Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
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Re: Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
De la mauvaise estime de soi j'en beaucoup trop aussi (ont pourrait remplir un lac avec ) mais je ne vois pas un lien avec la procrastination pour autant.
loup autiste
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Re: Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
J'vais essayer d'un peu mieux expliquer de manière concrète.
Quand on a une bonne estime de soi, on est plus acteur dans une tâche pourquoi ? Parce qu'on a plus ouvertement conscience de ses compétences, de ses faiblesses et de ses forces et on est plus indulgent avec soi-même, on est en phase avec soi. Donc, face à une tâche, on aura tendance à se dire : "Je choisis de la faire, je la fais", c'est nous qui décidons de la tâche à faire et on l'ancre dans une action présente, sans peur de l'échec, sans ombre pour ternir notre perception des étapes d'accomplissement de celle-ci. Penser la tâche entraine l'action immédiate.
Quand on a une mauvaise estime de soi, on a plus de mal à définir ses compétences, ses faiblesses et ses forces, une tâche, même très simple, peut donc nous apparaitre floue, compliqué à débuter ou à effectuer, on est mal à l'aise face à celle-ci et donc à se rendre acteur de cette tâche, on la pense en dehors de notre action directe, on a d'ailleurs plus tendance à utiliser les termes "il faut que je le fasse, je dois faire" comme si la responsabilité de cette tâche ne venait pas de nous mais d'une exigence, envie extérieure à soi. Ce qui rend plus enclin à la procrastination.
On peut ajouter que face à une tâche, lorsqu'on a une bonne estime de soi, la peur de l'échec dans l'exécution d'une tâche est moindre, face à quelqu'un qui a une mauvaise estime de soi, qui a plus tendance à imaginer le déroulement de la tâche et ces différentes finalité souvent négative.
Le niveau d'estime de soi, influe sur la cognition à tout les niveaux, et se répercute donc sur les comportements, ce qui joue donc un rôle dans la procrastination.
Quand on a une bonne estime de soi, on est plus acteur dans une tâche pourquoi ? Parce qu'on a plus ouvertement conscience de ses compétences, de ses faiblesses et de ses forces et on est plus indulgent avec soi-même, on est en phase avec soi. Donc, face à une tâche, on aura tendance à se dire : "Je choisis de la faire, je la fais", c'est nous qui décidons de la tâche à faire et on l'ancre dans une action présente, sans peur de l'échec, sans ombre pour ternir notre perception des étapes d'accomplissement de celle-ci. Penser la tâche entraine l'action immédiate.
Quand on a une mauvaise estime de soi, on a plus de mal à définir ses compétences, ses faiblesses et ses forces, une tâche, même très simple, peut donc nous apparaitre floue, compliqué à débuter ou à effectuer, on est mal à l'aise face à celle-ci et donc à se rendre acteur de cette tâche, on la pense en dehors de notre action directe, on a d'ailleurs plus tendance à utiliser les termes "il faut que je le fasse, je dois faire" comme si la responsabilité de cette tâche ne venait pas de nous mais d'une exigence, envie extérieure à soi. Ce qui rend plus enclin à la procrastination.
On peut ajouter que face à une tâche, lorsqu'on a une bonne estime de soi, la peur de l'échec dans l'exécution d'une tâche est moindre, face à quelqu'un qui a une mauvaise estime de soi, qui a plus tendance à imaginer le déroulement de la tâche et ces différentes finalité souvent négative.
Le niveau d'estime de soi, influe sur la cognition à tout les niveaux, et se répercute donc sur les comportements, ce qui joue donc un rôle dans la procrastination.
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Re: Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
Oui c'est un bon paramètre à prendre en compte c'est vrai, mais ont peu aussi procrastiner car ont a la flemme ça aussi ça entre en jeux (parfois)
loup autiste
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Re: Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
Merci Lou Morgan, c'est très pertinent.
Oui mais bon 'la flemme' parfois on a beau envie d'en sortir et ben on y arrive pas, donc il faut trouver l'explication
Oui mais bon 'la flemme' parfois on a beau envie d'en sortir et ben on y arrive pas, donc il faut trouver l'explication
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Re: Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
La différence entre la flemme ponctuelle qui fait remettre à plus tard une tâche qui en effet sera faite plus tard et la procrastination qui est un peu plus pathologique parait importante à indiquer.
