En me baladant sur Facebook, j'ai trouvé beaucoup de parents avec des opinions très "droitières", dont un monomaniaque très engagé au sein de la Manif pour Tous. Souvent, malgré leurs propres dénégations, ils n'arrivent pas, en réalité, à accepter la différence de leur enfant. Ils le voient davantage comme "leur enfant" (et ils ont envie qu'il s'en sorte et c'est bien normal, mais contre les autres et contre le monde extérieur) que comme un être unique à part entière.Flower a écrit : Après, j'ai du mal à comprendre qu'on puisse voter FN quand on a un enfant "différent"...
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
@Anty: C'est surtout que je ne ferais pas confiance au FN pour mener une politique envers les personnes handicapées qui permette d'améliorer réellement leur situation, plutôt au contraire. Du coup, cela me semble paradoxal de voter pour ce parti si on a un enfant handicapé.
@Freeshost: Le problème, ce n'est pas tellement la consommation d'énergie des particuliers, mais de l'industrie. Puis les éoliennes prennent de la place, font du bruit et représentent parfois un danger pour les animaux, les panneaux solaires sont un peu compliqués à produire et encore plus compliqués à détruire, parce qu'ils contiennent des composantes dangereuses... Tout cela n'est pas si simple. Il faut faire encore beaucoup de recherche dans ce domaine pour trouver des vraies solutions durables. Mais il serait grand-temps de s'y mettre aussi!
@Freeshost: Le problème, ce n'est pas tellement la consommation d'énergie des particuliers, mais de l'industrie. Puis les éoliennes prennent de la place, font du bruit et représentent parfois un danger pour les animaux, les panneaux solaires sont un peu compliqués à produire et encore plus compliqués à détruire, parce qu'ils contiennent des composantes dangereuses... Tout cela n'est pas si simple. Il faut faire encore beaucoup de recherche dans ce domaine pour trouver des vraies solutions durables. Mais il serait grand-temps de s'y mettre aussi!
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
Ca me semble un sujet intéressant (et politique) que le comparatif des différents programmes des formations politiques en terme de handicap (voire d'autisme).
Assez étonnament, c'était le programme du "petit nerveux" qui me parlait le plus lors de la dernière élection avec un package de propositions assez important pour englober la question (et chercher les voix de tous les électeurs).
Je pense même qu'au delà des questions de personnes, il y a des différences fondamentales de position sur la question entre les deux grands partis, j'avais pas vraiment trouvé d'info chez les autres (sauf les habituelles constatations qu'il y a un problème ou du yakafokon trouver les solutions et l'argent).
Assez étonnament, c'était le programme du "petit nerveux" qui me parlait le plus lors de la dernière élection avec un package de propositions assez important pour englober la question (et chercher les voix de tous les électeurs).
Je pense même qu'au delà des questions de personnes, il y a des différences fondamentales de position sur la question entre les deux grands partis, j'avais pas vraiment trouvé d'info chez les autres (sauf les habituelles constatations qu'il y a un problème ou du yakafokon trouver les solutions et l'argent).
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Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
Au contraire, je n'avais pas l'impression qu'il y ait beaucoup de différences entre les deux grands partis sur cette question, qui a de toute façon été reléguée à l'arrière-plan.Benoit a écrit :
Assez étonnament, c'était le programme du "petit nerveux" qui me parlait le plus lors de la dernière élection avec un package de propositions assez important pour englober la question (et chercher les voix de tous les électeurs).
Je pense même qu'au delà des questions de personnes, il y a des différences fondamentales de position sur la question entre les deux grands partis, j'avais pas vraiment trouvé d'info chez les autres (sauf les habituelles constatations qu'il y a un problème ou du yakafokon trouver les solutions et l'argent).
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
Certes, rien n'est parfait, ni même l'énergie hydraulique ou l'énergie géothermique. Mais c'est mieux que les énergies fossiles et nucléaires, il me semble.Flower a écrit :@Freeshost: Le problème, ce n'est pas tellement la consommation d'énergie des particuliers, mais de l'industrie. Puis les éoliennes prennent de la place, font du bruit et représentent parfois un danger pour les animaux, les panneaux solaires sont un peu compliqués à produire et encore plus compliqués à détruire, parce qu'ils contiennent des composantes dangereuses... Tout cela n'est pas si simple. Il faut faire encore beaucoup de recherche dans ce domaine pour trouver des vraies solutions durables. Mais il serait grand-temps de s'y mettre aussi!
Au lieu de chercher toutes les excuses pour le statu quo, cherchons toutes les excuses pour le changement.
