Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
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Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
Bonjour à tous
Mon petit garçon, 7 ans, porteur du syndrome d'asperger a la chance d'être scolarisé en Ce1 avec une avs à mi temps. Nous l'avons changé d'école cette année puisque l'ancienne était dans le déni total et disait qu'il n'avait pas de difficulté. cette année j'ai droit à un tout autre discours (bienveillant) : votre fils ne veut pas rentrer dans la lecture, et cela commence à être un vrai problème. J'ai plusieurs questions aujourd'hui, si des parents on connus les mêmes difficultés, je suis preneuse de vos conseils :
- place de l'avs : l'enseignante me dit que dès que l'avs est là, fiston change d'attitude, se repose complètement sur elle, devient turbulent/charmeur et ne fait plus d'effort. Lorsqu'elle est absente, il devient plus concentré (mais je suppose que la maitresse ne s'aperçoit pas de toutes ses difficultés puisqu'il ne lui en fait pas part, bien sûr!). Je suis démunie et incapable d'argumenter==>la seule pensée qui me vient est qu'au moment où arrive l'avs (tous les apm et le vendredi toute la journée), est un moment où il se permet enfin de se reposer (parce que très fatigable) Qu'en pensez vous, quels conseils puis-je donner?
- la lecture : l'enseignante s'alarme du fait qu'il ne veut pas rentrer dans la lecture. Sans doute parce que c'est compliqué encore pour lui (est encore au stade de déchiffrage), mais également parce qu'il n'est pas du tout dans la démarche de vouloir comprendre l'histoire (mais il parasite le récit par des questions incessantes). Pareil, je ne sais plus quoi faire pour l'aider, le soir les devoirs deviennent un vrai cauchemar, il devient violent, nous tape et passe par différentes phases :je boude, je refuse de lire, ou quand il se met à lire, ne tolère pas d'écorcher un mot et se met à le répéter inlassablement.
Bref, la lecture de quelques phrases met une heure, et évidemment je n'obtiens plus rien.
La maitresse est d'accord pour ne pas insister sur le geste d'écriture (trop laborieux pour lui aussi : lenteur et perfectionnisme bloquant) en passant par l'ordinateur, mais elle insiste sur l'importance de la lecture pour le passage en classe supérieure . Je ne sais plus comment faire pour que la lecture ne soit pas source de conflit (il adore les livres puisqu'on lui lit une histoire par soir depuis bébé)/ Si vous avez des idées pour le motiver à "rentrer" dans l'apprentissage de la lecture, je suis preneuse
Le pauvre se décourage car aucun apprentissage n'est facile pour lui :
- les maths : il adore les chiffres, mais le raisonnement et la logique mathématique est difficile
- la poésie : il ne supporte pas les poésies classique et ne tolère pas d'apprendre lorsqu'il ne comprend pas (vieux français) et a tendance à transformer les paroles
- lecture : ne rentre pas dedans
- écriture : geste laborieux et lent
Il ne peut donc se vanter d'y arriver mieux dans une matière, ce qui est d'autant plus frustrant pour lui. Nous avons tenter de développer une passion pour qu'il acquière une meilleure confiance en lui (apprentissage de la batterie) mais les profs vont trop vite pour lui également. Sa passion se transforme en calvaire dès qu'il s'agit de travailler le solfège et l'entrainement.
J'ai l'impression qu'il a de moins en moins de temps pour rêver car entre l'école, les devoirs, l'activité extra scolaire et son suivi (orthophoniste, psychomot, psychologue et parfois orthoptiste et bientôt ergothérapeute en remplacement psychomot ==> tout ce petit monde y va de son exercice pour mieux écrire, mieux lire.....bref encore des devoirs).
Comment faites vous pour gérer tout cela avec votre enfant ted? comment ne pas l'épuiser ni le dégouter de l'école? (sans compter que je fais tout pour ne pas trop délaisser sa grande soeur)
bon j'arrête ma prose et merci d'avance pour vos conseils
Une maman un peu découragée de voir son fiston lui même découragé!!!
