l'orientation au dela du bac

Discussions portant plutôt sur le point de vue des parents d'enfants autistes ou Asperger, par exemple : j'ai un problème avec mon enfant, que puis-je faire ?
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user3571
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l'orientation au dela du bac

Message par user3571 »

Bonjour cher asperansiens et asperansiennes.

je souhaite aborder la question des études supérieurs:

1°) Que veux faire votre progéniture autiste?

2°) Jusqu'à quel niveau?

3°) Comment comptez vous faire pour qu'il y'ai à la clé un emploi?
Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009

Si vi pacem, para bellum

Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre

Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.

Adepte de la course à pied.
Mia-anh
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par Mia-anh »

Étrangement, ma fille veut faire infirmière. Elle adore tout ce qui touche au médical, mais le médecin a été clair: faire des études de médecine lui ferait subir trop de pression, qu'elle n'arrivera pas à supporter. Donc elle s'est tournée vers infirmière (bac+3).
Mère d'une ado de 16 ans et demi avec suspicion de syndrome d'Asperger;
Hospitalisée en soins-études temps-plein psy depuis août.
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olivierfh
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par olivierfh »

Mia-anh a écrit :mais le médecin a été clair: faire des études de médecine lui ferait subir trop de pression, qu'elle n'arrivera pas à supporter.
Pourtant d'autres l'ont fait (tu pourrais même demander à celle-ci).
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
bidouille
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par bidouille »

Ici mon ptit gars n'a que 8 ans pour le moment il veut devenir architecte Naval. ca fait bien 3 ans qu'il cible ce metier.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

Tous différents , tous humains!
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3enfants
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par 3enfants »

Ma grande voudrait être chanteuse, elle a bien entendu que c'est trop incertain pour ne proposer que ce métier, donc en parallèle elle veut être prof d'anglais, je fais partie de ceux qui lui disent que les 2 vont bien ensemble, c'est utile pour une chanteuse d'être excellente en anglais...
Elle est en 6ème et, ce trimestre, est excellente partout sauf en EPS. Donc pas trop d'inquiétude, quand je vois comment elle se débrouille désormais et les progrès qu'elle fait, elle peut espérer réussir dans une filière littéraire dans quelques années (elle a toujours été l'artiste de la maison...). Avec les aménagements adaptés, en particulier disposer de l'outil informatique à la place de papier - stylo.
Depuis toujours je l'imagine faire un métier où elle est en contact avec d'autres et où il y des langues.

Les garçons sont en CM1. L'un est brillant et fera ce qu'il veut du moment que ça l'intéresse et qu'il en a envie, il semble évident que ce sera un métier en lien avec la nature, ça fait un bout de temps qu'il veut être jardinier - pépiniériste - horticulteur etc. Sa chambre ressemble à une collection de collections naturalistes, dont élevages et cultures de plantes variées (il fait pousser un avocat, des pépins de citrons etc, des boutures variées...). J'ignore s'il aura envie de pousser loin des études scientifiques (on ne l'imagine pas dans un autre domaine) ou s'il voudra le plus tôt possible aller vers une filière professionnelle horticole. Je l'ai emmené visiter une pépinière et une serre horticole, il était "comme fou" face à un tel lieu, ça l'a conforté dans son idée. Dès qu'il sera en âge, je chercherai à ce qu'il puisse faire des stages pour qu'il voit ce que ça donne "pour de vrai", qu'il découvre diverses possibilités et puisse choisir.

Les centres d'intérêt de son frère tournent autour de la construction. Je ne sais s'il concevra des robots, des circuits électroniques, des bâtiments, des voitures ou des avions, mais en tout cas il a vraiment un esprit très brillant dans la conception et l'observation de chaque détail. Lui on l'imagine depuis toujours dans une filière technique / technologique (sans préjuger du niveau final, mais c'est clair qu'on l'imagine plutôt côté ingénieur qui conçoit que technicien de base qui se contente d'exécuter : quand il joue à construire avec son frère l'horticulteur en herbe, clairement c'est lui l'ingénieur / l'architecte en herbe). euh... je dirai même que ce centre d'intérêt est assez envahissant.
3 enfants : une fille Asperger, un fils TED NS et le frère ... "sans étiquette" (traits autistiques + éléments de précocité)... !
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MrsJack
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par MrsJack »

Mon ami se laisse porter par le courant, mais en tout cas il est allé jusqu'au doctorat.