Modifié en dernier par freeshost le dimanche 1 octobre 2017 à 16:12, modifié 1 fois.
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
Olivier Roy : « Le djihadisme est une révolte générationnelle et nihiliste »Tugdual a écrit :Cet excellent article du Monde n'est hélas plus en accès libreJean a écrit :Dans un article récent ("Le Monde" ou Mediapart) - peut-être d'Olivier Roy, il est expliqué que ce sont des jeunes de la 2ème génération ou des convertis qui sont concernés par la radicalisation djihadiste.
LE MONDE | 24.11.2015 à 06h44 • Mis à jour le 26.11.2015 à 12h28
Un dessin affiché à Bordeaux montre un djihadiste demandant : "Tu connais le Coran ?". L'autre lui répondant : "Le quoi ?"
Par Olivier Roy, politologue spécialiste de l’islam
La France en guerre ! Peut-être. Mais contre qui ou contre quoi ? Daech n’envoie pas des Syriens commettre des attentats en France pour dissuader le gouvernement français de le bombarder. Daech puise dans un réservoir de jeunes Français radicalisés qui, quoi qu’il arrive au Moyen-Orient, sont déjà entrés en dissidence et cherchent une cause, un label, un grand récit pour y apposer la signature sanglante de leur révolte personnelle. L’écrasement de Daech ne changera rien à cette révolte.
Le ralliement de ces jeunes à Daech est opportuniste : hier, ils étaient avec Al-Qaida, avant-hier (1995), ils se faisaient sous-traitants du GIA algérien ou pratiquaient, de la Bosnie à l’Afghanistan en passant par la Tchétchénie, leur petit nomadisme du djihad individuel (comme le « gang de Roubaix »). Et demain, ils se battront sous une autre bannière, à moins que la mort en action, l’âge ou la désillusion ne vident leurs rangs comme ce fut le cas de l’ultragauche des années 1970.
Lire aussi : Après les attentats, les intellectuels pensent la riposte
Il n’y a pas de troisième, quatrième ou énième génération de djihadistes. Depuis 1996, nous sommes confrontés à un phénomène très stable : la radicalisation de deux catégories de jeunes Français, à savoir des « deuxième génération » musulmans et des convertis « de souche ».
Le problème essentiel pour la France n’est donc pas le califat du désert syrien, qui s’évaporera tôt ou tard comme un vieux mirage devenu cauchemar, le problème, c’est la révolte de ces jeunes. Et la vraie question est de savoir ce que représentent ces jeunes, s’ils sont l’avant-garde d’une guerre à venir ou au contraire les ratés d’un borborygme de l’Histoire.
Quelques milliers sur plusieurs millions
Deux lectures aujourd’hui dominent la scène et structurent les débats télévisés ou les pages opinions des journaux : en gros, l’explication culturaliste et l’explication tiers-mondiste. La première met en avant la récurrente et lancinante guerre des civilisations : la révolte de jeunes musulmans montre à quel point l’islam ne peut s’intégrer, du moins tant qu’une réforme théologique n’aura pas radié du Coran l’appel au djihad.
La seconde évoque avec constance la souffrance postcoloniale, l’identification des jeunes à la cause palestinienne, leur rejet des interventions occidentales au Moyen-Orient et leur exclusion d’une société française raciste et islamophobe ; bref, la vieille antienne : tant qu’on n’aura pas résolu le conflit israélo-palestinien, nous connaîtrons la révolte.
Mais les deux explications butent sur le même problème : si les causes de la radicalisation étaient structurelles, alors pourquoi ne touche-t-elle qu’une frange minime et très circonscrite de ceux qui peuvent se dire musulmans en France ? Quelques milliers sur plusieurs millions.
Car ces jeunes radicaux sont identifiés ! Tous les terroristes qui sont passés à l’action avaient leur fameuse fiche « S ». Je n’entre pas ici dans la question de la prévention, je remarque simplement que l’information est là et accessible. Alors regardons qui ils sont et essayons d’en tirer des conclusions.
Islamisation de la radicalité
Presque tous les djihadistes français appartiennent à deux catégories très précises : ils sont soit des « deuxième génération », nés ou venus enfants en France, soit des convertis (dont le nombre augmente avec le temps, mais qui constituaient déjà 25 % des radicaux à la fin des années 1990). Ce qui veut dire que, parmi les radicaux, il n’y a guère de « première génération » (même immigré récent), mais surtout pas de « troisième génération ».