Mon petit garçon, 7 ans, porteur du syndrome d'asperger a la chance d'être scolarisé en Ce1 avec une avs à mi temps. Nous l'avons changé d'école cette année puisque l'ancienne était dans le déni total et disait qu'il n'avait pas de difficulté. cette année j'ai droit à un tout autre discours (bienveillant) : votre fils ne veut pas rentrer dans la lecture, et cela commence à être un vrai problème. J'ai plusieurs questions aujourd'hui, si des parents on connus les mêmes difficultés, je suis preneuse de vos conseils :
- place de l'avs : l'enseignante me dit que dès que l'avs est là, fiston change d'attitude, se repose complètement sur elle, devient turbulent/charmeur et ne fait plus d'effort. Lorsqu'elle est absente, il devient plus concentré (mais je suppose que la maitresse ne s'aperçoit pas de toutes ses difficultés puisqu'il ne lui en fait pas part, bien sûr!). Je suis démunie et incapable d'argumenter==>la seule pensée qui me vient est qu'au moment où arrive l'avs (tous les apm et le vendredi toute la journée), est un moment où il se permet enfin de se reposer (parce que très fatigable) Qu'en pensez vous, quels conseils puis-je donner?
- la lecture : l'enseignante s'alarme du fait qu'il ne veut pas rentrer dans la lecture. Sans doute parce que c'est compliqué encore pour lui (est encore au stade de déchiffrage), mais également parce qu'il n'est pas du tout dans la démarche de vouloir comprendre l'histoire (mais il parasite le récit par des questions incessantes). Pareil, je ne sais plus quoi faire pour l'aider, le soir les devoirs deviennent un vrai cauchemar, il devient violent, nous tape et passe par différentes phases :je boude, je refuse de lire, ou quand il se met à lire, ne tolère pas d'écorcher un mot et se met à le répéter inlassablement.
Bref, la lecture de quelques phrases met une heure, et évidemment je n'obtiens plus rien.
La maitresse est d'accord pour ne pas insister sur le geste d'écriture (trop laborieux pour lui aussi : lenteur et perfectionnisme bloquant) en passant par l'ordinateur, mais elle insiste sur l'importance de la lecture pour le passage en classe supérieure . Je ne sais plus comment faire pour que la lecture ne soit pas source de conflit (il adore les livres puisqu'on lui lit une histoire par soir depuis bébé)/ Si vous avez des idées pour le motiver à "rentrer" dans l'apprentissage de la lecture, je suis preneuse
Le pauvre se décourage car aucun apprentissage n'est facile pour lui :
- les maths : il adore les chiffres, mais le raisonnement et la logique mathématique est difficile
- la poésie : il ne supporte pas les poésies classique et ne tolère pas d'apprendre lorsqu'il ne comprend pas (vieux français) et a tendance à transformer les paroles
- lecture : ne rentre pas dedans
- écriture : geste laborieux et lent
Il ne peut donc se vanter d'y arriver mieux dans une matière, ce qui est d'autant plus frustrant pour lui. Nous avons tenter de développer une passion pour qu'il acquière une meilleure confiance en lui (apprentissage de la batterie) mais les profs vont trop vite pour lui également. Sa passion se transforme en calvaire dès qu'il s'agit de travailler le solfège et l'entrainement.
J'ai l'impression qu'il a de moins en moins de temps pour rêver car entre l'école, les devoirs, l'activité extra scolaire et son suivi (orthophoniste, psychomot, psychologue et parfois orthoptiste et bientôt ergothérapeute en remplacement psychomot ==> tout ce petit monde y va de son exercice pour mieux écrire, mieux lire.....bref encore des devoirs).
Comment faites vous pour gérer tout cela avec votre enfant ted? comment ne pas l'épuiser ni le dégouter de l'école? (sans compter que je fais tout pour ne pas trop délaisser sa grande soeur)
bon j'arrête ma prose et merci d'avance pour vos conseils
Une maman un peu découragée de voir son fiston lui même découragé!!!
