C'est exactement ça . Je crois que nous ne sommes qu'aux balbutiements des concepts quantiques et que ça prendra plusieurs générations pour vraiment se familiariser avec, car nous avons tendance à considérer des phénomènes relatifs comme absolus (=grosse barrière conceptuelle).philigram a écrit :Mais comme j'ai l'habitude de raisonner en 0-1 et me comporter en 0-1 , je n'arrive pas à voir comment faire autrement. C'est le problème de notre cerveau ... limité à son monde.
C'est surtout, je crois, que tous les calculs deviennent juste, puisqu'il n'y a plus 1 vérité.lepton a écrit :La fonction d'onde décrit la probabilité que la particule ait tel ou tel état quantique. Avant mesure, les états sont superposés.
D'après ce que j'ai compris, dans un qubit, on affecte un coefficient à chaque état, les deux états coexistant simultanément.
Comme on raisonne dans un espace vectoriel, les coefficients sont des nombres complexes. Chaque coefficient peut prendre n'importe quelle valeur, pourvu que la somme de leur carré soit égale à 1 (nombres complexes...). On peut donc donc théoriquement mémoriser une infinité d'états sur ce système.
Dans le livre de Galfard, il donne une des explications les plus claires que j'ai lues sur le principe quantique (c'est pour ça que je le conseille à tout va, même si ça reste un livre de physique dense ): il prend l'exemple, grosso modo, d'une onde qui doit aller d'un bout à l'autre d'une pièce qui comporte une poutre allant du sol au plafond. Dans notre conception de la réalité, elle peut passer soit à gauche de la poutre, soit à droite. Une des possibilités doit forcément exclure l'autre, puisque pour devenir particule l'onde doit être détectée.
Dans la réalité quantique, l'onde prend tous les chemins possibles simultanément, dans l'espace et dans le temps.
Je pense qu'appliqué au calcul ça donne juste un gros bazar, en particulier au niveau monétaire puisque la mondialisation implique un minimum de structure et de repères pour pouvoir s'y retrouver un peu. Le quantique se rapproche quand même beaucoup de l'anarchie, et en plus si c'est appliqué à l'informatique ça appartient à la réalité observable, donc pour moi ce support exclue de fait le vide quantique (qui suppose une absence de détection).
Je ne comprends pas vraiment ce qu'ils voudraient faire de tout ça, et encore moins comment... A moins que ce ne soit effectivement qu'une idée de décliner les probabilités, auquel cas le terme "quantique" me semble un peu fort...