Or cette dernière catégorie existe et s’accroît : les immigrés marocains des années 1970 sont grands-pères et on ne trouve pas leurs petits-enfants parmi les terroristes. Et pourquoi des convertis qui n’ont jamais souffert du racisme veulent-ils brusquement venger l’humiliation subie par les musulmans ? Surtout que beaucoup de convertis viennent des campagnes françaises, comme Maxime Hauchard, et ont peu de raisons de s’identifier à une communauté musulmane qui n’a pour eux qu’une existence virtuelle. Bref, ce n’est pas la « révolte de l’islam » ou celle des « musulmans », mais un problème précis concernant deux catégories de jeunes, originaires de l’immigration en majorité, mais aussi Français « de souche ». Il ne s’agit pas de la radicalisation de l’islam, mais de l’islamisation de la radicalité.
Qu’y a-t-il de commun entre les « deuxième génération » et les convertis ? Il s’agit d’abord d’une révolte générationnelle : les deux rompent avec leurs parents, ou plus exactement avec ce que leurs parents représentent en termes de culture et de religion. Les « deuxième génération » n’adhèrent jamais à l’islam de leurs parents, ils ne représentent jamais une tradition qui se révolterait contre l’occidentalisation. Ils sont occidentalisés, ils parlent mieux le français que leurs parents. Tous ont partagé la culture « jeune » de leur génération, ils ont bu de l’alcool, fumé du shit, dragué les filles en boîte de nuit. Une grande partie d’entre eux a fait un passage en prison. Et puis un beau matin, ils se sont (re)convertis, en choisissant l’islam salafiste, c’est-à-dire un islam qui rejette le concept de culture, un islam de la norme qui leur permet de se reconstruire tout seuls. Car ils ne veulent ni de la culture de leurs parents ni d’une culture « occidentale », devenues symboles de leur haine de soi.
La clé de la révolte, c’est d’abord l’absence de transmission d’une religion insérée culturellement. C’est un problème qui ne concerne ni les « première génération », porteurs de l’islam culturel du pays d’origine, mais qui n’ont pas su le transmettre, ni les « troisième génération », qui parlent français avec leurs parents et ont grâce à eux une familiarité avec les modes d’expression de l’islam dans la société française : même si cela peut être conflictuel, c’est « dicible ». Si on trouve beaucoup moins de Turcs que de Maghrébins dans les mouvements radicaux, c’est sans doute que, pour les Turcs, la transition a pu être assurée, car l’Etat turc a pris en charge la transmission en envoyant instituteurs et imams (ce qui pose d’autres problèmes, mais permet d’esquiver l’adhésion au salafisme et à la violence).
Des jeunes en rupture de ban
Les jeunes convertis par définition adhèrent, quant à eux, à la « pure » religion, le compromis culturel ne les intéresse pas (rien à voir avec les générations antérieures qui se convertissaient au soufisme) ; ils retrouvent ici la deuxième génération dans l’adhésion à un « islam de rupture », rupture générationnelle, rupture culturelle, et enfin rupture politique. Bref, rien ne sert de leur offrir un « islam modéré », c’est la radicalité qui les attire par définition. Le salafisme n’est pas seulement une question de prédication financée par l’Arabie saoudite, c’est bien le produit qui convient à des jeunes en rupture de ban.
Du coup, et c’est la grande différence avec les cas de jeunes Palestiniens qui se lancent dans les formes diverses d’intifada, les parents musulmans des radicaux français ne comprennent pas la révolte de leur progéniture. De plus en plus, comme les parents des convertis, ils essaient d’empêcher la radicalisation de leurs enfants : ils appellent la police, ils vont en Turquie pour tenter de les ramener, ils craignent, à juste titre, que les aînés radicalisés n’entraînent les plus jeunes. Bref, loin d’être le symbole d’une radicalisation des populations musulmanes, les djihadistes font exploser la fracture générationnelle, c’est-à-dire tout simplement la famille.
En rupture avec leur famille, les djihadistes sont aussi en marge des communautés musulmanes : ils n’ont presque jamais un passé de piété et de pratique religieuse, au contraire. Les articles des journalistes se ressemblent étonnamment : après chaque attentat, on va enquêter dans l’entourage du meurtrier, et partout c’est « l’effet surprise : « On ne comprend pas, c’était un gentil garçon (variante : “Un simple petit délinquant”), il ne pratiquait pas, il buvait, il fumait des joints, il fréquentait les filles… Ah oui, c’est vrai, il y a quelques mois il a bizarrement changé, il s’est laissé pousser la barbe et a commencé à nous saouler avec la religion. » Pour la version féminine, voir la pléthore d’articles concernant Hasna Aït Boulahcen, « Miss Djihad Frivole ».