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Re: SCOLARITE ET DIFFICULTES D'apprentissage
mes deux cents, je ne peux répondre à toutes tes questions
c'est à l'AVS de refuser de se retrouver dans cette position ; et à vous parents et enseignants de faire remarquer la situation à l'AVS.
pour rentrer dans l'apprentissage, ça vaudrai le coup de jouer plutot que de forcer un apprentissage : il y a de nbrx jeux éducatifs pour apprendre à lire sur tablette ou pc. et en general, pour un enfant, c'est vachement plus sympa de jouer à un jeu (serious game) que de devoir se taper des exercices du Bescherelle ... pour arriver exactement au meme resultat
sur tes dernières phrases, je sais qu'à son age je n'aurai pas supporter d'avoir autant de prise en charge. et comme tu dis, 10x plus de devoirs que les autres, alors que c'est déjà assez dur comme ça. menagez le
n'importe quel gamin ferai ça. autiste ou pas ! ça serait trop facile de croire que ton fiston n'y est pour rienCLOFER71 a écrit :garçon, 7 ans, porteur du syndrome d'asperger a la chance d'être scolarisé en Ce1
- place de l'avs : l'enseignante me dit que dès que l'avs est là, fiston change d'attitude, se repose complètement sur elle, devient turbulent/charmeur et ne fait plus d'effort. Lorsqu'elle est absente, il devient plus concentré
c'est à l'AVS de refuser de se retrouver dans cette position ; et à vous parents et enseignants de faire remarquer la situation à l'AVS.
c'est une excellente idée de penser à l'ordinateur (ou la dictée/reconnaissance vocale). ça n'empeche pas de devoir savoir écrire qqs phrases à la main, mais pour un texte long, le PC sera idéal. surtout qu'en france on continue à enseigner la cursive, comme si les allemands continuaient à enseigner l'écriture gothique ... le script déjà, c'est bien !CLOFER71 a écrit : - la lecture : l'enseignante s'alarme du fait qu'il ne veut pas rentrer dans la lecture. Sans doute parce que c'est compliqué encore pour lui (est encore au stade de déchiffrage), mais également parce qu'il n'est pas du tout dans la démarche de vouloir comprendre l'histoire (mais il parasite le récit par des questions incessantes). Pareil, je ne sais plus quoi faire pour l'aider, le soir les devoirs deviennent un vrai cauchemar, il devient violent, nous tape et passe par différentes phases :je boude, je refuse de lire, ou quand il se met à lire, ne tolère pas d'écorcher un mot et se met à le répéter inlassablement.
Bref, la lecture de quelques phrases met une heure, et évidemment je n'obtiens plus rien.
La maitresse est d'accord pour ne pas insister sur le geste d'écriture (trop laborieux pour lui aussi : lenteur et perfectionnisme bloquant) en passant par l'ordinateur, mais elle insiste sur l'importance de la lecture pour le passage en classe supérieure . Je ne sais plus comment faire pour que la lecture ne soit pas source de conflit (il adore les livres puisqu'on lui lit une histoire par soir depuis bébé)/ Si vous avez des idées pour le motiver à "rentrer" dans l'apprentissage de la lecture, je suis preneuse
pour rentrer dans l'apprentissage, ça vaudrai le coup de jouer plutot que de forcer un apprentissage : il y a de nbrx jeux éducatifs pour apprendre à lire sur tablette ou pc. et en general, pour un enfant, c'est vachement plus sympa de jouer à un jeu (serious game) que de devoir se taper des exercices du Bescherelle ... pour arriver exactement au meme resultat
franchement, on s'en fout non de connaitre par coeur ou pas une poésie ? de toute façon, c'est plein de second dégrée qu'il ne capte pas, voir qu'il ne captera jamais. j'ai tjs pas compris pourquoi les instit' insistent tellement sur l'apprentissage par coeur d'un texte. je ne vois absolument pas l'interet pédagogique.CLOFER71 a écrit : - la poésie : il ne supporte pas les poésies classique et ne tolère pas d'apprendre lorsqu'il ne comprend pas (vieux français) et a tendance à transformer les paroles
sur tes dernières phrases, je sais qu'à son age je n'aurai pas supporter d'avoir autant de prise en charge. et comme tu dis, 10x plus de devoirs que les autres, alors que c'est déjà assez dur comme ça. menagez le
TSA
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Re: Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
Là, il faudrait que je prépare un courrier pour la maîtresse de ma fille, cm1, qui ne veut plus trop travailler en classe, a trop de devoirs etc... via ce forum, ce serait un peu long, mais entre ma fille et l'un de mes fils, ouh la la... mon fils a 7 ans, ce1, classe à double niveau, pas d'avs... et une maîtresse quand même assez spéciale...
