antipsychotiques et autisme

[Kilou1984]

ANTIPSYCHOTIQUES ET AUTISME : MON TÉMOIGNAGE :

Lorsque j'étais en dépression, j'avais eu plusieurs psychiatres, des psychiatres comportementalistes et des non comportementalistes. Tout dabord, j'étais pas diagnostiqué officiellement au début de ma dépression et, le syndrome d'asperger, je ne savais même pas ce que c'était. Des psychiatres non comportementalistes m'ont donnés des antipsychotiques ( les antipsychotiques sont prescrits à la majorité des patients en psychiatrie, pas que des schizophrènes)dont du ripsperdal, zyprexa, solian et d'autres ..
Quelques années après en 2012 , j'ai été diagnostiqué autiste asperger. A ce moment on a entendu parler des recommandations de la HAS ( Haute Autorité de Santé) celle-ci recommandait entre autre les approches comportementales. Donc j'ai décidé de consulter que des psychiatres comportementalistes, 3 en tout. Ils m'ont tous dit la même chose : La majorité des antipsychotiques ne sont pas compatibles avec l'autisme sauf l'albilify. Et, ils m'ont dit aussi que les antipsychotiques que j'ai eu ne sont pas compatibles avec l'autisme.Ce qui me fait bizarre, c'est que ce genre de chose n'arrive pas qu'a moi, c'est même très rependue et presque personne n'en parle.

[KoaKao]

J'ai été sous Antipsychotique pendant 5 ans durant mon enfance, depuis mon arrivé en hôpital de jour en 2005, jusqu'à mon arrivé au collège en 2010. A l’époque je n'avais aucun diagnostique, j'était en période d'examen de diagnostique (ils essayais de chercher ma pathologie)... et donc pendant ce temps j'était "chez les fou" drogué aux antipsychotique (presque une camisole chimique non ?), je dit drogué car c'est vraiment de la drogue, ils drogue des enfants et ils en ont conscient... et j'aurais pu arrêter mon "traitement" après mon dépars de l’hôpital, mais j'était plus ou moins accro... J'ai fini tout de même par arriver (moi même) à arrêter...

Je trouve ça quand même dégueulasse ce qu'ils ont fait et ce qu'ils font encore j'imagine...

[freeshost]

Ben, les autistes ne sont pas réputés bavards... sauf peut-être sur ce forum...

"SCHIZOPHRÉNIE et AUTISME, vous confondez encore ? Pourtant, ça ne rime pas. Alors, à quoi ça rime ?"

[Manichéenne]

Psychiatres comportementalistes ?
Euh, c'est un peu un non sens. On parle de thérapies comportementalistes, faites par des psychothérapeutes. Certes, un psychiatre peut être thérapeute aussi, même si à la base il est médecin. Mais il ne doit pas, éthiquement, être prescripteur et thérapeute.
Donc voir un psychiatre, dont le métier et principalement de diagnostiquer et prescrire puisqu'il est médecin, mais demander à ce qu'il soit comportementaliste, donc une orientation spécifique d'un autre corps de métier.

[Astragale]

Psychiatres comportementalistes ?
Euh, c'est un peu un non sens. On parle de thérapies comportementalistes, faites par des psychothérapeutes. Certes, un psychiatre peut être thérapeute aussi, même si à la base il est médecin. Mais il ne doit pas, éthiquement, être prescripteur et thérapeute.
Donc voir un psychiatre, dont le métier et principalement de diagnostiquer et prescrire puisqu'il est médecin, mais demander à ce qu'il soit comportementaliste, donc une orientation spécifique d'un autre corps de métier.

Je ne vois pas en quoi prescrire une molécule et faire une thérapie serait éthiquement injustifiable.
D'ailleurs la plupart des TCC sont aujourd'hui conduites pas des psychiatres avec pour le pas le nommer, le célèbre C. André en chef de file !
Soigner le psychisme est l'affaire des psychologues, psychiatres, psychothérapeutes et maintenant, psycho-praticiens quelles que soient leurs méthodes et leurs compétences.

[Laura Ingalls]

l'autisme n'est pas une psychose. Du coup, ça ne m'étonne pas que les antipsychotiques ne soient pas adaptés! C'est logique finalement. C'est un peu comme filer un antibiotique pour soigner un virus!

[arthus]

belle image Laura Ingalls !

[zad]

par contre, je vais faire l'avocat du diable, il y a des situations où c'est la seule gamme de médoc utilisable : je pense aux crises avec violence par expl, que bcp d'autistes à bas niveau de fonctionnement rencontrent. il est évident que ça doit être en dernier recours (et c'est rarement le cas, malheureusement), et ces crises sont souvent évitable avec un bon environnement et une bonne prise en charge adaptée.

[Laura Ingalls]

J'ai entendu et lu que les crises de violences étaient généralement dues aux problèmes sensoriels importants. Je ne comprends pas bien en quoi les antipsychotiques peuvent aider, quel effet ça peut avoir sur les troubles sensoriels. Et puis, si la plupart des crises peuvent être évitées avec un bon environnement et une bonne prise en charge, alors c'est ça qu'il faut, c'est ça qu'il faut faire en premier, pas filer pas des pilules.
Ce n'est pas un reproche, ni un jugement. C'est juste que je me pose des questions.

belle image Laura Ingalls !

merci:

[zad]

non non moi non plus ^^
c'etait juste pour dire qu'en cas extreme, ça peut etre utile, à mon avis. mais que l'idée c'est de les éviter !

[Laura Ingalls]

Je suis intéressée de savoir comment c'est utile! C'est une vraie question, je ne dis pas que ça sert à rien, je me demande vraiment en fait.

[G.O.B.]

Un neuroleptique, ça assomme, problèmes sensoriels ou pas......

[Laura Ingalls]

heu..oui. Mais en quoi est-ce utile d'assommer?

[zad]

là, on parlait de crises violentes. que faire qd tu as un gaillard de 40 ans, 1,85m, et 100kg bien posé, qui ne maitrise pas sa force, et qui en crise, casses tout, se tape, et aussi te tape. (là, il s'agit pas d'éviter la crise : elle a déjà démarré). si ça devait m'arriver, je prefere un médoc à une contention : voilà où je trouves l'utilité de ces produits. (cela dit, l'objectif c'est d'éviter une crise de ce type avec un bon environnement et la bonne prise en charge, sans gaver de médoc')

[Manichéenne]

Je ne vois pas en quoi prescrire une molécule et faire une thérapie serait éthiquement injustifiable.
D'ailleurs la plupart des TCC sont aujourd'hui conduites pas des psychiatres avec pour le pas le nommer, le célèbre C. André en chef de file !
Soigner le psychisme est l'affaire des psychologues, psychiatres, psychothérapeutes et maintenant, psycho-praticiens quelles que soient leurs méthodes et leurs compétences.

Ce n'est pas le fait d'avoir les deux compétences, mais de jouer les deux rôles pour une seule personne qui me semble anormal. C'est ce que j'ai souvent entendu dire ma mère, psychologue,e t que j'ai lu plusieurs fois ces dernières années. Mais il est vrai que ce n'est écrit nulle part, il me semble juste logique qu'effectivement le thérapeute ne soit pas le mieux placé pour juger de manière neutre d'un traitement, et que le suivi médicamenteux ne doit pas être corrélé à la relation thérapeutique. J'imagine difficilement un rendez-vous où la thérapie et la prescription se mélangent.
Je peux me tromper, je n'ai aucune certitude (comme dans quasi-tous les domaines, même si je semble parfois sûre de moi)