Diagnostiqué(e) en février 2014.
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Re: Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
Il y a aussi l'oublie je ne sais pas si ça a avoir avec la procrastination mais parfois (même souvent) je remet les chose à plus tard par oublie total de la tache en question.
loup autiste
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Re: Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
+ 1 !Lou Morgan a écrit :La différence entre la flemme ponctuelle qui fait remettre à plus tard une tâche qui en effet sera faite plus tard et la procrastination qui est un peu plus pathologique parait importante à indiquer.
TSA.
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Re: Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
C'est vrai,je me disait en me levant hier et avant-hier que je ferais ceci et cela(comme répondre aux sujets ici),mais à chaque je faisais autre chose,ou ça prenait plus de temps,du coup,je ne le faisais pas.Il y a aussi faire les chose directement cet à dire quand vous avez un truc à faire le faire dans le meilleurs du possible directement pour ne pas ce dire "je le ferais plus tard". Mais malheureusement c'est plus facile à dire qu'à faire.
Cela m'intéresse de lire ça.Les personnes sur les spectres autistiques souffrant pour la plus grande partie de déficit de l'estime de soi et de confiance en soi tout en ayant des hautes exigences pour son soi idéal serait donc plus enclines à la procrastination.
Je comprends ce que tu dis et je crois que je m'y retrouve;j'ai vraiment du mal avec mes capacités et l'appréhension de certaines choses à faire,du mal à me décider et à trouver l'envie de vraiment le faire,cela est a ajouter à des doutes sur ce que j'aurais vraiment envie de faire mais que je n'ose pas commencer(j'ai des idées pour des histoires mais je n'ose pas écrire)...Et je suis d'accord dans le fait que la flemme ponctuelle est différente de la procrastination.J'vais essayer d'un peu mieux expliquer de manière concrète...
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Re: Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
Je baigne en pleine procrastination. Je ne sais pas ce qui m'arrive, mais j'arrive à peine à faire le minimum. Ces derniers temps, j'assumais correctement mes différentes responsabilité (famille, boulot...).
Mais là, depuis quelques jours, je ne suis pas bonne à grand choses. Je suis en plein bug. Je ne pense qu'aux trucs bizarres de mon loulou, les rendez vous à venir, et les autres histoires familiales (père toujours malade et pour qui il n'y a plus d'espoir si ce n'est d'attendre) et par dessus ça, je suis pleine de lubies (épices et légumes thaïlandais en ce moment, oui, je sais, c'est ridicule). Bon, ça risque de commencer à se voir...
Je suis compulsive du moteur de recherche.
Et vous, ça vous prends comme ça, quand ça vous prends?
Mais là, depuis quelques jours, je ne suis pas bonne à grand choses. Je suis en plein bug. Je ne pense qu'aux trucs bizarres de mon loulou, les rendez vous à venir, et les autres histoires familiales (père toujours malade et pour qui il n'y a plus d'espoir si ce n'est d'attendre) et par dessus ça, je suis pleine de lubies (épices et légumes thaïlandais en ce moment, oui, je sais, c'est ridicule). Bon, ça risque de commencer à se voir...
Je suis compulsive du moteur de recherche.
Et vous, ça vous prends comme ça, quand ça vous prends?
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Re: Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
La procrastination ?
Ça ne me prend pas spécialement à certaines périodes, c'est tout le temps chez moi, c'est une façon de vivre lol.
Je rigole mais c'est vraiment quotidien ...
Ça ne me prend pas spécialement à certaines périodes, c'est tout le temps chez moi, c'est une façon de vivre lol.
Je rigole mais c'est vraiment quotidien ...
TSA.
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Re: Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
Laboulette ce que tu décris ressemble à un "down". Tu as peut-être juste accumuler beaucoup de fatigue et ton cerveau est passé en mode économie d'énergie. Il est donc évident de remettre certaine chose à plus tard. Prend soin de toi laboulette c'est le plus important, ton cerveau te demande du repos et des activités ressourcante / stimulante.
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Procrastination, conséquence de l'autisme ou pas ?
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).
Puisque c'est le topic des questions, il y en a une qui me titille depuis un moment. Pour vous, procrastiner est une conséquence de votre autisme ?
Puisque c'est le topic des questions, il y en a une qui me titille depuis un moment. Pour vous, procrastiner est une conséquence de votre autisme ?
