Divagations
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Divagations
J'ai hésité pour savoir dans quelle section mettre ce message. Mais voilà le début de ce que j'ai trouvé sur Internet.
Avant l'énoncé des dix axiomes, il faut, de mon avis, faire définitivement justice du mot handicap. Non seulement est-il galvaudé, mais tout comme le mot compensation, il est employé, y compris au sein des lois ou décrets qui s'y appliquent, de façon à tout Ie moins impropre, à mauvais escient.
Ce mot trouve son origine dans la compétition équestre en Angleterre. La main dans le chapeau (handy e cap) tirait un ou des papiers indiquant un poids à fixer à la selle, pour compenser celui d'un jockey plus léger que ses collègues, ou freiner quelque peu un cheval trop vaillant. Ceci dans un souci d'équité. La notion française de compenser un handicap est exactement l'inverse ! Contresens, donc. ..
Enumérons les dix axiomes :
1 - La Schizophrénie et l'Autisme sont des affections mentales, associées ou non à des désordres ou des lésions du système nerveux. A titre d'exemple, le rhume n'interdit pas d'avoir des cors aux pieds...
2 - La Schizophrénie et I' Autisme sont des psychoses, délires créés et éprouvés par la Psyché humaine. Encore qu'elles soient étiquetées comme chroniques, ces psychoses évoluent spontanément de façon incessante, tantôt dans l'inflation, tantôt dans la déflation. Elles peuvent évoluer aussi bien vers la guérison, que la mort psychique, voire organique par trouble des conduites vitales.
3 - Il n'existe aucun élément « déficitaire >> ni négatif dans l'Autisme et la Schizophrénie. II est affirmé. que dans ces deux affections mentales, tout est Ie produit d'un délire qui consiste à nier toute réalité, tantôt au monde extérieur au sujet, tantôt au monde intérieur du sujet lui-même, en sa partie non-prenante ou exclue du délire à I’œuvre.
4. L'Autisme et la Schizophrénie constituent ensemble une seule psychose bi-polaire, chacun des éléments en présence est contradictoire de l'autre. Ce n'est que dans la mouvance évolutive de cette psychose que l'on peut discerner un élément plutôt que !'autre.
Avant l'énoncé des dix axiomes, il faut, de mon avis, faire définitivement justice du mot handicap. Non seulement est-il galvaudé, mais tout comme le mot compensation, il est employé, y compris au sein des lois ou décrets qui s'y appliquent, de façon à tout Ie moins impropre, à mauvais escient.
Ce mot trouve son origine dans la compétition équestre en Angleterre. La main dans le chapeau (handy e cap) tirait un ou des papiers indiquant un poids à fixer à la selle, pour compenser celui d'un jockey plus léger que ses collègues, ou freiner quelque peu un cheval trop vaillant. Ceci dans un souci d'équité. La notion française de compenser un handicap est exactement l'inverse ! Contresens, donc. ..
Enumérons les dix axiomes :
1 - La Schizophrénie et l'Autisme sont des affections mentales, associées ou non à des désordres ou des lésions du système nerveux. A titre d'exemple, le rhume n'interdit pas d'avoir des cors aux pieds...
2 - La Schizophrénie et I' Autisme sont des psychoses, délires créés et éprouvés par la Psyché humaine. Encore qu'elles soient étiquetées comme chroniques, ces psychoses évoluent spontanément de façon incessante, tantôt dans l'inflation, tantôt dans la déflation. Elles peuvent évoluer aussi bien vers la guérison, que la mort psychique, voire organique par trouble des conduites vitales.
3 - Il n'existe aucun élément « déficitaire >> ni négatif dans l'Autisme et la Schizophrénie. II est affirmé. que dans ces deux affections mentales, tout est Ie produit d'un délire qui consiste à nier toute réalité, tantôt au monde extérieur au sujet, tantôt au monde intérieur du sujet lui-même, en sa partie non-prenante ou exclue du délire à I’œuvre.
