Conseils et ressources pour l'emploi
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Difficile de trouver un premier emploi quand on est Asperger
Valérie Lessard Publié le 13 avril
Dominic Bélisle en compagnie du propriétaire du restaurant McDonald’s de Châteauguay, Tom Capelli(à droite), et Yanick Martel (à gauche). ©Photo TC Media-Andrew Clark
Du haut de ses 17 ans, le Châteauguois Dominic Bélisle souhaitait se trouver un premier emploi en attendant de poursuivre ses études postsecondaires. Le hic, c’est qu’il a une forme d’autisme, le syndrome d’Asperger, qui occasionne des troubles sociaux et qui lui nuit dans sa recherche d’emploi.
Sur son CV, Dominic Bélisle a tout d’un adolescent classique. Il n’a jamais eu d’emploi auparavant; a terminé ses études secondaires à l’école Billings avec des mentions honorifiques et a l’avantage d’être bilingue. Il s’est inscrit dans un cours de comptabilité au centre Nova qui commencera en septembre. En attendant, il souhaitait travailler, pour s’occuper, et bien entendu pour amasser de l’argent. Mais la recherche d’emploi s’est avérée très ardue.
Problème de première impression
En raison de son syndrome d’Asperger, Dominic Bélisle a des lacunes de communication et de sociabilité. Cela lui nuit lorsque vient le temps de déposer un CV chez un employeur potentiel, puisque généralement la première impression est très importante. «Je ne suis pas éloquent, concède le Châteauguois. Mais ce n’est pas parce que je ne suis pas bon en entrevue que je ne suis pas capable de travailler.» Depuis le mois de décembre, il a envoyé une quinzaine de CV à des endroits où il était clairement indiqué qu’ils recherchaient des employés, mais le jeune homme n’avait jamais eu de retour d’appel. Au départ, il ne mentionnait pas qu’il est Asperger. Sa mère, Jasmine Zitouni, l’accompagnait lorsqu’il se présentait dans des commerces pour y déposer son CV pour lui donner confiance. Un employeur a clairement indiqué qu’il n’engagerait jamais un jeune vu avec sa mère. Découragée, Mme Zitouni a cessé de l’accompagner, mais cela n’a pas eu plus d’impact positif dans sa recherche d’emploi. «Je sais que je ne serais pas bon comme caissier par exemple, mais je pourrais faire d’autres tâches comme du classement. Apparemment, parce que je n’ai pas de charisme je ne serais pas un bon travailleur», déplore Dominique Bélisle.
Une chance chez McDonald’s
Après plusieurs mois d’attente et de démarches pour trouver un emploi, l’adolescent a finalement eu une bonne nouvelle de la part du restaurant McDonald’s à Châteauguay. Le propriétaire du restaurant, Tom Capelli, a accepté de lui donner une chance. M. Capelli a déjà un employé autiste et a déjà embauché dans le passé des gens avec un handicap physique ou une limitation intellectuelle. Il faut préciser que le propriétaire du McDonald’s est aussi sensible à cette cause puisqu’il est lui-même papa d’un garçon atteint de dystrophie musculaire. L’homme d’affaires est toutefois très honnête : ce n’est pas facile d’embaucher ce type d’employés. «C’est difficile pour le jeune en question, pour l’équipe de gérants et pour les autres employés, parce que tout le monde doit s’adapter. C’est sûr que ça prend beaucoup d’énergie», convient-il. Malgré tout, cela ne le freine pas. «C’est ma façon de participer à la communauté», confie M. Capelli. Selon lui, pour optimiser les chances de succès de l’embauche d’une personne ayant un trouble spécifique, la collaboration des parents est primordiale. «C’est sûr qu’on a besoin d’un soutien de leur part, dit-il. Je m’assois avec les parents pour qu’ils m’expliquent c’est quoi les limitations du jeune. Est-ce qu’il y a des moyens d’intervenir ou de faciliter son travail pour qu’il se sente bien?»