Suggestion, laissez moi votre tel en mp, je vous appellerai, ce sera plus simple.
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3 enfants : une fille Asperger, un fils TED NS et le frère ... "sans étiquette" (traits autistiques + éléments de précocité)... !
mon blog : cuisineallergo.canalblog.com
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Re: Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
Bonsoir,
pour ce qui est de la lecture faites lui lire un peu de ce qu'il aime (5 phrases d'un bouquin qui lui plait plutôt que le truc pénible du bouquin de l'instit ) L'important c'est qu'il décode et il en en ce1 on est encore dans le déchiffrage à cet âge donc pas de soucis.
D'autre part, les devoirs pour n'importe quel enfant ne doivent pas excéder 20 minutes grand max. Alors si cela dépasse il finira plus tard.
Sinon pour Had la poésie sert d'entraînement de la mémoire pour les neurotypiques ben oui, chacun ses tares.
pour ce qui est de la lecture faites lui lire un peu de ce qu'il aime (5 phrases d'un bouquin qui lui plait plutôt que le truc pénible du bouquin de l'instit ) L'important c'est qu'il décode et il en en ce1 on est encore dans le déchiffrage à cet âge donc pas de soucis.
D'autre part, les devoirs pour n'importe quel enfant ne doivent pas excéder 20 minutes grand max. Alors si cela dépasse il finira plus tard.
Sinon pour Had la poésie sert d'entraînement de la mémoire pour les neurotypiques ben oui, chacun ses tares.
Pas de Tsa
mariée, des enfants
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Re: Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
Merci bcp pour vos conseils. J avais effectivement pense a ne plus utiliser le support de l ecole. Le fosse entre le cp de l ancienne ecole et le ce1 de la nouvelle est enorme, c est cela qui m inquiete. Je vais continuer a privilegier le bien etre de fiston. Merci.
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Re: Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
Bonjour,
Le premier probleme c'est le positionnement de l'avs, si votre fils s'appuie sur elle, c'est qu'elle lui permet et en cherchant a attirer son attention en s'agitant il evite une tache difficile pour lui et qu'il apprehende la lecture. Si l'avs n'est pas formee c'est un peu normal ce qui arrive. Il faudrait qu'elle se forme ne serait ce qu'en lisant des document sur les tsa.
Ensuite votre enfant est il suivi par une orthophoniste. Ce sont les mieux places pour aider votre enfant a acquerir la lecture et la comprehension de la lecture, les maths aussi, surtout comprendre ce qui bloque. Pour le graphisme, vous pouvez voir avec un psychomotricien ou encore un ergotherapeute peut etre que l'utilisation d'un pc le soulagerait surtout sil est dysgraphique.
Le premier probleme c'est le positionnement de l'avs, si votre fils s'appuie sur elle, c'est qu'elle lui permet et en cherchant a attirer son attention en s'agitant il evite une tache difficile pour lui et qu'il apprehende la lecture. Si l'avs n'est pas formee c'est un peu normal ce qui arrive. Il faudrait qu'elle se forme ne serait ce qu'en lisant des document sur les tsa.