4. L'Autisme et la Schizophrénie constituent ensemble une seule psychose bi-polaire, chacun des éléments en présence est contradictoire de l'autre. Ce n'est que dans la mouvance évolutive de cette psychose que l'on peut discerner un élément plutôt que !'autre.
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j'ai entendu qu'il y aurait chez des autistes non déclarés des tendances à la schizo, ça me fait peur car Lucas s'invente déjà des personnages
ex : Lucas depuis la découverte de la langue Américaine grâce à MJackson, lui parle américain, celui qui parle Français répond au nom de Jean Pierre ( connait pas ) de même que ZOE ( connait pas de ZOE ) est sa filleule à qui il dit tout où fait tout dire.
J'avoue que ça me rassure pas sur l'avenir
ex : Lucas depuis la découverte de la langue Américaine grâce à MJackson, lui parle américain, celui qui parle Français répond au nom de Jean Pierre ( connait pas ) de même que ZOE ( connait pas de ZOE ) est sa filleule à qui il dit tout où fait tout dire.
J'avoue que ça me rassure pas sur l'avenir
Rien n'est plus important pour moi que d'entendre mon fils rire tous les jours
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La suite :
5. Cette psychose est dissociative de ta Psyché consciente d'un côté comme de l’autre. Cette dissociation se manifeste à un moment immature de l’ensemble psychique, qualifié de stade prégénital selon Ies théories psychanalytiques.
6. Cette double psychose est accessible au traitement psychologique, à la condition expresse que ce traitement se soit doté d'un traitement adéquat, dont Ie langage lui-même est loin d'être l’outiI initial ou même essentiel.
7. Cette psychose affectant tous les secteurs de la Psyché, il est requis, pour l'approcher et la comprendre. de s’adresser pour instruction à toutes les activités de la Psyché humaine dite normale, y compris la dimension spirituelle et religieuse. Contre la soit-disant incapacité à symboliser de ces psychotiques, il est affirmé ici que les deux versants de leur psychose ont leur fondement dans Ie domaine mythique et symbolique. Le corollaire en est que toutes les attitudes, comportements ou conduites de ces sujets exigent d'être interprétés ou mieux, traduits .
8. Toute thérapie, autre que la thérapie chimique, exige du thérapeute, quelle que soit sa formation ou fonction soignante, de se mettre au niveau, ou mieux encore, au diapason de ces malades. II va sans dire que cela exige de leur part un énorme et paradoxal effort de déconcentration, en sacrifiant à chaque approche tout appris intellectuel.
9. Il est entendu qu'aucune de ces affections, chacune contradictoire de l'autre, ne saurait être « pure », c'est à dire sans aucun des signes ou symptômes de l'autre. Ce constat rend compte de la diversité des formes psychotiques rencontrées. Chaque sujet psychotique, Autiste comme Schizophrène. est spécifique et ne peut être abordé que par rapport à lui-même, et à son histoire. C'est sur ces paramètres singuliers que I'instrument thérapeutique doit se modeler:
10. Dixième et ultime axiome : ce n'est qu'au travers et à propos de l'universalité des mythes et des symboles que l'on est en droit de reconnaître que I'Autisme et la Schizophrénie sont des «maladies » de I'espèce humaine toute entière, et certainement pas « en raison » de la conformation ou déformation de la matière nerveuse, en particulier cérébrale. Dés 1919, Jean PIAGET proclamait que l'Autisme, est, fondamentalement une façon d’être, façon que nous avons tous connue, puis oubliée. Ce n'est qu'à ce titre que l'Autisme habite effectivement dans nos gênes héréditaires.
5. Cette psychose est dissociative de ta Psyché consciente d'un côté comme de l’autre. Cette dissociation se manifeste à un moment immature de l’ensemble psychique, qualifié de stade prégénital selon Ies théories psychanalytiques.
6. Cette double psychose est accessible au traitement psychologique, à la condition expresse que ce traitement se soit doté d'un traitement adéquat, dont Ie langage lui-même est loin d'être l’outiI initial ou même essentiel.