Ce genre de personnel a aussi des avantages pour une compagnie selon Tom Capelli. Quand ça fonctionne bien, ce sont des employés fiables, motivés qui, de façon générale, demeurent plusieurs années pour la compagnie.
Beaucoup de préjugés à briser
La question du travail chez les personnes autistes est un combat de tous les jours pour la Fédération québécoise de l’autisme. Dans le cadre du Mois de l’autisme, qui est présentement en cours en avril, l’organisme a mis sur pied une campagne de sensibilisation destinée aux employeurs dont le slogan est «Différent. Mais tout aussi compétent». Selon la coordonnatrice de projets à la Fédération, Annick Lavogiez, il est très difficile pour une personne autiste d’obtenir un emploi à la hauteur de ses compétences. «Malheureusement, beaucoup ne sont pas embauchés ou elles le sont mais elles sont mal payées ou elles n’obtiennent pas les postes pour lesquelles elles pourraient être qualifiées.» Doit-on informer l’employeur qu’on est autiste? Selon Mme Lavogiez, c’est une question délicate. «On ne recommande pas de le dire ou de ne pas le dire, c’est un choix très personnel. Par contre c’est important de préciser que les gens ont le droit de ne pas le dire», explique-t-elle.
De façon générale, on retrouve chez les personnes autistes des caractéristiques qui peuvent plaire à un employeur. «Ce sont des gens très fiables, honnêtes, assidus et ponctuels», souligne Mme Lavogiez.
Valérie Lessard Publié le 13 avril
Dominic Bélisle en compagnie du propriétaire du restaurant McDonald’s de Châteauguay, Tom Capelli(à droite), et Yanick Martel (à gauche). ©Photo TC Media-Andrew Clark
Du haut de ses 17 ans, le Châteauguois Dominic Bélisle souhaitait se trouver un premier emploi en attendant de poursuivre ses études postsecondaires. Le hic, c’est qu’il a une forme d’autisme, le syndrome d’Asperger, qui occasionne des troubles sociaux et qui lui nuit dans sa recherche d’emploi.
Sur son CV, Dominic Bélisle a tout d’un adolescent classique. Il n’a jamais eu d’emploi auparavant; a terminé ses études secondaires à l’école Billings avec des mentions honorifiques et a l’avantage d’être bilingue. Il s’est inscrit dans un cours de comptabilité au centre Nova qui commencera en septembre. En attendant, il souhaitait travailler, pour s’occuper, et bien entendu pour amasser de l’argent. Mais la recherche d’emploi s’est avérée très ardue.
Problème de première impression
En raison de son syndrome d’Asperger, Dominic Bélisle a des lacunes de communication et de sociabilité. Cela lui nuit lorsque vient le temps de déposer un CV chez un employeur potentiel, puisque généralement la première impression est très importante. «Je ne suis pas éloquent, concède le Châteauguois. Mais ce n’est pas parce que je ne suis pas bon en entrevue que je ne suis pas capable de travailler.» Depuis le mois de décembre, il a envoyé une quinzaine de CV à des endroits où il était clairement indiqué qu’ils recherchaient des employés, mais le jeune homme n’avait jamais eu de retour d’appel. Au départ, il ne mentionnait pas qu’il est Asperger. Sa mère, Jasmine Zitouni, l’accompagnait lorsqu’il se présentait dans des commerces pour y déposer son CV pour lui donner confiance. Un employeur a clairement indiqué qu’il n’engagerait jamais un jeune vu avec sa mère. Découragée, Mme Zitouni a cessé de l’accompagner, mais cela n’a pas eu plus d’impact positif dans sa recherche d’emploi. «Je sais que je ne serais pas bon comme caissier par exemple, mais je pourrais faire d’autres tâches comme du classement. Apparemment, parce que je n’ai pas de charisme je ne serais pas un bon travailleur», déplore Dominique Bélisle.
