Ocytocine, la molécule du "bonheur"

[Jean]

Un commentaire sur le sujet d'un blog :

Sciences et ...
Relater, réfléchir et analyser les grandes découvertes scientifiques et petites avancées technologiques d'aujourd'hui
Différences face au stress et à l'empathie

[manu]

Je vois pas le rapport avec l'ocytocine ...
... mais j'en profite pour dire que je trouve ça hyper dangereux de remplacer le corps pour envoyer des messages de félicitation, surtout qu'a mon avis coté spectre autistique il n'y a pas absence d'ocytocine mais plutôt concomitance avec un message danger (je crois que c'est une affirmation gratuite et subjective mais je ne crois pas me tromper); alors de là si on commence a s'envoyer des réponses gratifiante a des réactions de rejets ....
... ha ben ça y'est, je l'ai le rapport.

[Jean]

14 février 2010
Un spray nasal donne de l'espoir sur l'autisme
Nasal spray gives hope on autism
Jonathan Leake, Science Editor


Des scientifiques ont constaté que certains symptômes de l'autisme peuvent être atténués par un spray nasal contenant de l'ocytocine, l’ hormone de l’ « attachement »

Les personnes atteintes d'autisme qui ont inhalé le spray ont modifié leur comportement temporairement, en devenant plus sociable et confiant.
L’Autisme et le syndrome d'Asperger, un syndrome connexe, entravent l'aptitude à communiquer ou à engager des relations . Beaucoup de gens dans ces états trouvent difficiles même de regarder quelqu'un d'autre dans les yeux.

La recherche, qui a été revue par des pairs, a été effectuée sur 13 patients atteints d'autisme de haut-niveau, définis comme d’intelligence normale ou supérieure.

Après avoir inhalé l'hormone, les patients sont rapidement devenus plus ouverts.
"Sous ocytocine, les patients atteints d'autisme de haut niveau réagissent plus fortement aux autres et présentent un comportement social plus approprié », écrit Elissar Andari, de l'Institut des Sciences Cognitives, un centre français public pour la recherche en neurosciences, dans le résumé d'une présentation d’une récente conférence.

Un tel traitement serait une étape décisive, s'il est prouvé. Environ 500.000 Britanniques ont l'autisme ou le syndrome d'Asperger, beaucoup souffrant d'exclusion scolaire et de chômage de longue durée en raison des problèmes de comportement associés.

Dans un résumé de sa présentation à la Conférence méditerranéenne de Neurosciences, qui s'est tenue en Egypte, Andari dit que les résultats "ont suggéré une potentiel thérapeutique de l'ocytocine par son action sur une dimension essentielle de l'autisme ».

Les chercheurs soulignent que les effets du spray nasal sont transitoires et les résultats de ces recherches ne signifient pas qu'une thérapie est imminente.
Tout médicament proposé doit faire l’objet de tests approfondis, ce qui pourrait prendre des années.

Dans l'étude, Andari et ses collègues ont demandé à leurs 13 sujets d’inhaler de l'ocytocine, puis de subir deux tests pour voir si cette hormone avait modifié leur comportement.

Un test consistait à jouer un jeu de balle simulé sur un ordinateur avec trois joueurs virtuels. Après l'inhalation de l'ocytocine, les 13 patients pouvaient s’entraîner avec les joueurs virtuels d’une façon très coopérative et d beaucoup plus digne de confiance que les sujets qui avaient reçu un placebo.

Les 13 sujets furent ensuite invités à regarder des photos de visages afin de tester leurs capacité à regarder dans les yeux des gens.

Andari écrit: «L'ocytocine a augmenté sélectivement le temps du patient de fixer son regard sur la région socialement informative du visage telle que les yeux. "
Dr Gina Owens, responsable de recherche à la National Autistic Society, a déclaré: «Une plus rigoureuse évaluation scientifique est nécessaire avant de pouvoir pleinement évaluer des avantages potentiels. Comme l'autisme affecte les gens de façon très différente, toute intervention qui peut aider une personne peut ne pas être efficace pour une autre. "

Les résultats complets de la recherche sur le spray nasal seront publiés cette semaine.

Poster Presentation
Promoting Social Behaviour with Oxytocin in High Functioning Autism
Elissar Andari
Conference: 3rd Mediterranean Conference of Neuroscience . Alexandria, Egypt, December 13 - 16, 2009.

Citation: Andari E (2009). Promoting Social Behaviour with Oxytocin in High Functioning Autism. Frontiers in Neuroscience. Conference Abstract: 3rd Mediterranean Conference of Neuroscience . doi: 0.3389/conf.neuro.01.2009.16.143
Correspondence: Elissar Andari, Institut des Sciences Cognitives, 67 Boulevard Pinel, 69675 Bron, France

NB : Logiquement, il s'agit bien de l'expérience dont a parlé Bernard en novembre. Bron, c'est à Lyon.