7. Cette psychose affectant tous les secteurs de la Psyché, il est requis, pour l'approcher et la comprendre. de s’adresser pour instruction à toutes les activités de la Psyché humaine dite normale, y compris la dimension spirituelle et religieuse. Contre la soit-disant incapacité à symboliser de ces psychotiques, il est affirmé ici que les deux versants de leur psychose ont leur fondement dans Ie domaine mythique et symbolique. Le corollaire en est que toutes les attitudes, comportements ou conduites de ces sujets exigent d'être interprétés ou mieux, traduits .
8. Toute thérapie, autre que la thérapie chimique, exige du thérapeute, quelle que soit sa formation ou fonction soignante, de se mettre au niveau, ou mieux encore, au diapason de ces malades. II va sans dire que cela exige de leur part un énorme et paradoxal effort de déconcentration, en sacrifiant à chaque approche tout appris intellectuel.
9. Il est entendu qu'aucune de ces affections, chacune contradictoire de l'autre, ne saurait être « pure », c'est à dire sans aucun des signes ou symptômes de l'autre. Ce constat rend compte de la diversité des formes psychotiques rencontrées. Chaque sujet psychotique, Autiste comme Schizophrène. est spécifique et ne peut être abordé que par rapport à lui-même, et à son histoire. C'est sur ces paramètres singuliers que I'instrument thérapeutique doit se modeler:
10. Dixième et ultime axiome : ce n'est qu'au travers et à propos de l'universalité des mythes et des symboles que l'on est en droit de reconnaître que I'Autisme et la Schizophrénie sont des «maladies » de I'espèce humaine toute entière, et certainement pas « en raison » de la conformation ou déformation de la matière nerveuse, en particulier cérébrale. Dés 1919, Jean PIAGET proclamait que l'Autisme, est, fondamentalement une façon d’être, façon que nous avons tous connue, puis oubliée. Ce n'est qu'à ce titre que l'Autisme habite effectivement dans nos gênes héréditaires.
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C'étaient les pages 46-48 de "Autisme, schizophrénie, quand tu nous détiens .." Et voici la suite (pages 50-51)
(...) Logiquement, on s'est d'abord intéressé aux couples de vrais jumeaux ; puis aux couples de faux jumeaux. Aillant plus loin, on y a inclus la fratrie, puis ses parents et collatéraux. Pour terminer, on a inclus dans certaines de ces études un ou des enfants adoptés précocement par le couple parental,
La surprise vient de ce qu'il est impossible de prouver une concordance pathologique réelle entre vrais jumeaux, encore moins entre faux jumeaux. Plus grande encore est la surprise de constater que les enfants adoptés par des parents de psychotiques présentent un danger augmenté d 'une incidence psychotique dans Ieur vie psychique.
Si bien que le paradoxe, évident, revient à constater que si, globalement, il existe un caractère familial indéniable (fréquence) dans ces affections mentales, ce caractère familial, en dernière analyse, n'a pas de caractère génétique. Il y a dans le lien de parenté, une détermination subjective de tel ou tel membre, avec ou sans appartenance authentique à la même cellule familiale. Pourtant, comment et pourquoi Ie nier, il y a des familles à psychose, comme il y a des familles à cancer. Donc, jusqu'à plus ample informé, s'il existe effectivement un risque statistique croissant avec le lien de parenté dans ces familles, mieux vaut autant réfuter l'origine matérielle qu'accepter une hérédité d’ambiance psychotique D'autant que, si le risque existe effectivement, ce risque n’a aucun caractère de « fatalité» autiste ou schizophrénique :ce peut être un trouble mental de n'importe quelle autre sorte frappant tel ou tel autre membre de !a même famille.
Cette constatation de pur bon sens, interdit aux spécialistes de ces affections, comme à la société, de pouvoir espérer réduire I'incidence de la psychose. Tout au contraire, la fréquence en constante augmentation de ces deux psychoses ne devrait-elle pas inciter le corps scientifique, et la société toute entière, à quelque déchirante révision de ses conceptions de la vie *?.
Pourtant, dans ces études de jumeaux me semblent avoir sommeillé dans l'ombre quelques intuitions que nous tâcherons de saisir plus loin.