Une chance chez McDonald’s
Après plusieurs mois d’attente et de démarches pour trouver un emploi, l’adolescent a finalement eu une bonne nouvelle de la part du restaurant McDonald’s à Châteauguay. Le propriétaire du restaurant, Tom Capelli, a accepté de lui donner une chance. M. Capelli a déjà un employé autiste et a déjà embauché dans le passé des gens avec un handicap physique ou une limitation intellectuelle. Il faut préciser que le propriétaire du McDonald’s est aussi sensible à cette cause puisqu’il est lui-même papa d’un garçon atteint de dystrophie musculaire. L’homme d’affaires est toutefois très honnête : ce n’est pas facile d’embaucher ce type d’employés. «C’est difficile pour le jeune en question, pour l’équipe de gérants et pour les autres employés, parce que tout le monde doit s’adapter. C’est sûr que ça prend beaucoup d’énergie», convient-il. Malgré tout, cela ne le freine pas. «C’est ma façon de participer à la communauté», confie M. Capelli. Selon lui, pour optimiser les chances de succès de l’embauche d’une personne ayant un trouble spécifique, la collaboration des parents est primordiale. «C’est sûr qu’on a besoin d’un soutien de leur part, dit-il. Je m’assois avec les parents pour qu’ils m’expliquent c’est quoi les limitations du jeune. Est-ce qu’il y a des moyens d’intervenir ou de faciliter son travail pour qu’il se sente bien?»
Ce genre de personnel a aussi des avantages pour une compagnie selon Tom Capelli. Quand ça fonctionne bien, ce sont des employés fiables, motivés qui, de façon générale, demeurent plusieurs années pour la compagnie.
Beaucoup de préjugés à briser
La question du travail chez les personnes autistes est un combat de tous les jours pour la Fédération québécoise de l’autisme. Dans le cadre du Mois de l’autisme, qui est présentement en cours en avril, l’organisme a mis sur pied une campagne de sensibilisation destinée aux employeurs dont le slogan est «Différent. Mais tout aussi compétent». Selon la coordonnatrice de projets à la Fédération, Annick Lavogiez, il est très difficile pour une personne autiste d’obtenir un emploi à la hauteur de ses compétences. «Malheureusement, beaucoup ne sont pas embauchés ou elles le sont mais elles sont mal payées ou elles n’obtiennent pas les postes pour lesquelles elles pourraient être qualifiées.» Doit-on informer l’employeur qu’on est autiste? Selon Mme Lavogiez, c’est une question délicate. «On ne recommande pas de le dire ou de ne pas le dire, c’est un choix très personnel. Par contre c’est important de préciser que les gens ont le droit de ne pas le dire», explique-t-elle.
De façon générale, on retrouve chez les personnes autistes des caractéristiques qui peuvent plaire à un employeur. «Ce sont des gens très fiables, honnêtes, assidus et ponctuels», souligne Mme Lavogiez.
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
PP.40-41 du Guide MDPH
Le job coaching, « travail chaperonné » ou « travail accompagné »
Le job coaching, ou supported employment, est un accompagnement personnalisé et structuré auprès d’une personne pour son accès et son maintien dans l’emploi. L’accent est mis sur l’autonomisation et la responsabilisation de la personne. L’accompagnement est centré sur la mise en valeur et l’expression des ressources personnelles du salarié en équilibre avec les besoins de l’entreprise. Ce service spécifique peut être proposé par des associations ou des cabinets spécialisés.
Si, au début de son intervention sur le lieu de travail, le job coach accompagne de façon intensive la personne avec TSA, son accompagnement devient ensuite plus ponctuel, et il se retire progressivement pour viser l’autonomie complète de la personne accompagnée. Des interventions exceptionnelles peuvent néanmoins être proposées en cas de difficultés à gérer des changements, rencontrées par la personne avec TSA ou par ses collègues.
