Disclosure also changes as group size increases. As a group gets larger, people become less willing to disclose. Research has shown that individuals are more willing to disclose in groups of two than in larger groups and are more willing to disclose in a group of three rather than four. The actual disclosures mimic the willingness to disclose as individuals disclose more in pairs than they do in the larger groups. There are also gender differences in disclosure depending on group size. Men feel more inhibited in dyads, match the intimacy of the disclosure from their partner, and do not offer more information. Women, on the other hand, feel more inhibited in larger groups and disclose more personal information in dyads.
Pour ma part, je suis aussi plus ouvert à la self-disclosure quand le groupe est petit, et pas seulement à cause de la fatigue engendrée par les interactions sociales. Et vous ?
Et puis ça peut dépendre du niveau de complicité que l'on a développé avec chacune des autres personnes présentes.
Pour ma part, je fais peu de self-disclosure quand je suis dans une foule. Je n'ai pas envie de révéler ma vie à tout le monde. Je me dis que les gens peuvent m'écouter comme j'écoute les gens.
In studies of self-disclosure in therapy, two types have been identified: immediate and non-immediate. Immediate disclosure shows positive views of the therapeutic process in which the two are engaging and communicates self-involving feelings and information about the therapist's professional background. Many see the benefits of this type of disclosure. Non-immediate disclosure, however, is the revealing of more about the therapist than his or her professional background and includes personal insight. This type is rather controversial to psychologists in the present day; many feel it may be more detrimental than it is beneficial in the long-run, but there are significant findings that contradict this claim as well.
Une personne qui parle plus tôt d'elle-même pourra plus tôt commencer une thérapie qu'une personne qui ne pratique pas l'immediate self-disclosure. Cela dit, pour le long terme, l'immediate self-disclosure n'est pas forcément mauvaise.
A study by Watkins (1990) formulated four model hypotheses for the use of self-disclosure in therapy sessions. Supported heavily is the idea of mutuality: disclosure by one leads to disclosure by the other. The modeling hypothesis suggests that the client will model the disclosures of the therapist, thereby learning expression and gaining skills in communication. Some argue for the reinforcement model, saying that the use of self-disclosure by therapists is purely to reinforce self-disclosure in their clients. Lastly, the social exchange hypothesis sees the relationship between client and therapist as an interaction that requires a guide: self-disclosure.
En tout cas, on peut dire que pratiquer la self-disclosure peut permettre d'apprendre certaines compétences en communication. C'est encore mieux avec une personne qui s'y connaît en social skills et en troubles du spectre autistique (pour nous autres).
Studies have also shown the disadvantageous effects of keeping secrets, for they serve as stressors over time. Concealing one's thoughts, actions, or ailments does not allow a therapist to examine and work through the client's problem. Unwanted, recurrent thoughts, feelings of anxiousness and depression, sleeping problems, and many other physiological, psychological, and physical issues have been seen as the results of withholding important information from others.
À l'inverse, garder des secrets (et autres cultures du secret, autres omertas) est désavantageux car stresseur (toujours faire l'effort de ne pas révéler le "secret", cela est fatigant cognitivement parlant).
Et mon small talk ?
Ben, en tout cas, sur l'internet, je suis peu sur le clavardage (chat), celui-ci me semblant propice aux small talks. Par contre, les forums, que j'aime bien, me semblent plus propices aux "large talks".
Hors de l'internet, en face à face, que dire ?
Avec mes élèves privés à domicile, même si une grande partie de la période est consacrée à ce que l'élève doit apprendre, il m'arrive régulièrement de glisser du small talk : vous êtes combien en classe ? vous vous entendez bien ? comment sont les profs ? tu veux faire quoi plus tard ? Toutefois, c'est peu de la self-disclosure (parler de moi ; mais je pose des questions qui poussent l'élève à parler de lui/d'elle, à faire de la self-disclosure). Parfois, je fais des exercices de mémoire qui l'incitent à de la self-disclosure : "Tu te souviens de ce que tu as mangé à midi ?" "Et hier soir ?" "Et avant-hier soir ?" "Qu'as-tu fait dimanche passé ?" "Qui était là ?"
Avec les parents d'élèves, je parle peu, juste pour dire bonjour, au revoir, puisqu'on est pas beaucoup de temps ensemble. Lors des premiers entretiens entre parents d'élève et moi-même (l'élève n'étant pas forcément présent) : si l'entretien est téléphonique est très peu fait de small talk (dont très peu de self-disclosure), on ne parle pratiquement que de l'élève, de l'adresse de la maison. Le peu de self-disclosure que je fais n'est que réponse aux questions des parents (vous avez fait quoi comme écoles ? vous donnez des cours depuis longtemps ?). Si l'entretien est en face à face, il y a souvent un peu de self-disclosure de part et d'autres.