[manu]

Reste ce que j'ai mal dit au dessus :

On joue ici avec une hormones des circuits primaires, l'hormone du choix entre la contact et la fuite schématiquement et d'après ce qu'on peut en lire.

Mais est-ce qu'on compense un manque d'ocytocine? Il n'a pas l'aire d'en être question, on utilise la ficelle du lien (c'est le cas de le dire) pour compenser on ne sait pas bien quoi ...

Or les circuits hormonaux reposent les uns sur les autres, et ajouter artificiellement un message sur un état c'est jouer avec le feu.

Je traduit en émoticône:
On imaginerais bien faire des shoot au pour réparer le
Or on envoie peut être du sur du ou du ou du ou du

C'est mignon l'hormone de l'attachement qui re-scotch le dé-scotché a coup de spray dans les narines, et forcément y'a des effets sur le coup qui permettent de se bercer de cette douce illusion, mais envoyer un message de félicitation sur de la douleurs ça fait quoi? et sur du stress? et sur un message de fuite opposé?
Pas sur que ça re règle une machine qui a déjà a priori un équilibre fragile ...

Je ne veux pas dire que c'est du n'importe quoi, la ficelle peut peut être fonctionner dans un cadre bien établie, après tout ça serait formidable et c'est bien que les recherches se fassent, mais comme ça semble être en vente libre j'ai voulut soulever un peut le risque qui consisterais a trop simplifier le problème.

[Jean]

Effectivement, ne pas trop se précipiter ...

En matière d'autisme, il est assez fréquent qu'un traitement médicamenteux semble marcher quelques semaines ... puis plus rien.

J'ai bien envie de débaptiser le titre du sujet : au début, je ne faisais que reprendre un titre d'un article [par exemple, çà aurait pu être "Le Prozac, la molécule de la joie de revivre" , alors que çà a des effets en cas de grossesse] mais maintenant çà devient plus "sérieux" ...

[Jean]

Une piste pour améliorer le comportement social des autistes

L'autisme reste une énigme et les solutions pour la combattre manquent cruellement. Comment aider les personnes qui en souffrent à communiquer avec leur entourage et à développer des liens sociaux ? C'est la question à laquelle a tenté de répondre l'équipe du Centre de neuroscience cognitive (CNRS, Lyon), dirigée par Angela Sirigu, en administrant à ses patients de l'ocytocine, par voie intranasale. Cette hormone, connue pour son rôle dans l'attachement maternel, améliore leurs capacités à interagir avec les autres personnes. Leurs résultats, publiés par l'Académie des sciences américaine le 15 février, ouvrent de nouveaux espoirs d'aider les autistes à sortir de leur enfermement.

L'ocytocine est une hormone qui favorise l'accouchement et la lactation. Elle joue un rôle crucial dans le renforcement des comportements sociaux et émotionnels. De précédentes études ont montré qu'elle était déficitaire chez les patients atteints d'autisme. L'équipe d'Angela Sirigu a donc émis l'hypothèse qu'une déficience en cette hormone pourrait être impliquée dans les problèmes sociaux des autistes. En collaboration avec le Dr Marion Leboyer, de l'hôpital Chenevier à Créteil, elle a administré de l'ocytocine à 13 patients souffrant d'un autisme de haut niveau ou du syndrome d'Asperger (une maladie voisine), puis observé leur comportement social pendant des jeux et des tests de reconnaissance de visages exprimant différents sentiments.

Les chercheurs ont d'abord observé le comportement des patients avec trois personnes lors d'un jeu de balle : un joueur renvoyant toujours la balle au patient, l'autre ne renvoyant pas la balle au patient et, enfin, le dernier qui renvoyait indifféremment la balle au patient ou aux autres. À chaque fois que le patient recevait la balle, il gagnait de l'argent. Sous placebo, les malades renvoyaient la balle indistinctement aux trois partenaires. Mais les patients traités par l'ocytocine renvoyaient la balle au partenaire le plus coopérant. Les chercheurs ont aussi mesuré le degré d'attention aux signaux sociaux des patients en leur faisant observer des photos représentant des visages. Sous placebo, les patients regardaient la bouche ou en dehors de la photo. Mais après avoir inhalé de l'ocytocine, ils regardaient les visages, notamment les yeux. Un réel progrès.

Le communiqué du CNRS n'est plus en ligne : il reviendra sans doute
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1793.htm

[Luna]

S'il y a une étude en France, je veux bien faire cobaye.

[Jean]

Je te signale que la chercheuse est de Lyon et qu'elle laisse traîner son e-mail partout : elissar.andari (at) isc.cnrs.fr et qu'elle a fait une autre conférence :
http://frontiersin.org/conferences/indi ... bs=1&q=162

[jakesbian]

plutôt d'accord avec manu... que je salue au passage

apparemment, l'étude est sérieuse; le produit peu être intéressant, d'utilisation facile; c'est bien...
... mais médecins et patients devront être bien formés et informés à l'utilisation de cet inhalateur... qu'il y ait une bonne notice.