Sur le plan pratique, le job coaching implique non seulement un travail préalable avec l’adulte en situation de handicap pour identifier ses compétences et ses difficultés (ateliers autour des compétences sociales à mettre en œuvre en entreprise par exemple), mais aussi avec l’entreprise. Le job coach réalise ainsi une analyse de poste et propose des aménagements à l’entreprise (structuration du temps et de l’espace, décomposition des tâches et des consignes en énoncés élémentaires, transformation des consignes verbales en consignes visuelles, recours à des casques audio pour permettre à la personne de mieux se concentrer et diminuer le bruit environnant…). Outre l’accompagnement proposé à la personne avec TSA, le job coach accompagne ainsi l’employeur et ses salariés dans la compréhension du fonctionnement de la personne avec TSA et dans la mise en place d’un environnement facilitateur pour celle-ci. L’ajustement est mutuel et facilité par ce tiers extérieur à l’entreprise.
Il convient de souligner que le job coach peut aussi être amené à intervenir au domicile de la personne pour l’aider dans les actes de sa vie personnelle, qui peuvent infl uencer la qualité de son travail (connexion internet, travaux sur son trajet habituel…).
Le job coaching, « travail chaperonné » ou « travail accompagné »
Le job coaching, ou supported employment, est un accompagnement personnalisé et structuré auprès d’une personne pour son accès et son maintien dans l’emploi. L’accent est mis sur l’autonomisation et la responsabilisation de la personne. L’accompagnement est centré sur la mise en valeur et l’expression des ressources personnelles du salarié en équilibre avec les besoins de l’entreprise. Ce service spécifique peut être proposé par des associations ou des cabinets spécialisés.
Si, au début de son intervention sur le lieu de travail, le job coach accompagne de façon intensive la personne avec TSA, son accompagnement devient ensuite plus ponctuel, et il se retire progressivement pour viser l’autonomie complète de la personne accompagnée. Des interventions exceptionnelles peuvent néanmoins être proposées en cas de difficultés à gérer des changements, rencontrées par la personne avec TSA ou par ses collègues.
Sur le plan pratique, le job coaching implique non seulement un travail préalable avec l’adulte en situation de handicap pour identifier ses compétences et ses difficultés (ateliers autour des compétences sociales à mettre en œuvre en entreprise par exemple), mais aussi avec l’entreprise. Le job coach réalise ainsi une analyse de poste et propose des aménagements à l’entreprise (structuration du temps et de l’espace, décomposition des tâches et des consignes en énoncés élémentaires, transformation des consignes verbales en consignes visuelles, recours à des casques audio pour permettre à la personne de mieux se concentrer et diminuer le bruit environnant…). Outre l’accompagnement proposé à la personne avec TSA, le job coach accompagne ainsi l’employeur et ses salariés dans la compréhension du fonctionnement de la personne avec TSA et dans la mise en place d’un environnement facilitateur pour celle-ci. L’ajustement est mutuel et facilité par ce tiers extérieur à l’entreprise.
Il convient de souligner que le job coach peut aussi être amené à intervenir au domicile de la personne pour l’aider dans les actes de sa vie personnelle, qui peuvent infl uencer la qualité de son travail (connexion internet, travaux sur son trajet habituel…).
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
HS mais pas totalement, j'aurais énormément apprécié que ce paragraphe soit complété par la mention des formations universitaires de "job coaching". Par exemple celle là.
En particulier parce que ces formations universitaires permettent aux "job coach" formés de savoir traiter toutes les situations qui ne sont pas "simples" par rapport à la description donnée ici (déjà décrite avec les mêmes termes dans un vieux doc de Vaincre l'Autisme il me semble).
Et soyons francs, les adultes aspies d'aujourd'hui sont probablement tous dans des situations "pas simples", et cela contribue forcément à leur questionnement (voire au diag).