Quand je joue au poker, je ne fais presque pas de small talk (alors que je devrais m'y entraîner, le small talk pouvant être utile au bluff, en plus d'être utile pour la complicité sociale).
Avec les personnes Asperger que j'ai rencontrées, j'ai fait un peu plus de self-disclosure : parler du syndrome d'Asperger, de l'autisme, de mes intérêts spécifiques. Bon, les formes de small talk varient pas mal.
Sinon, il peut être intéressant pour chacune et chacun d'observer ses relations de plus ou moins longues dates, d'y identifier les moments de self-disclosure, comment celle-ci s'est développée, a évolué. Il est aussi intéressant de se rappeler "Tiens, comment nous sommes-nous connues ?" Les débuts de relations sont très diversifiés, et instructeurs.
Aimez-vous parler de vous ? Aimes-tu parler de toi ?
Sinon, si on de la peine à démarrer une conversation, on peut parler :
- de banalités (comme le temps qu'il fait) ; mais comme elles sont banales, elles perdent rapidement de leur pertinence,
- d'actualité (jamais banal, les médias savent s'y prendre, savent faire vibrer la corde),
- poser des questions sur un événement ("Ça s'est passé comment, ton rendez-vous ?"),
- parler de personnes qui sont liées ("à moi et à la personne à qui je parle" ; "Tu sais, Jacques, il passe son examen d'auto-école demain..."),
- ...
Autre truc :
Une fois, je portais un appareil de photo avec l'attache autour du cou. C'était pour marcher et prendre des photos après le cours. Les parents m'ont dit "Ah ! Vous allez prendre des photos..." Donc, l'air de rien, des signes non-verbaux et inhabituels peuvent inciter au small talk.
Le mutual small talk avec la responsiveness. Exemples :
A : Mon fils s'est blessé au genou au foot hier soir.
B : Mince ! Le mien, s'est foulé la cheville. Il n'avait pas vu un trou.
A : Aïe ! Il en a pour combien de temps ? Un mois ?
B : Le médecin a dit six semaines, au moins... et ton fils ?
A : Plus de football pendant deux mois !
...
A : L'initiative pour le diagnostic pré-implantatoire a passé.
B : Et haut la main ! Et dire que certains craignaient l'eugénisme...
A : Ouais, ils n'avaient pas vraiment compris l'objet du texte.
B : Pourtant, le diagnostic pré-implantatoire se pratique dans d'autres pays depuis un moment.
A : En France, par exemple.
B : Ouais, en Suisse, on est chanceux. Cela dit, tout n'est pas rose, on a aussi du retard dans certains domaines.
...
Mais le small talk peut vite devenir ennuyant :
- les personnes ne veulent pas forcément que la conversation-relation en reste à l'état de small talk (à chaque rencontre), ou qu'elle reste superficielle,
- s'il n'y a pas de responsiveness, du small talk des deux côtés,
- s'il n'y a pas d'adaptation (par exemple sauter du coq à l'âne),
- si ça parle toujours de la même chose.
Il faut donc rechercher de nouvelles idées de topics (sujets de discussion). On peut par exemple s'amuser à faire (au moins) trois listes : une liste de sujets non intimes (dont on parle à tout le monde), une liste de sujets semi-intimes (dont on parle à un certain groupe ou type de personnes seulement) et une liste de sujets intimes (dont on parle seulement à une personne (ou un ensemble très restreint et/ou fixe de personnes)).
Bon... chez pas mal de personnes non autistes, le small talk est en grande partie composé de discussion sur soi et autrui (et les entourages proches) : parler de soi (et de son entourage), s'intéresser à l'autre (et à son entourage). C'est donc du small talk dans lequel baigne beaucoup de self-disclosure de part et d'autres. Et pour entretenir un tel small talk de manière efficace et sur la durée, il faut parler de soi et s'intéresser à l'autre, se souvenir de ce qu'il a dit (sur lui/elle et ses proches). Difficile de pratiquer le small talk farci à la self-disclosure quand on ne connaît presque pas la vie de l'autre et quand l'autre ne connaît presque rien de notre vie. C'est le début de la self-disclosure mutuelle qui va aider à briser la glace. On dit que c'est le premier pas qui est le plus difficile. Pour les personnes autistes, chaque pas va être difficile, puisque le small talk est une interaction sociale, doit s'entretenir, et de manière adaptée (pas un disque qui tourne en boucle mais toujours un morceau original).
Pupuce a écrit :Bizarement, quand je ne connais pas la personne, je suis très à l'aise pour parler, demander mon chemin ou autre. Je suis aussi à l'aise avec les gens que je connais très bien.
Par contre, là où ça bloque chez moi, c'est quand c'est dans un cadre donné, le pire pour moi étant le small talk avec des mamans d'élèves.
Comme quoi, ça peut varier d'une personne à l'autre.