Inutile ici d’évoquer la taqiya, ou dissimulation, car une fois born again, les jeunes ne se cachent pas et étalent leur nouvelle conviction sur Facebook. Ils exhibent alors leur nouveau moi tout-puissant, leur volonté de revanche sur une frustration rentrée, leur jouissance de la nouvelle toute-puissance que leur donnent leur volonté de tuer et leur fascination pour leur propre mort. La violence à laquelle ils adhèrent est une violence moderne, ils tuent comme les tueurs de masse le font en Amérique ou Breivik en Norvège, froidement et tranquillement. Nihilisme et orgueil sont ici profondément liés.
Cet individualisme forcené se retrouve dans leur isolement par rapport aux communautés musulmanes. Peu d’entre eux fréquentaient une mosquée. Leurs éventuels imams sont souvent autoproclamés. Leur radicalisation se fait autour d’un imaginaire du héros, de la violence et de la mort, pas de la charia ou de l’utopie. En Syrie, ils ne font que la guerre : aucun ne s’intègre ou ne s’intéresse à la société civile. Et s’ils s’attribuent des esclaves sexuelles ou recrutent de jeunes femmes sur Internet pour en faire des épouses de futurs martyrs, c’est bien qu’ils n’ont aucune intégration sociale dans les sociétés musulmanes qu’ils prétendent défendre. Ils sont plus nihilistes qu’utopistes.
Aucun ne s’intéresse à la théologie
Si certains sont passés par le Tabligh (société de prédication fondamentaliste musulmane), aucun n’a fréquenté les Frères musulmans (Union des organistions islamiques de France), aucun n’a milité dans un mouvement politique, à commencer par les mouvements propalestiniens. Aucun n’a eu de pratiques « communautaires » : assurer des repas de fin de ramadan, prêcher dans les mosquées, dans la rue en faisant du porte-à-porte. Aucun n’a fait de sérieuses études religieuses. Aucun ne s’intéresse à la théologie, ni même à la nature du djihad ou à celle de l’Etat islamique.
Ils se radicalisent autour d’un petit groupe de « copains » qui se sont rencontrés dans un lieu particulier (quartier, prison, club de sport) ; ils recréent une « famille », une fraternité. Il y a un schéma important que personne n’a étudié : la fraternité est souvent biologique. On trouve très régulièrement une paire de « frangins », qui passent à l’action ensemble (les frères Kouachi et Abdeslam, Abdelhamid Abaaoud qui « kidnappe » son petit frère, les frères Clain qui se sont convertis ensemble, sans parler des frères Tsarnaev, auteurs de l’attentat de Boston en avril 2013). Comme si radicaliser la fratrie (sœurs incluses) était un moyen de souligner la dimension générationnelle et la rupture avec les parents.
La cellule s’efforce de créer des liens affectifs entre ses membres : on épouse souvent la sœur de son frère d’armes. Les cellules djihadistes ne ressemblent pas à celles des mouvements radicaux d’inspiration marxiste ou nationaliste (FLN algérien, IRA ou ETA). Fondées sur des liens personnels, elles sont plus imperméables à l’infiltration.
Les terroristes ne sont donc pas l’expression d’une radicalisation de la population musulmane, mais reflètent une révolte générationnelle qui touche une catégorie précise de jeunes.
Pourquoi l’islam ? Pour la deuxième génération, c’est évident : ils reprennent à leur compte une identité que leurs parents ont, à leurs yeux, galvaudée : ils sont « plus musulmans que les musulmans » et en particulier que leurs parents. L’énergie qu’ils mettent à reconvertir leurs parents (en vain) est significative, mais montre à quel point ils sont sur une autre planète (tous les parents ont un récit à faire de ces échanges). Quant aux convertis, ils choisissent l’islam parce qu’il n’y a que ça sur le marché de la révolte radicale. Rejoindre Daech, c’est la certitude de terroriser.
Olivier Roy est professeur à l’Institut universitaire européen de Florence (Italie), où il dirige le Programme méditerranéen. Politologue, spécialiste de l’islam, il est notamment l’auteur de La Sainte Ignorance (Seuil, 2008), En quête de l’Orient perdu (Seuil, 2014) et de La Peur de l’islam (Ed. de l’Aube/Le Monde, 92 pages, 11 euros), recueil de ses principales interventions dans Le Monde du 11 septembre 2001 à janvier 2014.