En particulier parce que ces formations universitaires permettent aux "job coach" formés de savoir traiter toutes les situations qui ne sont pas "simples" par rapport à la description donnée ici (déjà décrite avec les mêmes termes dans un vieux doc de Vaincre l'Autisme il me semble).
Et soyons francs, les adultes aspies d'aujourd'hui sont probablement tous dans des situations "pas simples", et cela contribue forcément à leur questionnement (voire au diag).
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Page 98 :
Les personnes avec TSA peuvent avoir des compétences répondant aux besoins des entreprises, mais elles sont souvent désavantagées pour trouver et conserver un emploi en raison notamment de leurs difficultés dans les interactions sociales et du manque d’adaptation de l’environnement professionnel. Elles peuvent pourtant faire preuve de capacités au-dessus de la moyenne dans certains domaines : résolution de problèmes, attention portée aux détails, niveau de concentration, sérieux, souci de perfection, fiabilité, ponctualité, respect des délais, capacités techniques, intérêts pour des domaines spécialisés, connaissance factuelle et détaillée, mémoire…
Les comportements de ces personnes (difficultés à gérer les changements, manque de diplomatie, hypersensibilité sensorielle, retrait social, diffi cultés de compréhension des codes sociaux…) peuvent paraître surprenants et sont souvent mal compris dans leur milieu de travail. De plus, elles présentent généralement des difficultés à travailler en groupe, un manque d’estime de soi, des difficultés à comprendre certains fonctionnements professionnels (« compétition » entre salariés…).
Le poste de travail doit être adapté aux compétences et aux limitations des personnes avec TSA. De plus, de manière générale, certaines adaptations simples des conditions de travail peuvent favoriser l’insertion professionnelle :
Les personnes avec TSA peuvent avoir des compétences répondant aux besoins des entreprises, mais elles sont souvent désavantagées pour trouver et conserver un emploi en raison notamment de leurs difficultés dans les interactions sociales et du manque d’adaptation de l’environnement professionnel. Elles peuvent pourtant faire preuve de capacités au-dessus de la moyenne dans certains domaines : résolution de problèmes, attention portée aux détails, niveau de concentration, sérieux, souci de perfection, fiabilité, ponctualité, respect des délais, capacités techniques, intérêts pour des domaines spécialisés, connaissance factuelle et détaillée, mémoire…
Les comportements de ces personnes (difficultés à gérer les changements, manque de diplomatie, hypersensibilité sensorielle, retrait social, diffi cultés de compréhension des codes sociaux…) peuvent paraître surprenants et sont souvent mal compris dans leur milieu de travail. De plus, elles présentent généralement des difficultés à travailler en groupe, un manque d’estime de soi, des difficultés à comprendre certains fonctionnements professionnels (« compétition » entre salariés…).
Le poste de travail doit être adapté aux compétences et aux limitations des personnes avec TSA. De plus, de manière générale, certaines adaptations simples des conditions de travail peuvent favoriser l’insertion professionnelle :
- • laisser le temps de la prise de connaissance avec les collègues ;
• rappeler les consignes nécessaires ;
• expliquer clairement les rudiments des usages de l’entreprise et de sa culture interne ;
• désigner parmi les collègues un référent pouvant être sollicité en cas de besoin ;
• ne pas se formaliser du comportement de la personne avec TSA.
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Page 99 :
Le travail proposé en ESAT est adapté selon les handicaps des personnes. Néanmoins, les activités proposées sont le plus souvent en rapport avec les espaces verts, le ménage, la blanchisserie ou le conditionnement pour la distribution. Le fonctionnement des ESAT peut répondre aux besoins des personnes avec TSA pour l’accès au travail, mais les activités proposées peuvent se révéler en décalage avec leurs souhaits. Ces personnes ont en effet des compétences hétérogènes dont certaines sont parfois très supérieures à la moyenne sur certains points précis.
