Risques d'officialiser le diag a la MDPH
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Risques d'officialiser le diag a la MDPH
Me revoici avec une question, désolée de vous envahir cette semaine ave mes interrogations mais je suis sur le point de monter un dossier MDPH pour moi même et l'angoisse monte.
Est-ce que je risque quelque chose, genre services sociaux, si je me déclare Asperger a la MDPH avec statut adulte handicapé avec incapacité (demande aah) alors que j'ai des enfants (dont 2 sur le spectre) ?
Peut on estimer que je suis trop "handicapée" pour m'en occuper ?
Est-ce que ça peut jouer en ma défaveur ?
Genre en ce moment j'ai a faire avec un directeur d'école qui ne m'aime pas du tout (3 ans avec lui ou tout se passait bien puis du jour au le demain lors d'une réunion d'équipe éducative il me fait la misere... A n'y rien comprendre), j'ai peur que juste pour me faire du mal il déposé un signalement contre moi, et que si ça arrive, voyant que je suis adulte handicapée ils me retirent ipso facto mes enfants.
Je peux paraître paranoïaque mais on lit tellement d'horribles histoires de la part de familles touchées par l'autisme que je me méfie énormément.
Mais bon la sans l'AAH j'ai du mal a joindre les deux bouts tout en continuant les rééducations des enfants, et l'AAH me permettrait de suivre une thérapie adaptée avec un psychologue formé a l'asperger, ce qui n'est pas le cas dans le CMP ou je vais, j'ai l'impression d'y être observée comme un animal de laboratoire, ils apprennent + de moi qu'ils ne m'aident puisqu'ils ne me comprennent pas
Est-ce que je risque quelque chose, genre services sociaux, si je me déclare Asperger a la MDPH avec statut adulte handicapé avec incapacité (demande aah) alors que j'ai des enfants (dont 2 sur le spectre) ?
Peut on estimer que je suis trop "handicapée" pour m'en occuper ?
Est-ce que ça peut jouer en ma défaveur ?
Genre en ce moment j'ai a faire avec un directeur d'école qui ne m'aime pas du tout (3 ans avec lui ou tout se passait bien puis du jour au le demain lors d'une réunion d'équipe éducative il me fait la misere... A n'y rien comprendre), j'ai peur que juste pour me faire du mal il déposé un signalement contre moi, et que si ça arrive, voyant que je suis adulte handicapée ils me retirent ipso facto mes enfants.
Je peux paraître paranoïaque mais on lit tellement d'horribles histoires de la part de familles touchées par l'autisme que je me méfie énormément.
Mais bon la sans l'AAH j'ai du mal a joindre les deux bouts tout en continuant les rééducations des enfants, et l'AAH me permettrait de suivre une thérapie adaptée avec un psychologue formé a l'asperger, ce qui n'est pas le cas dans le CMP ou je vais, j'ai l'impression d'y être observée comme un animal de laboratoire, ils apprennent + de moi qu'ils ne m'aident puisqu'ils ne me comprennent pas
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
Ne t'excuse pas d'intervenir : tes questions correspondent à des situations qui ne sont pas exceptionnelles, et en intervenant sur le forum public, tu permets à toutes les personnes qui pourraient concernées d'y avoir accès.
L'équipe de modération souhaite seulement que les éléments publiés sur le forum ne permettent pas trop facilement une identification.
Nous souhaitons aussi que chacun aille se présenter dans la section "présentations" (non publique). Il faut comprendre que les motivations de l'inscription sur le forum inscrites dans le profil ne sont pas consultées par la plupart des participants, et que son objectif est uniquement d'être un filtre anti-spam - ce qui n'empêche pas qu'il donne des informations, et que les modérateurs consultent systématiquement le profil.
Il est vraisemblable que la MDPH t'accordera un taux de handicap compris entre 50% et moins de 80%.
Ce taux est déterminé en fonction d'un guide barème.
Mais pour t'attribuer l'AAH, la commission de la MDPH (CDAPH) doit décider de savoir si tuas une réduction substantielle et durable pour l'accès à l'emploi, suivant des critères définis par un décret et présentés dans une circulaire.
Ces critères portent exclusivement sur l'emploi - et pas du tout sur l'autonomie de vie, et a fortiori sur les capacités à éduquer un enfant.