Ensuite votre enfant est il suivi par une orthophoniste. Ce sont les mieux places pour aider votre enfant a acquerir la lecture et la comprehension de la lecture, les maths aussi, surtout comprendre ce qui bloque. Pour le graphisme, vous pouvez voir avec un psychomotricien ou encore un ergotherapeute peut etre que l'utilisation d'un pc le soulagerait surtout sil est dysgraphique.
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- Habitué
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Re: Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
Merci autismenligne, j ai fait tout ce que vous dites. Mais concernant l AVS, bien que je lui ai donné de nombreux ducs et qu elle semble volontaire, elle est désolée de voir qu elle est obligée de rester en retrait et cela repose la question délicate de son utilité.
Quels conseils puis je lui donner pour que fiston ne profite pas de sa présence pour ne plus faire d efforts et que son rôle soit clairement défini pour tous?
Merci
Quels conseils puis je lui donner pour que fiston ne profite pas de sa présence pour ne plus faire d efforts et que son rôle soit clairement défini pour tous?
Merci
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Re: Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
Pour la lecture, c'est souvent un peu plus long à venir quand il y a dyspraxie visuo-spatiale (ce que je suppose vu les séances d'orthoptie).
Fais lui lire quelques gros titres de magazine ou journal, voire de la pub, ce sera pour lui toujours moins rébarbatif qu'un "énorme pavé" de 3 lignes.
Pour la lecture de l"école, lis lui , demande lui de te la résumer(pour qu'il ne prenne pas de retard, l'histoire se suit souvent, et pour qu'il travaille la compréhension). Lui devra en échange de ta lecture, en relire une partie (même si c'est seulement une phrase).
L'année scolaire vient de commencer... faut lui laisser le temps (mais pas lâcher, un tout petit peu tous les jours, c'est mieux que beaucoup de lignes d'un coup)
Pour les problèmes en maths, prends plusieurs énoncés simples, et demande lui de te répondre à l'oral quelles types d'opération il penserait faire (une addition ? une soustraction ? sans forcément lui demander le résultat).
Les devoirs, il faut ajuster... les soirs où rien ne rentre, il fait le minimum... ça évite au moins que tous le monde soit super énervé... et pour rien en plus !
La batterie, si c'est rude pour lui, franchement je laisserais tomber, il a déjà un emploi du temps de premier ministre entre l'école et ses suivis.
C'est difficile partout à l'école, mettre en valeur ses progrès (c'est mieux cette fois) quand il y en a, ou positiver (c'est pas super, mais tu as essayé de le faire, et déjà c'est bien), et en discuter (tu ne savais pas le faire ? tu avais oublié ce que tu avais appris ?...). Bref, être à l'écoute. Ne pas hésiter non plus, quand il y a une mauvaise volonté évidente (parce qu'autiste ou pas, ça arrive), à recadrer.
Pour l'avs, rappeler aussi à ton fils qu'elle est là pour l'aider, pas pour faire le travail à sa place...
Fais lui lire quelques gros titres de magazine ou journal, voire de la pub, ce sera pour lui toujours moins rébarbatif qu'un "énorme pavé" de 3 lignes.
Pour la lecture de l"école, lis lui , demande lui de te la résumer(pour qu'il ne prenne pas de retard, l'histoire se suit souvent, et pour qu'il travaille la compréhension). Lui devra en échange de ta lecture, en relire une partie (même si c'est seulement une phrase).
L'année scolaire vient de commencer... faut lui laisser le temps (mais pas lâcher, un tout petit peu tous les jours, c'est mieux que beaucoup de lignes d'un coup)
Pour les problèmes en maths, prends plusieurs énoncés simples, et demande lui de te répondre à l'oral quelles types d'opération il penserait faire (une addition ? une soustraction ? sans forcément lui demander le résultat).
Les devoirs, il faut ajuster... les soirs où rien ne rentre, il fait le minimum... ça évite au moins que tous le monde soit super énervé... et pour rien en plus !
La batterie, si c'est rude pour lui, franchement je laisserais tomber, il a déjà un emploi du temps de premier ministre entre l'école et ses suivis.