Il aurait aimé faire de la recherche, le problème c'est que les postes sont rares et être brillant ne suffit pas, il faut savoir se faire des amis dans le milieu, quitte à être hypocrite et ça, je ne sais pas s'il saura faire.
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Mafalda
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par Mafalda »

Mia-anh a écrit :Étrangement, ma fille veut faire infirmière. Elle adore tout ce qui touche au médical, mais le médecin a été clair: faire des études de médecine lui ferait subir trop de pression, qu'elle n'arrivera pas à supporter. Donc elle s'est tournée vers infirmière (bac+3).
Je me permets de répondre même si je ne suis pas diagnostiquée car j'ai fait médecine.
Voilà ce que je peux en dire même si chaque cas est different.

A la base j'ai choisi cette voie car j'avais toujours voulu faire de la chirurgie osseuse, j'avais une passion pour le corps humain et notamment le squelette depuis mes 6 ans. Malgré mon adolescence très renfermée, pas d'amis, pb de socialisation et de de communication, phobies multiples, problèmes scolaires, j'ai finalement décidé de choisir cette voie car je savais que tout serait tracé et je me sentais incapable de chercher un employeur ou un stage. Effectivement c'est le cas, une fois la premiere année passée (concours) tout est tracé et on a "juste" besoin de travailler. Il y a une place pour chacun et ce qui est bien en médecine c'est qu'il y en a pour tous les goûts (du relationnel pur et dur au très technique - qui nous correspond surement mieux). De plus, la validation des années se fait uniquement sur le scolaire (c'est surement une bonne chose pour nous, mais moins bonne pour la medecine).
Le plus dur pour moi a été les changements de stage tres réguliers (j'avais des diarrhées et des insomnies pendants plusieurs jours), comprendre ce que l'on attendait de moi à chaque fois (bonjour les gags liés au probleme de l'implicite, je ne les comptais plus au bout d'un moment lol), la charge d'apprentissage, l'adaptabilité, les horaires décalés et la fatigue, ma résistance au stress et à la fatigue.
J'ai eu des moments extrêmement difficiles, j'ai eu une période de 3 ans où je voyais mon psy 2 fois par semaine, j'ai redoublé 2 fois. J'ai eu également du mal à gérer le fait de toucher les gens, mais c'est venu avec le temps, par contre je n'ai jamais résolu le problème de l'empathie exacerbée, le fait de se sentir happée par le patient (c'est pour ça je pense que les métiers plus techniques qui nécessitent d'aller dans les détails me semblent tres bien pour nous).
N'ayant pas d'amis dans ma promo j'ai souvent manqué d'aide pour comprendre certaines choses ou recuperer des cours loupés ou autres. J'ai souvent été maltraitée par des chefs retords également car je faisais fille dans la lune), au final je n'ai pas fait de chirurgie car se retrouver au bloc avec que des gens avec des masques dont on ne voit que les yeux c'était juste l'angoisse ultime et je ne reconnaissais pas les gens donc adieu mon rêve de gosse !!!!
Pour autant il y a tellement de voies possibles en medecine qu'on finit toujours sur ses pattes.
En plus on travaille plus en solitaire qu'une infirmière on est plus technique mais il faut savoir assumer les responsabilités. On peut trouver une spécialité sans garde pour ne pas avoir la fatigue.

Voilà mon point de vue tres synthétique, mais je répète que je ne suis pas diagnostiquée même si je me reconnais énormément dans le SA donc ce que je dis vaut ce qu'il vaut et encore une fois on est tous different. Maintenant moi je m'étais mis une pression d'enfer car je voulais absolument avoir un bon métier qui me permette d'être à l'aise et autonome pour compenser les incompétences sociales car j'ai toujours été persuadée de finir la vie isolée de tous. Donc je m'était dit que je serai mieux seule et isolée médecin que seule et isolée avec un métier moins prestigieux. C'est surement bête mais bon, c'est un moteur comme un autre.
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Benoit
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par Benoit »

C'est bien de signaler qu'en dépit de tous les éventuels problèmes que tu détailles, tu es arrivée au bout du cursus parce qu'en fin de compte tu le voulais.