J'ai posé la question cette semaine à l'occasion d'une réunion de la CDAPH à laquelle je participe, pour savoir si ma MDPH faisait des signalements d'informations préoccupantes (c'est le terme) à la justice ou au Conseil départemental. La réponse qui 'a été apportée, c'était que c'était extrêmement rare, et que les signalements étaient en général faits par l'école.
Il y a d'autre part un début de prise de conscience sur cette question, à travers "l'affaire Rachel", ses répercussions nationales et internationales, et un rapport du défenseur des droits.
Nous avons déjà eu l'occasion de résoudre des problèmes de ce type, grâce au CRA, mais aussi en intervenant au niveau politique auprès du Conseil Départemental (général à l'époque).
Je comprends ton inquiétude - ce n'est pas de la paranoïa, il y a une réalité derrière -, mais je pense que cela ne doit pas te freiner dans ta demande d'AAH. Il faut surtout ne pas rester isolé, et de se faire appuyer vite par une association dès qu'un problème surgit.
Le seul cas de figure où je me pose la question d'un diagnostic officiel (pas de la demande d'AAH), c'est pour l'accès à l'assurance décès-invalidité pour un crédit bancaire.
L'équipe de modération souhaite seulement que les éléments publiés sur le forum ne permettent pas trop facilement une identification.
Nous souhaitons aussi que chacun aille se présenter dans la section "présentations" (non publique). Il faut comprendre que les motivations de l'inscription sur le forum inscrites dans le profil ne sont pas consultées par la plupart des participants, et que son objectif est uniquement d'être un filtre anti-spam - ce qui n'empêche pas qu'il donne des informations, et que les modérateurs consultent systématiquement le profil.
Il est vraisemblable que la MDPH t'accordera un taux de handicap compris entre 50% et moins de 80%.
Ce taux est déterminé en fonction d'un guide barème.
Mais pour t'attribuer l'AAH, la commission de la MDPH (CDAPH) doit décider de savoir si tuas une réduction substantielle et durable pour l'accès à l'emploi, suivant des critères définis par un décret et présentés dans une circulaire.
Ces critères portent exclusivement sur l'emploi - et pas du tout sur l'autonomie de vie, et a fortiori sur les capacités à éduquer un enfant.
J'ai posé la question cette semaine à l'occasion d'une réunion de la CDAPH à laquelle je participe, pour savoir si ma MDPH faisait des signalements d'informations préoccupantes (c'est le terme) à la justice ou au Conseil départemental. La réponse qui 'a été apportée, c'était que c'était extrêmement rare, et que les signalements étaient en général faits par l'école.
Il y a d'autre part un début de prise de conscience sur cette question, à travers "l'affaire Rachel", ses répercussions nationales et internationales, et un rapport du défenseur des droits.
Nous avons déjà eu l'occasion de résoudre des problèmes de ce type, grâce au CRA, mais aussi en intervenant au niveau politique auprès du Conseil Départemental (général à l'époque).
Je comprends ton inquiétude - ce n'est pas de la paranoïa, il y a une réalité derrière -, mais je pense que cela ne doit pas te freiner dans ta demande d'AAH. Il faut surtout ne pas rester isolé, et de se faire appuyer vite par une association dès qu'un problème surgit.
Le seul cas de figure où je me pose la question d'un diagnostic officiel (pas de la demande d'AAH), c'est pour l'accès à l'assurance décès-invalidité pour un crédit bancaire.
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
Pour avoir un financement en tant que tel de cette thérapie, il faudrait que tu remplisses personnellement les conditions d'éligibilité à la PCH, ce qui est une autre paire de manches.Leona a écrit :Mais bon la sans l'AAH j'ai du mal a joindre les deux bouts tout en continuant les rééducations des enfants, et l'AAH me permettrait de suivre une thérapie adaptée avec un psychologue formé a l'asperger, ce qui n'est pas le cas dans le CMP ou je vais, j'ai l'impression d'y être observée comme un animal de laboratoire, ils apprennent + de moi qu'ils ne m'aident puisqu'ils ne me comprennent pas
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
La question que tu soulèves est une question que je me pose depuis le début, et ça me fait peur aussi. Sauf que je n'avais jamais osé demander.Jean a écrit :en intervenant sur le forum public, tu permets à toutes les personnes qui pourraient concernées d'y avoir accès.
Merci, donc!
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
edit: sorti 2 fois
Modifié en dernier par misty le vendredi 18 décembre 2015 à 15:20, modifié 1 fois.