Pour en terminer avec l'hypothèse génétique de ces psychoses, comment pourrait-on conjointement accepter l'idée que ce soient des maladies au destin scellé, et les voir évoluer. s'inverser; et surtout guérir (la chose n'a rien d'exceptionnel) spontanément ?
(...) Logiquement, on s'est d'abord intéressé aux couples de vrais jumeaux ; puis aux couples de faux jumeaux. Aillant plus loin, on y a inclus la fratrie, puis ses parents et collatéraux. Pour terminer, on a inclus dans certaines de ces études un ou des enfants adoptés précocement par le couple parental,
La surprise vient de ce qu'il est impossible de prouver une concordance pathologique réelle entre vrais jumeaux, encore moins entre faux jumeaux. Plus grande encore est la surprise de constater que les enfants adoptés par des parents de psychotiques présentent un danger augmenté d 'une incidence psychotique dans Ieur vie psychique.
Si bien que le paradoxe, évident, revient à constater que si, globalement, il existe un caractère familial indéniable (fréquence) dans ces affections mentales, ce caractère familial, en dernière analyse, n'a pas de caractère génétique. Il y a dans le lien de parenté, une détermination subjective de tel ou tel membre, avec ou sans appartenance authentique à la même cellule familiale. Pourtant, comment et pourquoi Ie nier, il y a des familles à psychose, comme il y a des familles à cancer. Donc, jusqu'à plus ample informé, s'il existe effectivement un risque statistique croissant avec le lien de parenté dans ces familles, mieux vaut autant réfuter l'origine matérielle qu'accepter une hérédité d’ambiance psychotique D'autant que, si le risque existe effectivement, ce risque n’a aucun caractère de « fatalité» autiste ou schizophrénique :ce peut être un trouble mental de n'importe quelle autre sorte frappant tel ou tel autre membre de !a même famille.
Cette constatation de pur bon sens, interdit aux spécialistes de ces affections, comme à la société, de pouvoir espérer réduire I'incidence de la psychose. Tout au contraire, la fréquence en constante augmentation de ces deux psychoses ne devrait-elle pas inciter le corps scientifique, et la société toute entière, à quelque déchirante révision de ses conceptions de la vie *?.
Pourtant, dans ces études de jumeaux me semblent avoir sommeillé dans l'ombre quelques intuitions que nous tâcherons de saisir plus loin.
Pour en terminer avec l'hypothèse génétique de ces psychoses, comment pourrait-on conjointement accepter l'idée que ce soient des maladies au destin scellé, et les voir évoluer. s'inverser; et surtout guérir (la chose n'a rien d'exceptionnel) spontanément ?
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Quand je suis tombé sur les pages de ce bouquin de 2004, recommandé par Xavier Emmanuelli, j'ai halluciné. Et oui, avec une "expérience" de 50 ans, il est possible de raconter celà ... Le passage sur les jumeaux est confondant. Car les études prouvent le contraire.
La schizophrénie est un handicap qui se déclare au début de l'âge adulte. Suivant certains, certains (futurs) schizophrènes ont des comportements autistiques auparavant. Pourquoi pas ? La schizophrénie concerne 1 à 2% de la population, l'autisme 10 fois moins.
S'inventer des personnages fait partie du comportement normal de tout enfant. Pas de raison de s'inquiéter.
D'autant plus que s'inventer ne veut pas dire y croire vraiment, faire des trucs dictés par l'apparition de ces personnages.
La schizophrénie est un handicap qui se déclare au début de l'âge adulte. Suivant certains, certains (futurs) schizophrènes ont des comportements autistiques auparavant. Pourquoi pas ? La schizophrénie concerne 1 à 2% de la population, l'autisme 10 fois moins.
S'inventer des personnages fait partie du comportement normal de tout enfant. Pas de raison de s'inquiéter.
D'autant plus que s'inventer ne veut pas dire y croire vraiment, faire des trucs dictés par l'apparition de ces personnages.