[manu]

Enchanté

Pour ce qui est de faire le cobaye moi au premier abord ça me fait le même effet que la première photo, a savoir alerte!
Oui, non, c'est pas normal, c'est pour ça que je fait l'effort de le dire, ça explique peut être un peut mon attitude ...

[annemarie]

Alors, encore une autre théorie, c'est peut-être n'importe quoi........
Chez pas mal d'espèces, et chez les humains dans certaines circonstances, regarder dans les yeux, c'est l'affrontement.
On m'a toujours dit que j'avais un regard qui tue, enfin, intense. Peut-être parce que je ne regarde que les détails et pas le global.
Dans ce cas, regarder dans les yeux, outre que je louche très facilement, peut-être mal perçu par l'autre, alors, regarder "autour" au lieu de "dans", c'est peut-être juste une sauvegarde.
Si avec de l'ocytocine (j'en ai eu en perf pour un accouchement, j'ai pas senti de différence), je regarde dans les yeux en toute confiance, c'est peut-être pas un bon plan.
Mon père, très probablement dans le même état que moi, ( "soigné" au mercure pendant 15 ans, ceci explique peut-être cela), m'a regardé dans les yeux parfois, et j'avais l'impression qu'il voulait voir loin, trop loin, il ne cherchait pas l'affrontement, mais à se faire comprendre, n'empêche que le malaise était créé et qu'on a peut-être de bonnes raisons instinctives d'éviter ça.

[Jean]

Il y a eu une petite discussion à ce sujet aux "Regards Croisés" à Brest, avec l'hypothèse que les raisons à l'origine de l'évitement du regard peuvent être diamétralement opposées chez les autistes (pour certains, indifférence - pour d'autres, trop plein de sensations à éviter).

[manu]

Si on dissèque un peut le "trop plein de sensation a éviter", moi j'y verrais bien : besoin de contact (comme tout le monde) + contact impossible (pas comme tout le monde) + douleur pas rigolo + tranquille en évitant faute de mieux.
Si on éscagace suffisamment le bordel qui coince déjà on en arrive a déconnexion indifférence.
C'est un peut pour ça que ça m'inquiète moi l'ocytocine, ça rend le contact plus désirable, mais ça répare pas l'impossibilité.

[jakesbian]

l'ocytocine a plusieurs fonctions:
- pour l'accouchement, l'inhibition des muscles lisses;
- pour ce qui nous intéresse, contrer l'effet de l'adrénaline, par exemple en cas de trac, de stress; c'est dans ce sens que l'inhalateur peut être très intéressant et très pratique;

là où il faut être vigilant est que le corps s'habitue à cet apport au lieu de le sécréter lui même... et qu'il en ressente un besoin systématique, voir qu'au bout du compte ne fasse plus d'effet;

tout simplement se dire comme les antibiotiques, l'ocytocine ne doit pas être automatique.

[Jean]

Le communiqué du CNRS

Autisme : l'administration d'ocytocine améliore le comportement social des patients
L'autisme est une maladie caractérisée par des difficultés à communiquer efficacement avec l'entourage et à développer des liens sociaux. L'équipe du Centre de neuroscience cognitive (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1)), dirigée par Angela Sirigu, montre que l'administration intranasale d'ocytocine, une hormone connue pour son rôle dans l'attachement maternel et le lien social, améliore significativement les capacités des patients autistes à interagir avec les autres personnes. Pour ce faire, les chercheurs ont administré de l'ocytocine à 13 patients autistes puis ils ont observé le comportement social des patients pendant des jeux de balle et des tests visuels de reconnaissance de visages exprimant différents sentiments. Leurs résultats, publiés dans PNAS le 15 février 2010, montrent ainsi le potentiel thérapeutique de l'ocytocine pour traiter les troubles sociaux dont souffrent les patients autistes.

L'ocytocine est une hormone qui favorise l'accouchement et la lactation. Elle joue un rôle crucial dans le renforcement des comportements sociaux et émotionnels. De précédentes études qui ont mesurées le taux de cette hormone dans le sang des patients ont montré qu'elle était déficitaire chez les patients atteints d'autisme.
L'équipe d'Angela Sirigu du Centre de neuroscience cognitive à Lyon a donc fait l'hypothèse qu'une déficience de cette hormone pourrait être impliquée dans les problèmes sociaux des autistes. L'équipe, en collaboration avec le Dr Marion Leboyer de l'Hôpital Chenevier, à Créteil, a examiné si l'administration de l'ocytocine pouvait améliorer le comportement social de 13 patients souffrant d'autisme de haut niveau (HFA) ou du syndrome d'Asperger (SA). Dans ces deux formes d'autisme, les malades ont des aptitudes intellectuelles et linguistiques normales mais n'arrivent pas à s'engager spontanément dans des situations sociales. Ainsi au cours d'une conversation, les sujets dévient la tête et les yeux pour ne pas croiser le regard de l'autre.