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
Partager ses témoignages d'expériences sur la voie publique est un geste d'altruisme.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
Je me suis posée la même question, ayant mes enfants en alternance, et si mon ex mari pouvait l'utiliser contre moi.
Je me demandais moi aussi comment c'était inscrit dans notre dossier médical, avant et après la MDPH, et si cela pouvait entrer en compte si l'on fait une demande de prêt par exemple, est-ce que c'est une information que ces organismes ont, est-ce invalidant ?
En ce qui me concerne ces préoccupations ce sont plus d'actualité comme je n'ai pas été diagnostiquée Asperger, mais c'est vrai qu'on peut se poser la question...
Je me demandais moi aussi comment c'était inscrit dans notre dossier médical, avant et après la MDPH, et si cela pouvait entrer en compte si l'on fait une demande de prêt par exemple, est-ce que c'est une information que ces organismes ont, est-ce invalidant ?
En ce qui me concerne ces préoccupations ce sont plus d'actualité comme je n'ai pas été diagnostiquée Asperger, mais c'est vrai qu'on peut se poser la question...
Femme TSA sans déficience mentale, diagnostiquée en 2023 à 43 ans
2015 : CRA incompétent, 0 bilan
Juillet 2023 : évaluation psychométrique du développement cognitif par une psy libérale sensibilisée aux particularités des femmes adultes autistes
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
Merci pour ton post et à Jean, il sert à beaucoup d'entre nous finalement
3 enfants : mon aîné de 19 ans, une petite de 8 ans et loulou, 11 ans diagnostiqué par le CRA, TSA et plus particulièrement Asperger le 02/06/2016.
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
Le dossier médical reste notre propriété, et personne ne peut en disposer à notre place.carpediem_etc a écrit :Je me demandais moi aussi comment c'était inscrit dans notre dossier médical, avant et après la MDPH, et si cela pouvait entrer en compte si l'on fait une demande de prêt par exemple, est-ce que c'est une information que ces organismes ont, est-ce invalidant ?
Cependant, quand on fait une assurance, on répond à un questionnaire sur l'honneur. Suivant la façon dont les questions sont posées, il pourrait y avoir problème ensuite en cas d’invalidité résultant d’une "pathologie" connue au moment de la signature du contrat et non signalée.
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
J'ai la même peur. Surtout que le père de ma fille a demandé une expertise psychiatrique quand on est passés au tribunal (il ne l'a pas eue, n'avait même pas d'avocat, mais ça éclaire un peu sur sa mentalité... )carpediem a écrit :et si mon ex mari pouvait l'utiliser contre moi.
Mais dans le cas de la RQTH, l'employeur est informé, non? Le motif est dévoilé?Jean a écrit :Le dossier médical reste notre propriété, et personne ne peut en disposer à notre place.
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
Misty, l'employeur n'est informé d'une RQTH que quand tu le lui dis. Ce n'est pas automatique.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
Je précise que même si l'employeur est informé de la RQTH, il n'a pas connaissance du diagnostic.
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
Merci Jean, c'est ça qui me préoccupait (notamment dans le cas du contrat aidé si je me décide à faire ma demande).
Toutefois, ma psychiatre m'a expliqué que dans les faits, surtout en cas de handicap "invisible", il faudrait que je m'attende à des questions (si je pars sur la RQTH), donc à savoir les gérer.
Est-on obligé de répondre? Y a-t-il un "droit de réserve"?
Toutefois, ma psychiatre m'a expliqué que dans les faits, surtout en cas de handicap "invisible", il faudrait que je m'attende à des questions (si je pars sur la RQTH), donc à savoir les gérer.
Est-on obligé de répondre? Y a-t-il un "droit de réserve"?
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
Oui, il faut s'attendre à des questions ... ou pire, à l'absence de questions. Car s'il s'il n'y a pas de questions exprimées, l'employeur restera sur une insatisfaction : il ne sait pas. Et l'ignorance fait peur.
Il faut donc être capable de répondre aux questions, mais aussi de les anticiper, si elles ne viennent pas.
Les recommandations habituelles des spécialistes - notamment le réseau Cap Emploi - recommandent de parler du handicap sous l'angle des adaptations nécessaires ou envisageables, sans parler du diagnostic.
Je suis un peu sceptique, dans la mesure où cette technique peut ne pas être suffisante en cas de TED.
Il est utile d'être prêt(e) cependant à donner des indications correspondant à ce qu'on sait : éviter les néons, sensibilité aux bruits, précision des consignes, privilégier l'écrit etc ...
