Il me semble que tous les Asperger ont un haut potentiel dans un domaine ou un autre.
Et je ne vois pas pourquoi la surdouance aurait un rôle particulier justifiant d'être le seul "Haut Potentiel" qui compte, vous serez bien avancé avec votre surdon quand il y aura une apocalypse zombie.
Ajout (passage en nouveau fil):
extraits d'un travail de recherche cité ailleurs, je pense être dans les clous de l'utilisation "normale" de citations. J'ai coupé ce qui me semblait des longueurs par rapport au besoin ici.
Le concept d’intelligence
Ce sujet est fortement controversé, en rapport avec les passions que ce thème soulève. [...] . Force est de constater que chacun trouve la définition de l'intelligence qui lui convient... Il en va de même pour les mesures. Chacun ayant sa définition, comment évaluer l'intelligence ?
Bien souvent, la réussite scolaire ou professionnelle est utilisée comme critère.
C'est une vision très utilitariste. L'individu intelligent se dirige t'il obligatoirement vers un poste de président directeur général ? Ce métier est-il la référence à utiliser ?
En outre, paradoxalement, on nous répète que les surdoués se retrouvent fréquemment en échec scolaire. Et dans les associations dites de surdoués, on trouve des individus sans emploi ou avec des emplois modestes.
Pour être franc, il existe un grand nombre de tests visant à mesurer l'intelligence mais qui sait ce qu'ils mesurent exactement ? Les études faites pour la conception des tests peuvent être biaisées par l'échantillon passant le test ( sexe, âge, niveau d'étude, etc... ). Elles montrent simplement que certains individus ont de meilleurs résultats que d'autres et que la majorité des gens ont des résultats moyens.
Pour améliorer la mesure de l'intelligence, de nouveaux tests nécessitant un processus intellectuel sont créés, sans déterminer les caractéristiques des groupes ayant de bons ou de mauvais résultats aux tests. Ces tests peuvent être de petits problèmes, des
calculs arithmétiques, des tests de vocabulaire, d'observation, de logique ou de mémoire... Il est facile de s'entraîner gratuitement sur internet ou dans des livres pour améliorer ses résultats mais à la fin malheureusement, il est difficile d'interpréter le
résultat.
Il existe un débat entre les partisans des formes multiples d’intelligence, et ceux de l’intelligence générale ( ou facteur g ). En effet, il est possible pour un individu d’avoir d’excellents résultats dans un domaine particulier, idem d‘avoir une forme d‘intelligence très développée. Mais un surdoué aurait une intelligence générale lui permettant d’être au-dessus de la normale dans la plupart des capacités intellectuelles testées, même si ses résultats à chacun des tests ne seraient pas parfaitement homogènes. Et, les tests actuels ne mesureraient que la partie émergée de l‘iceberg. Aussi, si toutes les facultés intellectuelles pouvaient être testées
exhaustivement, il est imaginable qu’un individu possédant une haute intelligence générale réussirait la plupart de ces tests de fonctionnement intellectuel et cognitif. Il faut voir le facteur g comme une donnée empirique et non comme une définition de
l’intelligence : le facteur g a été inventé après la constatation que les surdoués réussissaient l’ensemble des tests.
[...]
À quoi peut tenir cette efficacité mentale, et l’intelligence ne serait-elle pas qu’une notion subjective et abstraite ? De nombreuses études, [...] montrent des différences anatomiques, physiologiques voire histologiques entre les individus normaux et les surdoués... Différentes méthodes sont utilisées dans ces études : l’EEG, l’IRM, les enregistrements du sommeil, le PET, etc.…
Les détracteurs des tests de QI diraient quant à eux que les tests ne mesurent que l’une des propriétés de l’esprit et que les « hauts QI » ne sont que des individus avec des caractéristiques intellectuelles particulières. Une chose est sûre, c’est que l’on observe des similitudes entre les surdoués et que ces gens présentent des facilités dans divers domaines. Des profils psychologiques caricaturaux ont été réalisés et dans lesquels les surdoués se reconnaissent globalement.
Finalement, ce que montrent les tests de QI ou de facteur g n’est pas simplement l’intelligence, c’est aussi et surtout la distance d’un point de vue intellectuel, du sujet par rapport à la normale. En effet, on dit qu’un surdoué est un individu dont le QI est supérieur à 130 dans l’échelle de Wechsler, ce qui sous-entend que son QI est situé au-delà de la moyenne majorée de deux écarts types de 15. Un surdoué est ainsi quelqu’un qui est particulièrement rare et éloigné de la normale d’un point de vue intellectuel. La normale pour une caractéristique donnée pourrait se définir par l'intervalle regroupant 95 % de la population. Du fait de cette particularité, il est logique d’une part que les surdoués paraissent différents et étranges, et d’autre part qu’ils développent des comportements anormaux que l’on peut aisément classer comme pathologiques.