C'est difficile partout à l'école, mettre en valeur ses progrès (c'est mieux cette fois) quand il y en a, ou positiver (c'est pas super, mais tu as essayé de le faire, et déjà c'est bien), et en discuter (tu ne savais pas le faire ? tu avais oublié ce que tu avais appris ?...). Bref, être à l'écoute. Ne pas hésiter non plus, quand il y a une mauvaise volonté évidente (parce qu'autiste ou pas, ça arrive), à recadrer.
Pour l'avs, rappeler aussi à ton fils qu'elle est là pour l'aider, pas pour faire le travail à sa place...
Maman NT d'un garçon autiste atypique né en 2005
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- Habitué
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Re: Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
Bonjour, merci beaucoup pour ces conseils précieux. Sa psy m'a également conseillé d appliquerun sysystème de cache comme pour les dys (pour qu'il ne voit qu'une petite partie de la feuille) et de sur valoriser ses réussites et ignorer les comportements moins bon lorsqu'il fait ses devoirs.
Je vais trouver des exercices ludiques pour les vacances.
Merci
Je vais trouver des exercices ludiques pour les vacances.
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Re: Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
Eviter de dépasser une demi-heure de devoirs.
L'utilisation de tablettes informatiques avec beaucoup de jeux devrait permettre d'être plus ludique. C'est Had notre spécialiste. Voir son blog :
Par exemple : http://blog.had.sh/informatique-inclusi ... e-scolaire
Une caractéristique classique de nos aspies, c'est qu'ils n'aiment pas répondre ou rendre un devoir quand ils ne sont pas sûrs d'avoir réussi. Et souvent, la réussite de l'apprentissage apparaît brusquement. Elle n'apparaît pas suivant le rythme des neurotypiques.
L'utilisation de tablettes informatiques avec beaucoup de jeux devrait permettre d'être plus ludique. C'est Had notre spécialiste. Voir son blog :
Par exemple : http://blog.had.sh/informatique-inclusi ... e-scolaire
Une caractéristique classique de nos aspies, c'est qu'ils n'aiment pas répondre ou rendre un devoir quand ils ne sont pas sûrs d'avoir réussi. Et souvent, la réussite de l'apprentissage apparaît brusquement. Elle n'apparaît pas suivant le rythme des neurotypiques.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
Merci Jean pour ce lien intéressant. J aimerais avoir également des avis concernant les propositions de redoublement. bien sûr c est prématuré mais l enseignante a déjà évoqué deux fois le sujet ( devant fiston en plus : ya mieux comme encouragements !!!!)! Pour un asperger, quels critères prendre en compte pour valider ou non un redoublement ? Je préfère préparer les arguments a l avance.merci
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Re: Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
Je crois que ce n'est pas préconisé... ce sont généralement des enfants avec une mauvaise estime de soi, ce que le redoublement va accentué et puis ils apprennent à un rythme différent.
Après, peut-être qu'il faut faire au cas par cas...
Si c'est juste à cause de la lecture, il a encore pratiquement toute l'année scolaire pour y arriver, et pour mon fils, je me rappelle que ça s'est débloqué d'un coup, en fin d'année de CP (donc à quelques mois près, ça fait un peu comme ton fils).
Après, peut-être qu'il faut faire au cas par cas...
Si c'est juste à cause de la lecture, il a encore pratiquement toute l'année scolaire pour y arriver, et pour mon fils, je me rappelle que ça s'est débloqué d'un coup, en fin d'année de CP (donc à quelques mois près, ça fait un peu comme ton fils).
Maman NT d'un garçon autiste atypique né en 2005
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Re: Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
Sauf que fiston est en ce1. Mais il se decourage vite et en plus ne supporte pas que je l aide quand il bute sur un mot.il me fait mal au coeur, j espere qu il va bientot prendre plaisir.ce matin,alors que je le felicitais,je lui ai dit :"Mais tu sais deja lire, tu es tout a fait capable" et il a repete : " je suis capable de lire" avec un grand sourire.en tout cas,on est tous autour de lui.