Donner des informations factuelles, c'est du small talk factuel, de la factual disclosure. C'est plus notre tasse de thé en général, quel que soit le cadre, qu'il soit large ou étroit.
Par contre, nous devons entraîner l'emotional disclosure. Parler de ressentis, montrer qu'on ressent de l'empathie... Les jurons sont une forme d'emotional disclosure.

Les smileys aussi. Et pour les personnes autistes, ils sont plus faciles à faire que les sourires en vrai, en face à face.
Bon, au début, on risque de trop en faire... ça paraît exagéré (façon théâtrale, mais pas dans un théâtre) et ça se révèle contre-productif. [Par exemple : en faire tout un drame pour juste un petit bobo que l'autre nous raconte... ; il y a une certaine forme de comique.

]
Dans un cadre donné, si je connais le but, je ne suis pas trop mal à l'aise. La grande partie de ma disclosure sera orientée vers le but, le cadre, le projet. Et je glisserai de temps à autres du small talk (dont de la self-disclosure), par exemple pendant les pauses, et un brin pendant la non-pause.
Avec les personnes que je connais bien, le small talk peut avoir tendance à disparaître. À vrai dire, il se transforme... ce qui était du small talk au début n'en est plus plus tard. Ou inversement : ce qui était serious/intimate peut devenir du small talk (sous forme de souvenir notamment ; "Tu te souviens quand nous devions faire l'inventaire. Tu étais arrivé en retard..." ; ce qui était sérieux devient un épisode de vie à raconter ; "c'était peu agréable sur le moment, mais maintenant on en rigole").
Autre truc : un truc qui peut empêcher de vouloir faire du small talk, c'est le fait d'être occupé. Car, forcément, quand on est occupé (dans du sérieux, comme ses intérêts spécifiques), on n'a pas envie d'être dérangé. Alors... ne soyons pas trop occupés. Réservons-nous des plages (dans nos horaires) où nous ne faisons rien (le repos) et des plages (durée à définir par chacune et chacun) où nous sommes disponibles au small talk. Apprenons donc à ne rien faire. Par exemple, quand je suis dans le train (au moins une heure), je sors mon ordinateur portable, écoute de la musique avec les écouteurs et lis des fichiers pdf ou tape des textes. Tout ce qu'il faut pour ne pas être disponible au small talk ! Et l'autre personne assise en face ne veut donc pas nous déranger (voyant nos écouteurs aux oreilles, et que l'on est concentré dans notre lecture...) ! Une personne assise en face sera plus encline à engager un brin de conversation (de small talk) si on ne fait rien et - surtout ! - si on n'a pas les écouteurs aux oreilles. Donc... parfois se montrer occupé, parfois se montrer disponible.
Sinon... en fait... parmi les personnes chez qui il m'est arrivé de soupçonner du syndrome d'Asperger, la plupart ne pratiquent pas le small talk, ou y sont aussi peu habiles que moi.
En gros, il est bon de se rappeler ce qu'est le small talk (définition tout en haut de mon message et dans les liens). Toute communication qui a une fonction, un but précis, singulier, n'est pas du small talk.
Bon, tout ce que j'ai dit est orienté pour adopter le small talk, l'apprendre. Personne n'est obligé de s'y mettre. Mais c'est, me semble-t-il, un point important quand on a beaucoup d'interactions sociales (la plupart non intimes, mainstream, passe-partout, et quelques rares plus intimes).
Observer (pas seulement écouter les mots) le small talk des autres peut aider à le comprendre. Le pratiquer ne sera pas aisé pour nous autres Asperger. Le langage non verbal est très rarement absent du small talk. Si on veut apprendre le small talk, on va être obligé d'observer le langage non verbal (le ton de la voix, l'expression faciale, la gestuelle, etc.). Pas mince affaire, mais pas impossible.
Bon, mon long message n'est pas du small talk. Et comme il faut que je mette un peu de small talk, mettons-en.
Vendredi soir et samedi soir, j'ai vu des groupes de musique québécoise et d'autres co-fans.

J'ai pris le numéro à l'un. Je reverrai peut-être l'une mardi. C'est bien la seule occasion où je pouvais les retrouver, étant donné que le site et le forum propres à l'ex-association n'existent plus. Seul des groupes FaceBook restent. Or, je ne suis plus sur FaceBook. Les concerts (pour les personnes qui ne sont pas trop mal à l'aise dans la foule en feu, en transpiration, en chœur), ça peut être une occasion d'entraîner du small talk.
Les réseaux sociaux sont un bon outil de small talk sur internet. Donc, on peut aussi entraîner le small talk sur internet pour commencer, puisqu'il n'y a pas toutes les difficultés et efforts du langage non verbal (expression faciale, ton de la voix). Ou le small talk par sms, par courriel.
[Scindage en deux messages.]