Spoiler : :
Parent d'un garçon de 21 ans, diagnostiqué autiste à 3 ans, diagnostiqué SA à 13 ans
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Re: Pour poser des petites questions en vrac !
Pour moi oui, parce que c'est toujours (ou du moins très souvent) pour des choses un peu barbantes, et que j'ai toujours plus intéressant à faire, ou que mon cerveau refuse de l'imprimer, de le garder en mémoire, parce qu'il n'est pas conçu pour garder les tâches administratives en mémoire, quelque chose comme ça, du coup je repousse ^^
Ou pas assez de mémoire pour stocker tout ce qu'il doit se souvenir, du coup il priorise, et ce qui ne lui est pas nécessaire sur l'instant, c'est à dire penser aux intérêts restreints et tout ce qui s'y rapproche, ça passe à la trappe, comme on dit.
Ou alors plus assez d'énergie pour faire sur l'instant des choses importantes/rébarbatives, du coup on repousse à plus tard, quand plus d'énergie pour s'en occuper ?
Mais c'est une bonne question.
Ou pas assez de mémoire pour stocker tout ce qu'il doit se souvenir, du coup il priorise, et ce qui ne lui est pas nécessaire sur l'instant, c'est à dire penser aux intérêts restreints et tout ce qui s'y rapproche, ça passe à la trappe, comme on dit.
Ou alors plus assez d'énergie pour faire sur l'instant des choses importantes/rébarbatives, du coup on repousse à plus tard, quand plus d'énergie pour s'en occuper ?
Mais c'est une bonne question.
Spoiler : :
TSA.
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Re: Pour poser des petites questions en vrac !
Oui. Partiellement directement, et partiellement indirectement.Cathy a écrit :Pour vous, procrastiner est une conséquence de votre autisme ?
Il y a la difficulté à voir l'intérêt d'une action et à s'organiser. Le problème de sortir de la routine. Et puis c'est difficile si la tâche n'est pas connue et maitrisée, s'il n'y a pas une image mentale précise de ce qui est à faire. Ca, si j'en crois mes lectures et mon diag, c'est l'autisme.
Mais aussi le manque de confiance en moi et d'estime de moi, et selon la tâche l'anxiété sociale, qui vont me démotiver et me faire mettre en place des stratégies d'évitement. Ca, ce sont les conséquences de l'autisme et/ou du diag tardif.
Téléphoner à une administration ? Euh... plus tard.
-difficulté avec le téléphone
-ne pas savoir comment ça va se dérouler, qui est de l'autre côté, quelle information peut m'être demandée
-angoisse du contact social, de l'image que je peux renvoyer (oui, j'invente le concept de l'image audio)
-peur de mal faire, exigence de perfection
-tiens je vais plutôt regarder la météo pour demain, c'est important ça, je téléphonerai après.
-oh, j'avais 2 onglets en attente...
Parfois c'est simplement que je suis absorbée dans mes intérêts. "oh, il est déjà si tard et je n'ai pas encore mangé... Bon, je finis de lire cette page et j'y vais. Ah c'est intéressant mais il faut que j'approfondisse ça..."
Ou l'inverse, le sujet est sorti de mes intérêts. Ca fait des mois que je dois compléter un blog que je co-écris, mais c'est quasiment impossible puisque je suis passée à autre chose.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Procrastination, conséquence de l'autisme ou pas ?
J'en remets une définition ici : Procrastination : Tendance pathologique à différer, à remettre l'action au lendemain. (dictionnaire Larousse)
Le mot important ici me semble être l'adjectif pathologique c'est à dire en rapport avec la maladie et en opposition avec la santé.
En fonction de ce qui sera perçu comme normal et comme pathologique il y aura ou non procrastination.
Repousser tel truc sans conséquences dommageables (juste stresser ou avoir une surtaxe) c'est gênant mais pas gravissime.
Mettre sa vie en danger parce qu'on n'a pas rangé ni jeté depuis des années c'est autre chose. Un exemple d'une maladie appelée syllogomanie. La personne repousse encore et encore le rangement alors qu'en fait, elle ne peut tout simplement pas le faire.
En fonction des raisons qui poussent à repousser l'action, la procrastination sera due à telle ou telle raison.