Les chercheurs ont tout d'abord observé le comportement social des patients pendant qu'ils interagissaient avec trois personnes dans un jeu de balle. Trois profils étaient représentés : un joueur renvoyant toujours la balle au patient, un joueur ne renvoyant pas la balle au patient et enfin un joueur qui renvoyait indifféremment la balle au patient ou aux autres joueurs. A chaque fois que le patient recevait la balle, il gagnait une somme d'argent. Le jeu était recommencé 10 fois pour permettre au patient d'identifier les différents profils de ses partenaires et agir en conséquence. Sous placebo, les patients renvoyaient la balle indistinctement aux 3 partenaires. Au contraire, les patients traités par l'ocytocine discriminaient les différents profils et renvoyaient la balle au partenaire le plus coopérant.

Les chercheurs ont également mesuré le degré d'attention aux signaux sociaux des patients en leur faisant observer des séries de photos représentant des visages. Sous placebo, les patients regardent la bouche ou en dehors de la photo. Mais après avoir inhalé de l'ocytocine, les patients montrent un degré d'attention plus élevé aux stimuli faciaux : ils regardent les visages et on observe même une augmentation des regards portés précisément sur les yeux des visages photographiés.

Pendant ces tests, les chercheurs ont également contrôlé les effets comportementaux par des mesures physiologiques du taux d'ocytocine plasmatique avant et après la pulvérisation nasale.. Avant la pulvérisation nasale, le taux d'ocytocine était très bas. Après la prise d'ocytocine, le taux dans le plasma augmente.

Les résultats de ces tests montrent donc que l'administration d'ocytocine permet aux patients autistes de s'adapter au contexte social en identifiant des comportements différents parmi les membres de l'entourage et d'agir en conséquence en montrant plus de confiance envers les individus les plus coopérants. L'ocytocine diminue également la peur des autres et favorise le rapprochement social.

Cette étude est une des premières à démontrer un effet thérapeutique potentiel de l'ocytocine sur les déficiences sociales dans l'autisme. Certes, des variations interindividuelles sont retrouvées dans la réponse au traitement et les chercheurs reconnaissent l'importance et la nécessité de poursuivre ces travaux. Ils vont notamment étudier les effets à long terme de l'ocytocine sur l'amélioration des troubles de la vie quotidienne des patients autistes et son efficacité à un stade précoce de la maladie.

Références :
E Andari, J-R Duhamel, T Zalla, E Herbecht, M Leboyer, A Sirigu (2010) Promoting social behavior with oxytocin in high-functioning autism spectrum disorders, PNAS, in press.

On peut glaner quelques éléments supplémentaires dans :
http://www.medpagetoday.com/Neurology/Autism/18483

However, patients' attention following oxytocin was still more frequently directed away from the faces and eyes than in normal controls, the researchers indicated.

Sirigu and colleagues noted that the patients in the study had relatively low plasma oxytocin levels compared with the normal controls, even after the intranasal oxytocin treatment.

At baseline, mean plasma oxytocin levels were 1.08 pg/mL in patients compared with 7.28 pg/mL in the healthy controls (P<0.0001). Ten minutes after intransal oxytocin in the patients, their plasma levels were still only 2.66 pg/mL, the researchers indicated.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... autis.html

Angela Sirigu et ses collègues soulignent que tous les patients ne répondent pas de la même manière à l’ocytocine –certains n’y répondant pas du tout. De plus, pour un même individu, les effets de l’hormone peuvent être très marqués pour le jeu de balle et pas du tout pour le test de reconnaissance faciale.

et un résumé des recherches sur le sujet dans
Autisme Information Science - Blog d'information et de nouvelles scientifiques sur l'autisme.
http://autisme-info.blogspot.com/2010/0 ... rrait.html

Commentaire : Les résultats des études sur l’ocytocine montrent l’intérêt de l’utilisation de cette hormone pour développer les compétences sociales des personnes avec autisme. Il faudra cependant attendre encore un peu pour savoir si toutes les personnes avec autisme peuvent tirer bénéfice de l’inhalation d’ocytocine, quels sont les mécanismes qui atténuent le taux d’ocytocine dans le cerveau et est-ce irréversible, quels sont les protocoles a observer pour l’inhalation, quelle posologie, quelle durée d’action, quelle est la stabilité dans le temps des apprentissages sociaux travaillés sous ocytocine dès lors qu’on supprime le traitement, quelle est la nocivité du traitement, quelle est la posologie, etc.