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Re: Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
J'ai bien compris que ton fils est en CE1, mais entre fin de CP et début CE1, il n'y a pas un fossé énorme.
Est-ce qu'il connaît et reconnaît bien tous les sons ? Parce qu'il m'avait semblé que pour mon fils, la lecture s'était débloquée, une fois l'assimilation des "ein", "ille", "ien" "tion" et autres. Et puis, il se dépêchait toujours pour lire (histoire, je pense de se débarrasser de cette corvée), alors que c'est comme ça que tu bafouilles.
Quand au plaisir de la lecture, mon fils l'a découvert, il y a 3 semaines environ (il est en CM1). Il préfère quand même la tablette ou la télé, mais il lit.. et finalement vite (dans sa tête) et bien (compréhension). Il en était le premier étonné.
Est-ce qu'il connaît et reconnaît bien tous les sons ? Parce qu'il m'avait semblé que pour mon fils, la lecture s'était débloquée, une fois l'assimilation des "ein", "ille", "ien" "tion" et autres. Et puis, il se dépêchait toujours pour lire (histoire, je pense de se débarrasser de cette corvée), alors que c'est comme ça que tu bafouilles.
Quand au plaisir de la lecture, mon fils l'a découvert, il y a 3 semaines environ (il est en CM1). Il préfère quand même la tablette ou la télé, mais il lit.. et finalement vite (dans sa tête) et bien (compréhension). Il en était le premier étonné.
Maman NT d'un garçon autiste atypique né en 2005
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Re: Scolarité et Difficultés d'Apprentissage
Bonsoir,
Le redoublement (maintien ) n'est pas la solution d'entrée dans les apprentissages.
La question est de savoir pourquoi un redoublement :
En Ce1, j'ai demandé, bataillé pour que mon fils soit maintenu pour la bonne et simple raison qu'il y a un moment où pour nos enfants, nous devons faire le choix entre les prises en charges chronophages et les apprentissages scolaires. En ce qui concerne la lecture, puisque c'est souvent la pierre angulaire de CP, CE1 : mon fils lisait des documentaires et ne comprenait rien au historiette. Aujourd'hui en 4ième, nous en sommes toujours au même point donc de ce point de vue on pourra le faire redoubler tant qu'on veut ça ne changera rien car ça fait partie de son handicap. Par contre une année consacrée à la psychomotricité et à l'ergothérapie ont permis l'introduction de l'ordinateur sur une année qu'il connaissait déjà et avec un enseignant qui le connaissait.
Aujourd'hui, il fait sa seconde année de 4ième, cela a été anticipé dès la fin de 5 ième dans le PPS, avec répartition des matières sur deux ans, en particulier la seconde langue entamée seulement cette année. Et avec perspective de diminuer drastiquement le temps d'avs cette année vu qu'il a déjà tous les cours.
Un redoublement n'entame pas l'estime de soi de l'enfant, ça entame surtout celui des parents, qui sont parfois confrontés (mon cas en CE1) à devoir tout mener de front :la compréhension et l'acceptation du diagnostic, les prises en charge, les dossiers administratifs, le tout couronné aux difficultés de l'enfant. Nos enfants ressentent parfaitement ce que nous ressentons tout autistes qu'ils sont et notre déception ils la sentent. Une instit me disait un jour votre fils est l'éponge de vos sentiments, ils les prends en pleine figure sans les comprendre. Un redoublement ça s'explique....
Et un redoublement, ça permet aussi aux parents de faire une pause.
Je suis une maman qui a fait des études et qui a dû prendre sur elle pour accepter les difficultés. L'année dernière nous avons beaucoup accentué sur l'autonomie à la maison parce que dans la vie, il n'y a pas que l'école et que surtout nous devons ajuster la maturité décalée de nos enfants avec la nécessité des apprentissages scolaires. Force est de constater que toutes ces problématiques ne trouvent pas nécessairement leurs solutions dans un calendrier de 365 jours de 24 heures.