Par exemple, les personnes surdouées se disent souvent touchées par la procrastination. Il en ressort que le désir de faire les choses parfaitement entraine la non action, que la masse de sujets intéressants existant rend le choix difficile et que faire les choses inintéressantes dans l'urgence leur donne la motivation nécessaire.
Dans le cas de l'autisme, il me semble que les intérêts sont plutôt spécifiques et que le sentiment d'urgence est plutôt paralysant non ?
La question des intérêts restreints envahissants est intéressante puisque c'est cet intérêt qui prend une bonne part du reste et donc le reste n'est pas remis au lendemain mais passe après.
Ce n'est donc pas la tâche en elle-même qui est inintéressante mais l'intérêt spécifique qui est le seul digne de considération.
Le problème de la routine aussi est à prendre en compte. Intégrer certaines tâches à cette routine permet de les effectuer et ça fonctionne avec les tâches répétitives. mais un bon nombre de formalités ne sont pas répétitives et sont plus ou moins imprévisibles : ranger pour une visite, payer une facture qui arrive de temps en temps, faire des courses pour un imprévu ...
Là, c'est plutôt la mise en route proprement dite et l'organisation mentale de l'action qui fait défaut et pas la motivation.
La procrastination pourrait avoir des liens avec l'angoisse et du coup avec plein de types de personnes qui procrastinent mais dont les angoisses n'ont pas les même origines.
La procrastination semble se retrouver dans plusieurs tableaux cliniques dont le TDA.
J'ai aussi trouvé sur le forum :
Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
L'hyperactivité
Et
Le mot important ici me semble être l'adjectif pathologique c'est à dire en rapport avec la maladie et en opposition avec la santé.
En fonction de ce qui sera perçu comme normal et comme pathologique il y aura ou non procrastination.
Repousser tel truc sans conséquences dommageables (juste stresser ou avoir une surtaxe) c'est gênant mais pas gravissime.
Mettre sa vie en danger parce qu'on n'a pas rangé ni jeté depuis des années c'est autre chose. Un exemple d'une maladie appelée syllogomanie. La personne repousse encore et encore le rangement alors qu'en fait, elle ne peut tout simplement pas le faire.
En fonction des raisons qui poussent à repousser l'action, la procrastination sera due à telle ou telle raison.
Par exemple, les personnes surdouées se disent souvent touchées par la procrastination. Il en ressort que le désir de faire les choses parfaitement entraine la non action, que la masse de sujets intéressants existant rend le choix difficile et que faire les choses inintéressantes dans l'urgence leur donne la motivation nécessaire.
Dans le cas de l'autisme, il me semble que les intérêts sont plutôt spécifiques et que le sentiment d'urgence est plutôt paralysant non ?
La question des intérêts restreints envahissants est intéressante puisque c'est cet intérêt qui prend une bonne part du reste et donc le reste n'est pas remis au lendemain mais passe après.
Ce n'est donc pas la tâche en elle-même qui est inintéressante mais l'intérêt spécifique qui est le seul digne de considération.
Le problème de la routine aussi est à prendre en compte. Intégrer certaines tâches à cette routine permet de les effectuer et ça fonctionne avec les tâches répétitives. mais un bon nombre de formalités ne sont pas répétitives et sont plus ou moins imprévisibles : ranger pour une visite, payer une facture qui arrive de temps en temps, faire des courses pour un imprévu ...
Là, c'est plutôt la mise en route proprement dite et l'organisation mentale de l'action qui fait défaut et pas la motivation.
La procrastination pourrait avoir des liens avec l'angoisse et du coup avec plein de types de personnes qui procrastinent mais dont les angoisses n'ont pas les même origines.
La procrastination semble se retrouver dans plusieurs tableaux cliniques dont le TDA.
J'ai aussi trouvé sur le forum :
Asperger plus enclin(e)s à la procrastination ?
L'hyperactivité
Et
Tugdual a écrit :Procrastination :
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Ni diag., ni en cours , ni auto-diag. Juste un peu zarbi, les fesses entre minimum deux chaises, un peu bancale.
Bienheureux inconfort qui permet une multitude de rencontres.
Ne se sentir nulle part à sa place permet d'en expérimenter de nombreuses.
Bienheureux inconfort qui permet une multitude de rencontres.
Ne se sentir nulle part à sa place permet d'en expérimenter de nombreuses.