Le travail proposé en ESAT est adapté selon les handicaps des personnes. Néanmoins, les activités proposées sont le plus souvent en rapport avec les espaces verts, le ménage, la blanchisserie ou le conditionnement pour la distribution. Le fonctionnement des ESAT peut répondre aux besoins des personnes avec TSA pour l’accès au travail, mais les activités proposées peuvent se révéler en décalage avec leurs souhaits. Ces personnes ont en effet des compétences hétérogènes dont certaines sont parfois très supérieures à la moyenne sur certains points précis.
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
INFO Vivre FM La loi El-Khomri crée la notion d'"emploi accompagné"
Le Gouvernement veut inscrire dans la loi le principe de l’accompagnement dans l'emploi des personnes handicapées. Alors que les élèves en situation de handicap peuvent être aidés tout au long de leur parcours, rien n'est prévu pour accompagner les personnes dans l'emploi. La loi El-Khomri ajoutera cette possibilité.
Le Gouvernement veut modifier la loi pour permettre l'accompagnement des personnes handicapées dans l'emploi.
Le Gouvernement proposera un amendement dans le texte de loi sur le travail présenté par Myriam El-Khomri pour permettre l'accompagnement des personnes handicapées dans l'emploi. c'est Ségolène Neuville, la secrétaire d'état en charge du handicap qui l'annonce sur Vivre FM.
Dans la continuité du rapport de la député des Côtes-d'armor Annie Le Houérou, le gouvernement veut proposer des solutions d'accompagnement des personnes handicapées dans l'emploi. Au micro de Vivre FM, Ségolène Neuville explique que " pour l’instant on peut travailler en milieu protégé, en ESAT en Entreprise adaptée mais parmi ceux qui ont un handicap et qui travaillent en milieu ordinaire, un certain nombre de personnes peuvent avoir besoin d’être accompagnées, d’avoir une aide, et l’entreprise aussi elle peut avoir besoin d’être accompagnée (...) Et cela, pour l’instant en France c’est quelque chose qui n’existe pas"
"C’est ça que je souhaite écrire dans la loi travail qui a été présentée en conseil des ministres On va y rajouter cette notion d’emploi accompagné pour que tout le mode puisse avoir l’accompagnement dont il a besoin pour pouvoir travailler là où il le souhaite."
Le Gouvernement veut inscrire dans la loi le principe de l’accompagnement dans l'emploi des personnes handicapées. Alors que les élèves en situation de handicap peuvent être aidés tout au long de leur parcours, rien n'est prévu pour accompagner les personnes dans l'emploi. La loi El-Khomri ajoutera cette possibilité.
Le Gouvernement veut modifier la loi pour permettre l'accompagnement des personnes handicapées dans l'emploi.
Le Gouvernement proposera un amendement dans le texte de loi sur le travail présenté par Myriam El-Khomri pour permettre l'accompagnement des personnes handicapées dans l'emploi. c'est Ségolène Neuville, la secrétaire d'état en charge du handicap qui l'annonce sur Vivre FM.
Dans la continuité du rapport de la député des Côtes-d'armor Annie Le Houérou, le gouvernement veut proposer des solutions d'accompagnement des personnes handicapées dans l'emploi. Au micro de Vivre FM, Ségolène Neuville explique que " pour l’instant on peut travailler en milieu protégé, en ESAT en Entreprise adaptée mais parmi ceux qui ont un handicap et qui travaillent en milieu ordinaire, un certain nombre de personnes peuvent avoir besoin d’être accompagnées, d’avoir une aide, et l’entreprise aussi elle peut avoir besoin d’être accompagnée (...) Et cela, pour l’instant en France c’est quelque chose qui n’existe pas"
"C’est ça que je souhaite écrire dans la loi travail qui a été présentée en conseil des ministres On va y rajouter cette notion d’emploi accompagné pour que tout le mode puisse avoir l’accompagnement dont il a besoin pour pouvoir travailler là où il le souhaite."