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
Ils restent en tout cas suffisamment différents du FN.freeshost a écrit :Oui, c'est vrai. Ils ont changé de nom. Mais de mentalité, je ne sais pas.
Pour le FN, voir l'article assez terrifiant :
Le mythe de la dédiabolisation du FN - Nonna Mayer
"Quoi qu’en dise sa présidente, le Front National n’a jamais cessé d’être raciste et xénophobe, à en juger par l’opinion de ses adhérents et sympathisants. C’est ce que montre le sondage annuel effectué pour la Commission nationale consultative des droits de l’homme."
Pourquoi le pluriel ? Si on en trouve un ...freeshost a écrit :Quels partis sont pour encourager la neurodiversité ?
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
Si on en trouve plusieurs, c'est encore mieux.
On peut choisir alors le parti qui répond à cette attente ainsi qu'à d'autres (l'encouragement aux logiciels libres, l'encouragement aux énergies renouvelables, etc.).
Remarquez que je ne suis pas pour la fronde nationale. Je préfère la neurodiversité (comprenant la diversité culturelle, le plurilinguisme, etc.).
On peut se demander si les politiciens actuels en France n'en font pas assez pour réduire le chômage (et autres inégalités socio-économiques) ou si cela dépasse leurs compétences. (La France moins forte, du point de vue de la concurrence internationale ?)
On peut choisir alors le parti qui répond à cette attente ainsi qu'à d'autres (l'encouragement aux logiciels libres, l'encouragement aux énergies renouvelables, etc.).
Remarquez que je ne suis pas pour la fronde nationale. Je préfère la neurodiversité (comprenant la diversité culturelle, le plurilinguisme, etc.).
On peut se demander si les politiciens actuels en France n'en font pas assez pour réduire le chômage (et autres inégalités socio-économiques) ou si cela dépasse leurs compétences. (La France moins forte, du point de vue de la concurrence internationale ?)
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
C'est bête de le dessiner de façon humoristique alors que c'est effectivement une des intentions des gars (les dirigeants, pas les débiles qui s'en réclament).
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
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Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
Allons, allons, n'aimes-tu pas la liberté d'humour des dessinatrices et des dessinateurs ?
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
(sortie des urnes des élections départementales de mars dernier)
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
Le diplôme ne fait pas l'intelligence! Ni et surtout la lucidité et la conscience! Bon nombres d'ouvriers sont intelligents et il ne faut pas avoir de préjugé sur ceux qui ne réussissent pas.
Attention: Prendre ce que GOB doit être prit au second degré et non pas au premier degré: en effet, il veut montrer que plus on est cultivé et surtout que l'on a une richesse de vécu fasse à de nombreux types de personnes, d'environnement et que l'on fait "muscler" son cerveau, on a aucune raison de voter pour le front national; en effet, on prends du recul et on devient moins manipulable.
Je souhaite que de nombreux internaute pouvant être facilement naïf ne fasse pas l'erreur d'adhérer à des opinions extrêmes et à ne pas faire d'amalgames.
Etant jeune, il m'arrivait d'associer Ben Laden aux personnes portant des barbes en pointe, à son peuple et aux terrorismes, j'étais totalement stupide. Restant très replié sur moi-même et totalement ignorant du monde qui nous entoure. De même j'associais "racaille" et personnes portant des pulls à capuches. Pareille pour ceux qui faisaient Allemands et qui avait selon moi des idées du ReichQ ou des professeurs qui sont toujours dans les écoles sans vie à côté. Quand j'ai vu que tout cela était faux et j'étais bien simplet à l'époque...j'ai honte de moi. Il ne faudrait pas que certaines personnes se sentant plus chez eux ou en sécurité votent pour Marine Le Pen pour espérer rétablir l'ordre, ça va être la guerre civile et les ressortissant immigré tout comme les Français d'origines perdront.
Aujourd'hui je suis heureux de m'être sortie des croyances qu'on m'a fait croire. Je sort petit à petit de la vision déformé du monde en allant plus dehors et en étudiant et être avoir un cerveau "lavé de virus".
On peut très bien avoir un superordinateur infesté de virus. Il est temps de remettre la bonne conscience aux personnes aillant perdu le sens commun!
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Re: Pour discuter de politique, c'est par ici !
Ne présume pas de ce que GOB veut montrer. Il a simplement montré le rapport entre niveau d'étude et choix de vote, il n'a absolument pas donné son avis ni fait d'amalgame entre l'éducation, l'intelligence ou autres.
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Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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