C'est quelque chose que les "aidants" ne perçoivent pas forcément en matière d'autisme, une personne autiste qui poursuit un rêve est capable de supporter et de faire énormément de choses dont ses proches le croient incapable.
Même les parents ont souvent du mal à comprendre ça.

La détermination est un moteur qu'on mésestime souvent, et les autistes en ont des quantités insoupçonnées (voire illimitées).
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)

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Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
Mafalda
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par Mafalda »

Benoit a écrit :C'est bien de signaler qu'en dépit de tous les éventuels problèmes que tu détailles, tu es arrivée au bout du cursus parce qu'en fin de compte tu le voulais.

C'est quelque chose que les "aidants" ne perçoivent pas forcément en matière d'autisme, une personne autiste qui poursuit un rêve est capable de supporter et de faire énormément de choses dont ses proches le croient incapable.
Même les parents ont souvent du mal à comprendre ça.

La détermination est un moteur qu'on mésestime souvent, et les autistes en ont des quantités insoupçonnées (voire illimitées).

En effet ! Je rajouterai même qu'aller au-delà de mes limites m'a aussi été bénéfique. Ça m'a aussi appris des choses, d'abord sur moi mais aussi sur les autres. Si on est autiste on le reste toute sa vie, mais on peut apprendre des choses, des comportements, des trucs et astuces.
Un truc tout bête mais je me souviens de gardes en obstétriques horribles, je n'avais pas réussi à m'intégrer à l'équipe de sage-femmes donc je restais dans mon coin à lire ou à travailler, jusqu'au jour où je me suis faite convoquée par la cadre sage-femme pour me faire passer un savon sur mon comportement ... (C'est aussi ça la réalité des études, j'ai fait avec). Elle m'a demandé clairement de changer de comportement sinon mon stage ne serait pas validé (c'est la première fois sur mes bizarreries étaient aussi mal vues et surtout aussi fortes cat on avait aucun rôle à tenir dans ce stage d'officiel et c'était donc très dur pour moi aussi de savoir ce qu'il fallait que je fasses). Au staff quelques jours après j'en ai parlé à une autre étudiante qui faisait aussi des gardes et lui ai demandé comment elle faisait pour s'intégrer : elle m'a dit qu'elle faisait à chaque fois un gâteau qu'elle ramenait. Depuis c'est devenu ma technique et je ramène des gâteaux souvent à mes collègues ou quand je changeais de stage à l'épique ou pour désamorcer une tension avec un collègue ou autre ???
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Flower
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par Flower »

Lol, les gâteaux, ça doit être un truc qui marche, parce que je fais pareil - de temps en temps, je ramène des gâteaux et ça fait toujours plaisir. :D Bon, ça ne résout pas tout, mais au moins ça donne une bonne impression genre "si elle prend le temps de préparer un gâteau pour les collègues, c'est qu'elle les aime bien". Après, j'ai copié ça sur ma mère qui en faisait parfois pour les collègues de mon père. Qui de son côté, semblerait-il, a pas mal de traits autistiques...

Et sinon je confirme sur la volonté, même si je n'ai été diagnostiquée qu'une fois bien lancée dans la vie active, j'ai moi aussi "réussi" dans un milieu qui ne semble a priori pas du tout adapté à des autistes. L'année dernière mon chef m'avait même dit que j'étais "faite pour ça"! (En vrai ça m'épuise, mais il ne pouvait pas savoir.)
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hazufel
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par hazufel »

Mafalda, bravo pour ta persévérance.
Je suis sûre qu'elle peut être exceptionnelle, quand on veut atteindre un but précis, même si on a de réelles difficultés.