La sanction du refus de répondre est la plupart du temps le refus d'embauche, qui n'a pas besoin d'être motivé.
Du côté du médecin du travail, il n'y a pas obligation de faire connaître la RQTH non plus. Si vous communiquez le diagnostic au médecin du travail, il a interdiction d'en parler à l'entreprise - sauf votre accord explicite, bien sûr.
Il faut donc être capable de répondre aux questions, mais aussi de les anticiper, si elles ne viennent pas.
Les recommandations habituelles des spécialistes - notamment le réseau Cap Emploi - recommandent de parler du handicap sous l'angle des adaptations nécessaires ou envisageables, sans parler du diagnostic.
Je suis un peu sceptique, dans la mesure où cette technique peut ne pas être suffisante en cas de TED.
Il est utile d'être prêt(e) cependant à donner des indications correspondant à ce qu'on sait : éviter les néons, sensibilité aux bruits, précision des consignes, privilégier l'écrit etc ...
Non seulement le candidat n'est pas obligé de répondre, mais l'employeur n'a pas le droit de poser des questions sur le handicap de la personne, son état de santé etc ... car il ne peut fonder sa décision sur le handicap (discrimination). Mais c'est un principe très virtuel [angélique], dont l'application est difficile. L'employeur n'a pas besoin de connaître le handicap, car c'est le médecin du travail qui devra lui dire, en fonction des informations qu'il aura reçues de l'intéressé, si le salarié est apte au travail dans l'entreprise et/ou des aménagements du poste sont nécessaires.Est-on obligé de répondre? Y a-t-il un "droit de réserve"?
La sanction du refus de répondre est la plupart du temps le refus d'embauche, qui n'a pas besoin d'être motivé.
Du côté du médecin du travail, il n'y a pas obligation de faire connaître la RQTH non plus. Si vous communiquez le diagnostic au médecin du travail, il a interdiction d'en parler à l'entreprise - sauf votre accord explicite, bien sûr.
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Re: Risques d'officialiser le diag a la MDPH
Merci beaucoup pour tes explications, que je trouve très claires!
Elle pense (d'après ce que je lui ai dit et les éléments qu'elle a) que le fait de devoir m'exprimer au sujet de mes difficultés serait déjà en soi un grand facteur de stress pour moi. Ce qui est assez absurde dans le cadre d'une éventuelle RQTH pour TAG ou phobie sociale par exemple (en l'absence d'autre diag officiel). Et un diag de TSA n'y changerait probablement rien.
Après, mon cas est peut-être particulier et un peu extrême (dans la mesure où on en est à devoir envisager notamment une TCC avant démarches diag et RQTH, pour me faciliter l'accès à ces 2 choses, ou plutôt à leurs conséquences dans le cas de la RQTH)
Mais tout ça mis à part, c'est évidemment une bonne chose que ça existe puisque je pense que dans la majorité des cas c'est précieux et vraiment indispensable.
Ma psychiatre est très sceptique aussi, mais je ne sais pas si c'est pour les mêmes raisons que toi...Les recommandations habituelles des spécialistes - notamment le réseau Cap Emploi - recommandent de parler du handicap sous l'angle des adaptations nécessaires ou envisageables, sans parler du diagnostic.
Je suis un peu sceptique, dans la mesure où cette technique peut ne pas être suffisante en cas de TED.
Il est utile d'être prêt(e) cependant à donner des indications correspondant à ce qu'on sait : éviter les néons, sensibilité aux bruits, précision des consignes, privilégier l'écrit etc ...
Elle pense (d'après ce que je lui ai dit et les éléments qu'elle a) que le fait de devoir m'exprimer au sujet de mes difficultés serait déjà en soi un grand facteur de stress pour moi. Ce qui est assez absurde dans le cadre d'une éventuelle RQTH pour TAG ou phobie sociale par exemple (en l'absence d'autre diag officiel). Et un diag de TSA n'y changerait probablement rien.
Après, mon cas est peut-être particulier et un peu extrême (dans la mesure où on en est à devoir envisager notamment une TCC avant démarches diag et RQTH, pour me faciliter l'accès à ces 2 choses, ou plutôt à leurs conséquences dans le cas de la RQTH)
Mais tout ça mis à part, c'est évidemment une bonne chose que ça existe puisque je pense que dans la majorité des cas c'est précieux et vraiment indispensable.
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