Je trouve aussi important, en parallèle de la relation avec le médecin, de trouver au moins une source de motivation. [Si tu en a plusieurs, c'est encore mieux. Mais allons-y pas à pas.]
- apprendre un instrument de musique (le clavecin) ; mais ces apprentissages demandent de la patience, les résultats ne germent pas à court terme,
- passer une semaine ailleurs, dans un autre mode de vie, sans pression : voyageur solitaire, woofing, catacombes, bénévolat, marcher chaque jour un tit bout'ch'min,
- rencontrer au moins une autre personne Asperger
,
- lire des bandes dessinées (j'ai des pdf si tu veux
) ou des romans,
- jouer au sudoku ou au mot fléché, au Rubik's, aux échecs, aux pokemons, au go, etc.,
- regarder des films, des documentaires ou des fictions, des séries, des dessins animés,
- prendre le temps de déguster de nouvelles bières (certes, plus chères, mais meilleures que celles à bas prix très commerciales),
- etc.
Autrement, tu peux lire
ce livre. Je ne l'ai pas lu. Mais c'est bien de lire des témoignages d'autres personnes concernées par les choses qui nous concernent. Par exemple, pour ma part, je lis des ouvrages sur les hommes, sur le célibat, sur l'hépatite B, sur le syndrome d'Asperger, sur les surdoués, etc. Ou rencontrer d'autres personnes qui sont concernées par ces mêmes choses. On est rarement seul.
Bon, n'oublie pas que ton corps est composé de deux tiers d'eau au moins. Alors, même si tu bois des boissons alcoolisées, continue à boire de l'eau tout au long de la journée. Et même plus quand la chaleur nous fait suer comme des oignons.
Autre truc à ne pas oublier : l'élimination de l'alcool a une vitesse que rien ne peut accélérer, ni l'eau, ni les pâtes, ni les pompes.
Bon, je ne suis pas alcoolique, mais je me fixe des limites pas trop contraignantes pour le moment :
- tu veux boire de l'alcool, freeshost ? Ben... bières et vins. Tout ce qui dépasse les 15% doit être très occasionnel.
- Tu sais que tu vas conduire. Ne bois pas d'alcool.
- Tu sais que tu as des cours à donner le lendemain matin. Pas d'alcool la veille.
- Tu vas dans un bar à bière ? Choisis une bière que tu n'as jamais goûtée. [Néophilie au lieu de néophobie, mais ce n'est pas que pour la bière. C'est pour toute la carte de chaque restaurant. Donc... quand tu as goûté à tous les plats d'un restaurant. change de restaurant.
]
- Tu veux vraiment réduire ta consommation d'alcool ? Achètes-en moins. Quand les bouteilles sont disponibles à la maison, c'est plus difficile de résister à la tentation, surtout si "tout est prétexte à boire". [En plus, ça coûte cher si on en boit tous les jours. Puis je ne te parle pas des comptes des personnes qui à la fois boivent beaucoup d'alcool et fument plus d'un paquet de cigarette par jour...]
Autre truc :
Tu bois de l'alcool ? Observe les effets à court terme sur ton corps (équilibre, réaction, réflexion, conversation, respiration, rythme cardiaque, perceptions, etc.) dès le premier verre de bière. Ou demande à une personne de confiance de t'observer.
Marrant, hein, mais... hier, c'était mon anniversaire. Je n'ai pas bu d'alcool de la journée.
Autre truc :
Observe si ta consommation d'alcool est influencée par la solitude ou, au contraire, par les interactions sociales.
En gros, pour le moment, juste observer.
[Les questions du "pourquoi", ce n'est pas le moment de se les poser au début, il me semble.]
Tu aimes les sushis ? Régale-toi :
[Bon, c'est aussi cher. Mais je crois que je pourrais manger toute l'assiette si je n'ai pas mangé de toute la journée.
Après, si tu veux les accompagner du vin, je ne suis pas un spécialiste. Pour ma part, ce serait un vin blanc pas trop typé, un léger au goût, très peu sucré.]