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Pour en savoir plus, je pense que la doc la plus pertinente est celle ci:
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/ ... 000661.pdf
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/ ... 000661.pdf
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Journée très intéressante à Lorient aujourd’hui.
Une intervention d'Handisup Haute-Normandie remarquable.
Suivie de celle de Nicole Damaggio : elle manquait d'exemples concrets à mon avis. Mais son argumentation est tout à fait adaptée aux managers et aux dirigeants d’entreprise : ce n'est pas ma tasse de thé - il faut s'en servir s'il le faut.
Rencontre - prévue - avec un prof de l'université de Lille : plusieurs profs de management et leurs 40 élèves très motivés sur l'emploi des personnes autistes. Un de leurs angles d'études : comment un problème social devient un objet politique ?
Aujourd'hui, la question des adultes autistes devient un problème politique. C'est vraiment le bon moment pour une analyse sociologique.
En travaillant avec des universitaires, notre but n'est pas de parader dans la cage aux singes. C'est d'apprendre avec eux.
Une intervention d'Handisup Haute-Normandie remarquable.
Suivie de celle de Nicole Damaggio : elle manquait d'exemples concrets à mon avis. Mais son argumentation est tout à fait adaptée aux managers et aux dirigeants d’entreprise : ce n'est pas ma tasse de thé - il faut s'en servir s'il le faut.
Rencontre - prévue - avec un prof de l'université de Lille : plusieurs profs de management et leurs 40 élèves très motivés sur l'emploi des personnes autistes. Un de leurs angles d'études : comment un problème social devient un objet politique ?
Aujourd'hui, la question des adultes autistes devient un problème politique. C'est vraiment le bon moment pour une analyse sociologique.
En travaillant avec des universitaires, notre but n'est pas de parader dans la cage aux singes. C'est d'apprendre avec eux.
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Les conférences étaient vraiment très intéressantes.
Vraiment un très grand bravo aux organisateurs et aux personnes qui ont pris la parole .
Pour résoudre les problèmes liées à l'emploi, ne faudrait-il pas que ce soient les entreprises qui soient sensibilisées ?
N'est-ce pas la prochaine étape ?
Vraiment un très grand bravo aux organisateurs et aux personnes qui ont pris la parole .
Pour résoudre les problèmes liées à l'emploi, ne faudrait-il pas que ce soient les entreprises qui soient sensibilisées ?
N'est-ce pas la prochaine étape ?
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Comme disait Josef (je crois), si les chefs d'entreprise savaient comment sont les Aspies au travail, ils n'engageraient plus jamais de neurotypiques
diag SA avril 2013
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
hélas j'ai raté la matinée ! ...le film sera visible où et à partir de quand Jean ?
Mère d'une jeune adulte aspie et hp
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
C'est aussi ce que disait un grand dirigeant de S.A.P. mais je crois qu'il n'avait pas compris qu'il ne s'agit pas d'embaucher des robots.Georges-André a écrit :Comme disait Josef (je crois), si les chefs d'entreprise savaient comment sont les Aspies au travail, ils n'engageraient plus jamais de neurotypiques
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Après l'été, sur DVD et/ou sur internet.Baobab a écrit :hélas j'ai raté la matinée ! ...le film sera visible où et à partir de quand Jean ?
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
La prochaine étape, c'est la sensibilisation du réseau cap emploi de Bretagne. Les 130 conseillers auront une conférence de josef le 1er juillet.FloretteRanou a écrit :Pour résoudre les problèmes liées à l'emploi, ne faudrait-il pas que ce soient les entreprises qui soient sensibilisées ?
N'est-ce pas la prochaine étape ?
Des conseillers participeront à une formation de 3 jours à Vannes, avec Charles Durham - organisée par Papa, Maman et Moi contre l'Autisme.
Une autre formation sera organisée spécialement pour Cap Emploi, car il y a beaucoup de conseillers demandeurs.
Travail en direction des entreprises envisagé aussi avec le Rotary Club de Landerneau.
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