Je suis très heureuse aujourd'hui de moins jouer à la maitresse car les cours ont été fait l'année dernière et d'avoir le temps le mercredi midi de fixer rdv à mon fils pour l'apéro, de l'envoyer en courses, de le laisser seul à la maison. Il ne lira jamais Platon, Spinoza, Theillard de Chardin, et pourtant ça me parait indispensable mais il devient un être libre qui n'en a rien à faire de ce que pense les autres, car ça aussi ça s'apprend et qu'il ait deux ans de retard me pose plus de problème à moi qu'à lui (j'ai su bien mentir...sur mes émotions) mais franchement avoir consacre tout ce temps à le rendre responsable et libre est le plus important.
Un redoublement est bénéfique si on le prépare avec des objectifs clairs.
Sandrine
Le redoublement (maintien ) n'est pas la solution d'entrée dans les apprentissages.
La question est de savoir pourquoi un redoublement :
En Ce1, j'ai demandé, bataillé pour que mon fils soit maintenu pour la bonne et simple raison qu'il y a un moment où pour nos enfants, nous devons faire le choix entre les prises en charges chronophages et les apprentissages scolaires. En ce qui concerne la lecture, puisque c'est souvent la pierre angulaire de CP, CE1 : mon fils lisait des documentaires et ne comprenait rien au historiette. Aujourd'hui en 4ième, nous en sommes toujours au même point donc de ce point de vue on pourra le faire redoubler tant qu'on veut ça ne changera rien car ça fait partie de son handicap. Par contre une année consacrée à la psychomotricité et à l'ergothérapie ont permis l'introduction de l'ordinateur sur une année qu'il connaissait déjà et avec un enseignant qui le connaissait.
Aujourd'hui, il fait sa seconde année de 4ième, cela a été anticipé dès la fin de 5 ième dans le PPS, avec répartition des matières sur deux ans, en particulier la seconde langue entamée seulement cette année. Et avec perspective de diminuer drastiquement le temps d'avs cette année vu qu'il a déjà tous les cours.
Un redoublement n'entame pas l'estime de soi de l'enfant, ça entame surtout celui des parents, qui sont parfois confrontés (mon cas en CE1) à devoir tout mener de front :la compréhension et l'acceptation du diagnostic, les prises en charge, les dossiers administratifs, le tout couronné aux difficultés de l'enfant. Nos enfants ressentent parfaitement ce que nous ressentons tout autistes qu'ils sont et notre déception ils la sentent. Une instit me disait un jour votre fils est l'éponge de vos sentiments, ils les prends en pleine figure sans les comprendre. Un redoublement ça s'explique....
Et un redoublement, ça permet aussi aux parents de faire une pause.
Je suis une maman qui a fait des études et qui a dû prendre sur elle pour accepter les difficultés. L'année dernière nous avons beaucoup accentué sur l'autonomie à la maison parce que dans la vie, il n'y a pas que l'école et que surtout nous devons ajuster la maturité décalée de nos enfants avec la nécessité des apprentissages scolaires. Force est de constater que toutes ces problématiques ne trouvent pas nécessairement leurs solutions dans un calendrier de 365 jours de 24 heures.
Je suis très heureuse aujourd'hui de moins jouer à la maitresse car les cours ont été fait l'année dernière et d'avoir le temps le mercredi midi de fixer rdv à mon fils pour l'apéro, de l'envoyer en courses, de le laisser seul à la maison. Il ne lira jamais Platon, Spinoza, Theillard de Chardin, et pourtant ça me parait indispensable mais il devient un être libre qui n'en a rien à faire de ce que pense les autres, car ça aussi ça s'apprend et qu'il ait deux ans de retard me pose plus de problème à moi qu'à lui (j'ai su bien mentir...sur mes émotions) mais franchement avoir consacre tout ce temps à le rendre responsable et libre est le plus important.
Un redoublement est bénéfique si on le prépare avec des objectifs clairs.
Sandrine