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Le numéro 100 de la revue ANAE a publié une synthèse : Données génétiques dans les syndromes autistiques [H. PEETERS, CREPEL,J .P.F RYNS,K . DEVRIENDT]
Résumé : Alors qu'il y ajuste 30 ans les origines biologiques de l'autisme étaient niées, nous savons aujourd'hui qu'il existe une origine génétique identifiable chez environ 15% des patients présentant des troubles du spectre autistique. Néanmoins, la majorité d'entre eux présentent une forme syndromique d'autisme. Les formes d'autisme non syndromique seraient d'origine polygénique, et c'est précisément ce caractère endopolygénique ainsi que l'hétérogénéité génétique qui sont les raisons essentielles de la lente progression de cette identification génétique. Des études familiales faisant appel à un phénotypage extensif et l'identification d'endophénotypes pourraient être des moyens possibles de relever un tel défi
Extrait : « l'étude de jumeaux a apporté des arguments en faveur de la transmission héréditaire élevée de l'autisme non syndromique, - avec des taux de concordance de 70 % pour les jumeaux monozygotes (les « vrais » jumeaux) et de 5 % pour les jumeaux dizygotes, ces taux atteignant par ailleurs pour les troubles de la lignée autistique (TLA) jusqu'à 90 % de concordance jumeaux monozygotes contre 10 % pour les jumeaux dizygotes »
Voir aussi les avis du comité d'éthique national ou de celui de l'INSERM.
Résumé : Alors qu'il y ajuste 30 ans les origines biologiques de l'autisme étaient niées, nous savons aujourd'hui qu'il existe une origine génétique identifiable chez environ 15% des patients présentant des troubles du spectre autistique. Néanmoins, la majorité d'entre eux présentent une forme syndromique d'autisme. Les formes d'autisme non syndromique seraient d'origine polygénique, et c'est précisément ce caractère endopolygénique ainsi que l'hétérogénéité génétique qui sont les raisons essentielles de la lente progression de cette identification génétique. Des études familiales faisant appel à un phénotypage extensif et l'identification d'endophénotypes pourraient être des moyens possibles de relever un tel défi
Extrait : « l'étude de jumeaux a apporté des arguments en faveur de la transmission héréditaire élevée de l'autisme non syndromique, - avec des taux de concordance de 70 % pour les jumeaux monozygotes (les « vrais » jumeaux) et de 5 % pour les jumeaux dizygotes, ces taux atteignant par ailleurs pour les troubles de la lignée autistique (TLA) jusqu'à 90 % de concordance jumeaux monozygotes contre 10 % pour les jumeaux dizygotes »
Voir aussi les avis du comité d'éthique national ou de celui de l'INSERM.
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Le truc qui me rassure, c'est que je n'ai jamais eu d'hallucinations visuelles ou auditives. J'ai une connaissance schizophrène qui sans ses médicaments spécifiques est "poursuivi par des voix" ou "entend le téléhone sonner tout le temps" même quand il ne sonne pas. C'est un homme très interssant mais très angoissé.
Perso, j'ai déjà du mal à repérer les sons à certains moments, alors si c'est pour en rajouter d'autres qui n'existent pas, je serai bien plus perdue...
Perso, j'ai déjà du mal à repérer les sons à certains moments, alors si c'est pour en rajouter d'autres qui n'existent pas, je serai bien plus perdue...
Luna TMG
http://www.flickr.com/photos/lunatmg/?details=1 / détails
https://www.flickr.com/photos/lunatmg// vue d'ensemble
"Dans la photographie, il y a une réalité si subtile qu'elle devient plus vraie que la réalité" - Alfred Stieglitz
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"Dans la photographie, il y a une réalité si subtile qu'elle devient plus vraie que la réalité" - Alfred Stieglitz
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- Enregistré le : samedi 2 mai 2009 à 20:36
- Localisation : Ouest
Il m'arrive de mal interpréter des sons, selon mon état il peut m'arriver d'entendre un bruit et de croire - par exemple - que c'est la personne à côté qui veut me dire quelque chose... Sans doute d'autant plus qu'il m'arrive régulièrement qu'on me parle effectivement et que je ne "comprenne" pas. Mais je me reprends vite... En fait c'est un peu, je dirais, comme quand on voit en premier une petite partie d'une image et qu'en découvrant l'ensemble on se rend compte qu'on s'est totalement mépris sur ce qu'elle représentait...