J'ai un un bac scientifique, voulais être vétérinaire (mais n'ai pas assez travaillé), puis ai passé deux concours scientifiques et un de l'école Estienne pour travailler dans la technique des livres qui m'ont toujours passionnés. J'ai choisi les livres, parce que je savais que dans les deux autres possibilités (psychomotricien et orthophoniste), je n'arriverais pas à gérer ni mes émotions face à des difficultés très fortes de personnes prises en charge, ni les interactions avec les parents / certains patients...

3enfants, Bidouille, j'aime bien les passions déjà bien ancrées de vos enfants :wink: Mon fils adore aussi construire, des tas d'univers qui mêlent le minéral, l'organique et le monde vivant. Il aimerait construire des ponts de chemins de fer ou des maisons du style de celles de Frank Lloyd Wright, ou ornithologue. Mais la construction l'emporte toujours dans ses passe temps, en étant comme chez toi 3enfants, bien envahissant (il est parfois difficile de circuler à l'étage des chambres...)

Je dirais que ce qui importe est de choisir le fil d'une de ses passions, au détriment d'une autre parfois peut-être, en tenant compte de ses propres difficultés, en sachant qu'on pourra aller au delà de ses propres limites tant que le sujet nous passionne.

Flower, Mafalda, c'est super pratique les gâteaux :mryellow: on n'a pas besoin de parler, et tout le monde est content !
Modifié en dernier par hazufel le jeudi 27 juillet 2017 à 18:08, modifié 1 fois.
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par Flower »

Il faut quand même garder à l'esprit que les passions peuvent évoluer en grandissant. Jusqu'à l'adolescence j'avais un seul objectif professionnel: devenir paléontologue. Et vers 13 ans, j'ai assez brusquement abandonné cette idée... (Au grand soulagement de ma mère, il faut dire.) Puis j'ai voulu devenir journaliste et finalement, à la fin des études je me suis spécialisée dans les questions européennes, donc encore autre chose.

C'est super pratique en effet et en plus, si c'est moi qui les fais je suis sûre de pouvoir les manger. :mryellow:
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MrsJack
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par MrsJack »

Benoit a écrit : La détermination est un moteur qu'on mésestime souvent, et les autistes en ont des quantités insoupçonnées (voire illimitées).
C'est vrai aussi pour les NT. Si ça peut consoler des gens : autisme ou pas, c'est clair qu'on sous-évalue souvent l'importance de la détermination et de la passion au profit des compétences.

Flower => Moi aussi j'ai changé d'avis vers 13 ans... Mais je suis passée de la Paléontologie à l'Archéologie. Mes parents n'étaient pas d'avantage rassurés.
:lol:
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hazufel
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par hazufel »

Flower a écrit :Il faut quand même garder à l'esprit que les passions peuvent évoluer en grandissant. Jusqu'à l'adolescence j'avais un seul objectif professionnel: devenir paléontologue. Et vers 13 ans, j'ai assez brusquement abandonné cette idée... (Au grand soulagement de ma mère, il faut dire.) Puis j'ai voulu devenir journaliste et finalement, à la fin des études je me suis spécialisée dans les questions européennes, donc encore autre chose.
Oui bien sûr ! Il n'est pas non plus aisé de choisir sa filière de bac en fonction de la passion du moment, mais les passions aident à se fixer des objectifs. Même s'ils changent, ils existent. Ça aide à avancer.
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Benoit
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Re: l'orientation au dela du bac

Message par Benoit »

MrsJack a écrit :
Benoit a écrit : La détermination est un moteur qu'on mésestime souvent, et les autistes en ont des quantités insoupçonnées (voire illimitées).
C'est vrai aussi pour les NT. Si ça peut consoler des gens : autisme ou pas, c'est clair qu'on sous-évalue souvent l'importance de la détermination et de la passion au profit des compétences.
C'est certain, mais pour les étudiants autistes il y a le problème de faire valider le projet par les parents et d'éventuels "pro de l'autisme", qui peuvent freiner des quatre fers même si la personne en est capable. (au vu d'un éventuel "bilan de compétences" sociales, lire les docs sur l'accompagnement pour référence).
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)

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