Mais pas d'hallucinations auditives ou visuelles non plus.
Mon ancienne petite amie totalement nt à mon avis m'avait raconté que dans son enfance elle avait eu des histoires d'amis imaginaires... Qui lui avait d'ailleurs posé des soucis avec ses amies réelles. Je pense donc effectivement que c'est courant et pas forcément inquiétant...
Mais pas d'hallucinations auditives ou visuelles non plus.
Mon ancienne petite amie totalement nt à mon avis m'avait raconté que dans son enfance elle avait eu des histoires d'amis imaginaires... Qui lui avait d'ailleurs posé des soucis avec ses amies réelles. Je pense donc effectivement que c'est courant et pas forcément inquiétant...
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Je concluerai que le sujet de ce thème donné par Jean est bien le bon.
Plus sérieusement, je pense que l'auteur :
- est resté dans sa bulle en inventant une théorie fumeuse
- n'a jamais discuté avec un adulte touché par le syndrome
- n'a eu que des enfants autistes face à lui et ne les a pas écoutés mais avait déjà un a priori
- déforme les résultats d'enquêtes (cas des jumeaux) pour coller avec sa théorie fumeuse.
Plus sérieusement, je pense que l'auteur :
- est resté dans sa bulle en inventant une théorie fumeuse
- n'a jamais discuté avec un adulte touché par le syndrome
- n'a eu que des enfants autistes face à lui et ne les a pas écoutés mais avait déjà un a priori
- déforme les résultats d'enquêtes (cas des jumeaux) pour coller avec sa théorie fumeuse.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Re: Divagations
Un recueil éloquent, un herbier
http://www.zetetique.fr/index.php/nl/28 ... 52#culture
la suite
http://www.zetetique.fr/index.php/nl#botanique
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La psychanalyse, avec p comme poulpe et l comme lichen
Ça fait cinq ans à peu près que je bouquine sur la psychanalyse, que je me documente, que je vérifie la validité de ce qu'on m'a mis dans la tête depuis ma philo de terminale presqu'entièrement consacrée à l'inconscient freudien. J'en arrive à cette conclusion : la théorie freudienne et ses développements notamment lacaniens me semblent être le plus gros naufrage théorique du XXe siècle – le pseudo-darwinisme social de Spencer arrive pas loin derrière, mais il n'a pas eu l'adaptativité de la psychanalyse. Tel le lichen, telle l'usnée, la psychanalyse a poussé sur toutes les souches de psychologie, expérimentale, sociale ou politique, suçant leur sève, détournant leurs concepts et surtout trustant tellement toutes les places de consultants dans les médias que la majorité des gens ne la distingue pas de la psychologie scientifique et ne sait finalement plus très bien ce qu'il y a derrière le mot « psy ».
Alors j'ai voulu faire une sorte d'herbier. Relever toutes les occurrences psychanalytiques dans mes lectures, mes écoutes radiophoniques, le peu de télévision que je regarde.
J'aurais pu tricher : c'eût été plus facile, j'en suis certain, à l'époque où, avec mon comparse Nicolas Gaillard, nous bossions ensemble dans le social, époque bénie où nous nous arrachions cheveux et pubis par touffes tant le travail socioéducatif est imprégné de freudisme.
Mais je suis fair-play. Pour jouer le jeu, je ne relèverai que les cas où un concept psychanalytique non clair prend la place d'un terme de psychologie plus précis, ou remplace des interprétations plus sociopolitiques en les appauvrissant. Si par miracle je trouve des critiques directes, je les mettrai aussi, en les décortiquant si elles sont moisies – car ce n'est pas parce qu'on démonte du mauvais matériel qu'il faut de mauvais outils.
Je vais faire ma recension chaque mois, juste pour voir si ma métaphore du lichen se vérifie. Et si ma métaphore du lichen ne vous convainc pas, tentez vous-même l'exercice, vous risquez d'être surpris.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans