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[Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
Ah nan mais t'inquiètes pas, je connais cette tendance à l'agression pour les sujets qu'on défend, surtout lorsqu'ils sont sujets à polémiques et débats stériles constants contre des "juste contre mais qui sait pas pourquoi alors balance des arguments débiles" (ce qui n'est pas le cas ici), qui font que si une personne, par la suite, se présente en toute bonne foi, le réflexe instinctif d'autodéfense reste là malgré soi.
Maman d'un enfant TED diagnostiqué au CRA de Reims.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
Ben oui, j'ai pris le risque de lancer un sujet pouvant légèrement animer les passions. Autrement, on n'en parlerait jamais. Il est vrai que nos rapports à la nourriture, aux êtres vivants sont divers, propres à chaque personne. Ça me fait penser aux débats sur les rôles des zoos, et sur nos sensibilités qui diffèrent selon qu'on tue une girafe ou une hyène, etc.
Merci pour tes liens, Lou Morgan, je ne connaissais pas ces sites.
Ben, moi, je suis aussi "extrémiste" pour les logiciels libres, mais extrémiste seulement avec moi-même : à fond pour les logiciels libres, mais ne forçant personne à utiliser tel logiciel, n'interdisant à personne d'utiliser tel autre logiciel.
Comme quoi, les débats peuvent aussi échauffer les personnes Asperger. Bon, la spécialiste m'a dit que les Asperger (dominance) "hémisphère gauche" - dont moi (chance !) - avaient plutôt tendance à relativiser, à rester calme, au contraire des Asperger (dominance) "hémisphère droit", qui auraient plus tendance à passer rapidement d'un état émotionnel à un autre, à s'énerver.
La limite entre énoncer ses croyances et son éthique et en faire la promotion est floue, et dépend de l'interprétation qu'en fait l'autre. Quel langage !
Merci pour tes liens, Lou Morgan, je ne connaissais pas ces sites.
Ben, moi, je suis aussi "extrémiste" pour les logiciels libres, mais extrémiste seulement avec moi-même : à fond pour les logiciels libres, mais ne forçant personne à utiliser tel logiciel, n'interdisant à personne d'utiliser tel autre logiciel.
Comme quoi, les débats peuvent aussi échauffer les personnes Asperger. Bon, la spécialiste m'a dit que les Asperger (dominance) "hémisphère gauche" - dont moi (chance !) - avaient plutôt tendance à relativiser, à rester calme, au contraire des Asperger (dominance) "hémisphère droit", qui auraient plus tendance à passer rapidement d'un état émotionnel à un autre, à s'énerver.
La limite entre énoncer ses croyances et son éthique et en faire la promotion est floue, et dépend de l'interprétation qu'en fait l'autre. Quel langage !
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
Lou Morgan, pas eu le temps de tout lire ni d'aller sur le site que tu conseilles, qu'appelles-tu antispécisme ?
3 enfants : une fille Asperger, un fils TED NS et le frère ... "sans étiquette" (traits autistiques + éléments de précocité)... !
mon blog : cuisineallergo.canalblog.com
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
L'antispécisme est le courant qui veut qu'on ne fasse pas de l'espèce un critère de "sélection morale", notamment qui ne veut pas qu'une espèce ait la priorité.
On dit qu'il s'oppose à l'humanisme si ce dernier ne considère que l'homo sapiens. Mais on peut aussi dire qu'il ne s'y oppose pas si l'on considère que l'homo sapiens n'est pas la seule espèce humaine. Je suis un peu antispéciste en ce sens. D'un autre côté, une idée à creuser est de créer des relations de coopération entre les espèces (en plus de "au sein de notre espèce", ce qui n'est déjà pas une mince affaire).
On dit qu'il s'oppose à l'humanisme si ce dernier ne considère que l'homo sapiens. Mais on peut aussi dire qu'il ne s'y oppose pas si l'on considère que l'homo sapiens n'est pas la seule espèce humaine. Je suis un peu antispéciste en ce sens. D'un autre côté, une idée à creuser est de créer des relations de coopération entre les espèces (en plus de "au sein de notre espèce", ce qui n'est déjà pas une mince affaire).
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
Cela s'applique vis-à-vis des humains mais aussi des animaux entre eux. Par exemple, les gens sont souvent très peinés de voir un chien ou un chat souffrir, ils considèrent qu'il est intolérable de leur mettre ne serait-ce qu'une claque un peu violente. Pourtant ces même personnes peuvent manger du foie gras sans s'émouvoir, obtenu pourtant en infligeant des souffrances terribles à des animaux.
Il y a donc ici spécisme, puisqu'on tolère qu'un canard souffre, mais pas un chien (et encore moins un humain).
Il y a un paradoxe "rigolo" avec la fourrure d'ailleurs. La fourrure de chat et de chien est interdite en Europe, mais pas les autres (renard par exemple). Pourtant, un renard d'élevage ne vit et ne meurt pas mieux qu'un chat ou qu'un chien. Mais c'est un renard, il n'est pas aussi proche des humains que les deux autres.
Concernant l'élevage animal, le "doit-on reprocher l'état d'esclavage ou considérer qu'il est possiblement moral d'élever des animaux si les conditions sont bonnes ?", mon avis n'est pas tranché. En toute sincérité, je ne voyais pas les choses sous cet angle avant l'intervention de Lou Morgan. Je commence doucement à m'engager pour la cause animale depuis 2013 mais je m'axais surtout sur la souffrance. C'est ce que j'expliquais avec le poisson, qui selon moi, même s'il n'est pas exempt de stress et de douleur quand on le pêche, est bien plus proche d'une mort naturelle qu'une vache.
Je me pose beaucoup de questions pour savoir jusqu'où je peux et dois aller dans le raisonnement. Au tout début, il y a quelques années, j'ai commencé à m'informer sur l'écologie et la protection de la nature. Au fil du temps, je me suis dit que si j'avais la volonté de défendre les créatures et les choses de la nature, je devais aussi étendre ce principe aux bêtes des sociétés humaines. Je me suis donc intéressée progressivement aux refuges, aux abandons, à l'élevage, etc. J'ai d'abord visé les produits qui me semblaient les moins acceptables (foie gras, œufs de batterie, poissons très menacés...), puis j'ai pensé à nouveau que je ne pouvais pas tolérer le "moins pire" seulement parce qu'il existe plus malheureux qu'un cochon d'élevage. Je me suis intéressée à ce qui se faisait dans les produits végétaux, j'ai cherché des informations sur le remplacement des produits animaux, ce genre de choses.
Et donc j'en viens à me demander si je ne suis pas encore trop hypocrite, si je ne devrais pas brasser plus large encore. C'est pourquoi les mots de Lou Morgan me font réfléchir. Je ne sais pas encore quoi faire, ce n'est pas simple je trouve. Ça veut dire accepter avoir négligé pendant longtemps ces questions, de m'être renseignée un peu tard finalement (même si avec ma logique, même si je m'étais renseignée à quatorze ans, ça m'aurait semblé trop tard quand même). Ça veut dire aussi ajouter des contraintes à un quotidien déjà pas toujours heureux.
Plus j'avance et plus ça me fait mal au cœur de voir ma belle-famille sortir le barbecue en souriant, de voir arriver les pièces de viande sans légume (ou rien qui soit de saison, ils ne sont vraiment pas branchés là-dessus, ils ne trient même pas).
Parfois je me dis que je devrais éviter de "trop" me renseigner, qu'à force je ne pense plus qu'à ça et que ça me fait sincèrement du mal. Mais j'ai de la peine à me dire "allez tant pis, on s'en fout, j'aime le poisson je vais en manger et je verrai après". Je ne suis pas assez indulgente envers moi-même et ça me pose problème. Je vois d'autant plus pointer ce qui va arriver en lisant ce sujet. Plus on progresse dans la défense animale et plus on a de détracteurs. Il se trouvera toujours une majorité de personnes pour me dire que de toute façon la viande c'est bon et que je vais avoir des carences, etc. Trouver réponse à ça n'est pas le problème en soi, mais j'ai très peur des situations de conflit ou de presque-conflit. La simple idée qu'on puisse me répondre un tout petit peu agressivement sur un forum me terrifie, je n'ose imaginer ce que ça va donner en vrai alors qu'on ne se prive déjà pas pour souligner toutes mes différences.
A mes yeux, le problème du végétarisme/lisme est donc finalement principalement humain. Je n'ai pas peur de changer mes habitudes, j'ai peur des réactions des humains.
Edition : J'ai oublié de répondre à un détail, mais j'aime bien les détails.
La connotation n'est pas la même. Je vois un animal domestique comme un colocataire. Il habite le lieu tout comme moi, il ne fait pas partie de mes possessions. Donc c'est mon chat/chien/hamster et je suis son humaine.
Mine de rien, ce n'est pas sans importance. Par exemple, j'ai vu il y a quelques temps des gens qui ont un labrador, lequel boitait un peu. Ses humains l'ont remarqué mais ont attendu de voir si ça passerait avant de consulter un vétérinaire (c'est-à-dire trois mois après). Est venu entre autres l'argument économique. Il s'avère que le chien avait un ligament déplacé ou rompu (je ne me souviens plus du terme exact), il a été opéré et maintenant ça va mieux.
Les personnes en question ne sont pas des gens méchants et elles aiment leur chien. Mais inconsciemment, le seul fait qu'il s'agisse d'un chien et non d'un humain autorise à le laisser patienter avec sa douleur et à proposer d'attendre pour éviter de payer le vétérinaire. En comparaison, il y a peu une de mes jambes s'est détériorée et je boitais. Ces mêmes personnes m'ont encouragé à consulter immédiatement, à faire tous les examens qui seraient nécessaires et ont dit que l'argent n'était pas un critère pour ça (ma carte d'assurance maladie ne fonctionne plus).
Ma vie a plus de poids parce qu'elle est humaine, pourtant je ne pense pas que le chien était moins à plaindre que moi. Et que dire de la différence de poids entre la vie d'un chien de compagnie comme lui et celui de la vie d'une oie d'élevage... Ou même d'un poisson rouge.
Il y a donc ici spécisme, puisqu'on tolère qu'un canard souffre, mais pas un chien (et encore moins un humain).
Il y a un paradoxe "rigolo" avec la fourrure d'ailleurs. La fourrure de chat et de chien est interdite en Europe, mais pas les autres (renard par exemple). Pourtant, un renard d'élevage ne vit et ne meurt pas mieux qu'un chat ou qu'un chien. Mais c'est un renard, il n'est pas aussi proche des humains que les deux autres.
Concernant l'élevage animal, le "doit-on reprocher l'état d'esclavage ou considérer qu'il est possiblement moral d'élever des animaux si les conditions sont bonnes ?", mon avis n'est pas tranché. En toute sincérité, je ne voyais pas les choses sous cet angle avant l'intervention de Lou Morgan. Je commence doucement à m'engager pour la cause animale depuis 2013 mais je m'axais surtout sur la souffrance. C'est ce que j'expliquais avec le poisson, qui selon moi, même s'il n'est pas exempt de stress et de douleur quand on le pêche, est bien plus proche d'une mort naturelle qu'une vache.
Je me pose beaucoup de questions pour savoir jusqu'où je peux et dois aller dans le raisonnement. Au tout début, il y a quelques années, j'ai commencé à m'informer sur l'écologie et la protection de la nature. Au fil du temps, je me suis dit que si j'avais la volonté de défendre les créatures et les choses de la nature, je devais aussi étendre ce principe aux bêtes des sociétés humaines. Je me suis donc intéressée progressivement aux refuges, aux abandons, à l'élevage, etc. J'ai d'abord visé les produits qui me semblaient les moins acceptables (foie gras, œufs de batterie, poissons très menacés...), puis j'ai pensé à nouveau que je ne pouvais pas tolérer le "moins pire" seulement parce qu'il existe plus malheureux qu'un cochon d'élevage. Je me suis intéressée à ce qui se faisait dans les produits végétaux, j'ai cherché des informations sur le remplacement des produits animaux, ce genre de choses.
Et donc j'en viens à me demander si je ne suis pas encore trop hypocrite, si je ne devrais pas brasser plus large encore. C'est pourquoi les mots de Lou Morgan me font réfléchir. Je ne sais pas encore quoi faire, ce n'est pas simple je trouve. Ça veut dire accepter avoir négligé pendant longtemps ces questions, de m'être renseignée un peu tard finalement (même si avec ma logique, même si je m'étais renseignée à quatorze ans, ça m'aurait semblé trop tard quand même). Ça veut dire aussi ajouter des contraintes à un quotidien déjà pas toujours heureux.
Plus j'avance et plus ça me fait mal au cœur de voir ma belle-famille sortir le barbecue en souriant, de voir arriver les pièces de viande sans légume (ou rien qui soit de saison, ils ne sont vraiment pas branchés là-dessus, ils ne trient même pas).
Parfois je me dis que je devrais éviter de "trop" me renseigner, qu'à force je ne pense plus qu'à ça et que ça me fait sincèrement du mal. Mais j'ai de la peine à me dire "allez tant pis, on s'en fout, j'aime le poisson je vais en manger et je verrai après". Je ne suis pas assez indulgente envers moi-même et ça me pose problème. Je vois d'autant plus pointer ce qui va arriver en lisant ce sujet. Plus on progresse dans la défense animale et plus on a de détracteurs. Il se trouvera toujours une majorité de personnes pour me dire que de toute façon la viande c'est bon et que je vais avoir des carences, etc. Trouver réponse à ça n'est pas le problème en soi, mais j'ai très peur des situations de conflit ou de presque-conflit. La simple idée qu'on puisse me répondre un tout petit peu agressivement sur un forum me terrifie, je n'ose imaginer ce que ça va donner en vrai alors qu'on ne se prive déjà pas pour souligner toutes mes différences.
A mes yeux, le problème du végétarisme/lisme est donc finalement principalement humain. Je n'ai pas peur de changer mes habitudes, j'ai peur des réactions des humains.
Edition : J'ai oublié de répondre à un détail, mais j'aime bien les détails.
On ne dit pas qu'on être le maître ou le propriétaire d'un enfant, on dit qu'on en est le parent. Un enfant a des parents, un époux a un époux/une épouse, un chat a un maître ou un propriétaire. Le rapport n'est pas du tout le même. L'équivalent de "mon chat" devrait être "son humain".Mizton a écrit :Alors ouais, après par habitude on peut dire "c'est mon chat"... Même en même temps, on dit aussi "c'est mon enfant, c'est mon époux-se" et ça ne veut pas dire pour autant qu'on considère qu'on les "possède" et qu'on en est "maître"...
La connotation n'est pas la même. Je vois un animal domestique comme un colocataire. Il habite le lieu tout comme moi, il ne fait pas partie de mes possessions. Donc c'est mon chat/chien/hamster et je suis son humaine.
Mine de rien, ce n'est pas sans importance. Par exemple, j'ai vu il y a quelques temps des gens qui ont un labrador, lequel boitait un peu. Ses humains l'ont remarqué mais ont attendu de voir si ça passerait avant de consulter un vétérinaire (c'est-à-dire trois mois après). Est venu entre autres l'argument économique. Il s'avère que le chien avait un ligament déplacé ou rompu (je ne me souviens plus du terme exact), il a été opéré et maintenant ça va mieux.
Les personnes en question ne sont pas des gens méchants et elles aiment leur chien. Mais inconsciemment, le seul fait qu'il s'agisse d'un chien et non d'un humain autorise à le laisser patienter avec sa douleur et à proposer d'attendre pour éviter de payer le vétérinaire. En comparaison, il y a peu une de mes jambes s'est détériorée et je boitais. Ces mêmes personnes m'ont encouragé à consulter immédiatement, à faire tous les examens qui seraient nécessaires et ont dit que l'argent n'était pas un critère pour ça (ma carte d'assurance maladie ne fonctionne plus).
Ma vie a plus de poids parce qu'elle est humaine, pourtant je ne pense pas que le chien était moins à plaindre que moi. Et que dire de la différence de poids entre la vie d'un chien de compagnie comme lui et celui de la vie d'une oie d'élevage... Ou même d'un poisson rouge.
Modifié en dernier par Suriciole le mardi 13 mai 2014 à 14:59, modifié 1 fois.
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
Suriciole, il faut te respecter. Se respecter ça passe aussi par la reconnaissance de ses propres limites et de ses paradoxes tout autant que par s'approcher le plus possible d'un respect de ses valeurs, morales et son ethique. Et on est pas obliger de tout faire d'un coup, ou de passer outre son bien-être psychique juste pour respecter son hygiène de vie désiré.
Pour ma part, j'ai encore de vieille doc martens avec du cuir que je porte et de vieille couverture en laine, les jeter ça va à l'encontre d'un de mes principes, le gaspillages, la pollution, je pourrais les donner (ce que j'ai fais avec d'autre vêtement) à Emmaus, mais pour le moment je n'ai rien pour les remplacer donc je les garde. Certain m'attaqueront là-dessus car je vais pas au bout de ce que je défend, moi je répond que j'ai conscience de mes paradoxes mais aussi des efforts que je fournir au fur et à mesure en me respectant moi-même et les autres. Après tout, je ne suis pas une vitrine comme le dit si bien cette article : http://lesquestionscomposent.fr/je-ne-s ... e-vitrine/
Le plus gros de mes paradoxes par exemple, c'est que j'ai adopté deux chiens, qui eux, sont carnivores. Je veux les respecter au plus près de leur nature, mais j'habite en ville. Le compromis respectant au plus proche mes valeurs, morales et éthiques, c'est que j'achète des poulets et des œufs à un fermier BIO de ma région, qui fais des visites régulières où l'on voit les poules, poulet et coq gambadé en liberté sur plusieurs hectares. Alors oui, il les tue, mais c'est comme si mes chiens avaient chassé pour les manger (à défaut de pouvoir le faire). Cela ne s'applique pas à moi par contre, car on pourrait me retourner l'argument que si pour les chiens l'alternative consommé du poulet d'élevage à défaut de chasser est acceptable pourquoi pas l'Homme (moi en l’occurrence). Tout simplement parce que j'ai le choix, contrairement à on chien, et que compte tenu de ma biologie interne et externe (taille de mon estomac, durée de la digestion, dentition, pouce opposable, ongle plat), l'alimentation végétalienne est la plus approprié. Je limite donc mon impact souffrance, douleur animale, tout en acceptant le paradoxe imposé par une société spéciste.
Mais on fait tous ça plus ou moins, selon les valeurs, les morales ou les éthiques que l'on défend. Se dire anarchique alors qu'on vit et respecte au quotidien un gouvernement démocratique. Se dire être écolo alors qu'on va manger un macdo de temps en temps. Être contre la surconsommation, les grandes entreprises, mais utiliser un ordinateur avec des logiciels opensource, c'est un paradoxe mais au plus proche de ce que l'on défend. Personne n'est parfait et personne ne le sera jamais, tout ce qui compte c'est de ses respecter soi-même, et tendre au maximum de nos capacités et réalités vers ce que l'on défend et considère être bon pour tous.
Mais pour en arriver là, il faut s'informer, car c'est important la connaissance et sa transmission, pour que nos choix soit de vrai choix, réfléchie et qui nous respecte, ça permet de mieux se connaitre, de mieux s'accepter, mais aussi de mieux trouver sa place parmi les autres, ça permet aussi de faire évoluer la société et le bien-être communs tout individu et espèce confondu. Car si l'humanité va si mal, c'est (à mon humble avis) parce qu'elle s'est trop autocentré sur elle-même, se coupant de toute relation et communication avec les autres espèces qui l'entoure. Comme les individu humain sont interconnectés et dépendant les uns des autres, tout les individu, de toutes les espèces sont interconnectés et dépendant les uns des autres. Un exemple tout bête, l'influence de la réintégration des loups dans le paysage :
Bref, il ne faut pas te faire des sang d'encre pour tes choix s'ils sont ceux qui te ressemble et te semble être les plus justes à défendre, il deviendront au contraire source de soulagement et synchronisation intérieure. Les conflits c'est très subjectif, comme je l'ai maladroitement exprimé précédemment, je les vis très mal quand on 'attaque directement mais parfois on peut créer soi-même le conflit sans le vouloir. On peut l'éviter aussi, en ne participant pas de manière frontale et active à la défense de ceux en quoi on crois. Et sache que le monde est malléable et adaptable, ça fait deux ans que je suis devenue végétalienne, et tout les jours je redécouvre d'autre manière de bien le vivre au quotidien dans un monde majoritairement omnivore voire carnivore. Et je me sens bien, je me sens mieux car plus synchrone entre mes actes et mes valeurs.
Voilà, je sais pas si c'est clair. Mais pour résumé, il y a un idéal, la réalité et entre les deux il y a nous trouvant des liens de l'un à l'autre pour mieux vivre au quotidien.
Modération (Tugdual) : Remplacement de "https:" par "http:" dans la balise "youtube"
Pour ma part, j'ai encore de vieille doc martens avec du cuir que je porte et de vieille couverture en laine, les jeter ça va à l'encontre d'un de mes principes, le gaspillages, la pollution, je pourrais les donner (ce que j'ai fais avec d'autre vêtement) à Emmaus, mais pour le moment je n'ai rien pour les remplacer donc je les garde. Certain m'attaqueront là-dessus car je vais pas au bout de ce que je défend, moi je répond que j'ai conscience de mes paradoxes mais aussi des efforts que je fournir au fur et à mesure en me respectant moi-même et les autres. Après tout, je ne suis pas une vitrine comme le dit si bien cette article : http://lesquestionscomposent.fr/je-ne-s ... e-vitrine/
Le plus gros de mes paradoxes par exemple, c'est que j'ai adopté deux chiens, qui eux, sont carnivores. Je veux les respecter au plus près de leur nature, mais j'habite en ville. Le compromis respectant au plus proche mes valeurs, morales et éthiques, c'est que j'achète des poulets et des œufs à un fermier BIO de ma région, qui fais des visites régulières où l'on voit les poules, poulet et coq gambadé en liberté sur plusieurs hectares. Alors oui, il les tue, mais c'est comme si mes chiens avaient chassé pour les manger (à défaut de pouvoir le faire). Cela ne s'applique pas à moi par contre, car on pourrait me retourner l'argument que si pour les chiens l'alternative consommé du poulet d'élevage à défaut de chasser est acceptable pourquoi pas l'Homme (moi en l’occurrence). Tout simplement parce que j'ai le choix, contrairement à on chien, et que compte tenu de ma biologie interne et externe (taille de mon estomac, durée de la digestion, dentition, pouce opposable, ongle plat), l'alimentation végétalienne est la plus approprié. Je limite donc mon impact souffrance, douleur animale, tout en acceptant le paradoxe imposé par une société spéciste.
Mais on fait tous ça plus ou moins, selon les valeurs, les morales ou les éthiques que l'on défend. Se dire anarchique alors qu'on vit et respecte au quotidien un gouvernement démocratique. Se dire être écolo alors qu'on va manger un macdo de temps en temps. Être contre la surconsommation, les grandes entreprises, mais utiliser un ordinateur avec des logiciels opensource, c'est un paradoxe mais au plus proche de ce que l'on défend. Personne n'est parfait et personne ne le sera jamais, tout ce qui compte c'est de ses respecter soi-même, et tendre au maximum de nos capacités et réalités vers ce que l'on défend et considère être bon pour tous.
Mais pour en arriver là, il faut s'informer, car c'est important la connaissance et sa transmission, pour que nos choix soit de vrai choix, réfléchie et qui nous respecte, ça permet de mieux se connaitre, de mieux s'accepter, mais aussi de mieux trouver sa place parmi les autres, ça permet aussi de faire évoluer la société et le bien-être communs tout individu et espèce confondu. Car si l'humanité va si mal, c'est (à mon humble avis) parce qu'elle s'est trop autocentré sur elle-même, se coupant de toute relation et communication avec les autres espèces qui l'entoure. Comme les individu humain sont interconnectés et dépendant les uns des autres, tout les individu, de toutes les espèces sont interconnectés et dépendant les uns des autres. Un exemple tout bête, l'influence de la réintégration des loups dans le paysage :
Bref, il ne faut pas te faire des sang d'encre pour tes choix s'ils sont ceux qui te ressemble et te semble être les plus justes à défendre, il deviendront au contraire source de soulagement et synchronisation intérieure. Les conflits c'est très subjectif, comme je l'ai maladroitement exprimé précédemment, je les vis très mal quand on 'attaque directement mais parfois on peut créer soi-même le conflit sans le vouloir. On peut l'éviter aussi, en ne participant pas de manière frontale et active à la défense de ceux en quoi on crois. Et sache que le monde est malléable et adaptable, ça fait deux ans que je suis devenue végétalienne, et tout les jours je redécouvre d'autre manière de bien le vivre au quotidien dans un monde majoritairement omnivore voire carnivore. Et je me sens bien, je me sens mieux car plus synchrone entre mes actes et mes valeurs.
Voilà, je sais pas si c'est clair. Mais pour résumé, il y a un idéal, la réalité et entre les deux il y a nous trouvant des liens de l'un à l'autre pour mieux vivre au quotidien.
Modération (Tugdual) : Remplacement de "https:" par "http:" dans la balise "youtube"
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
Alors pour te répondre le plus justement possible je cite la définition qu'en fait le site d'un super magazine : http://www.cahiers-antispecistes.org/3enfants a écrit :Lou Morgan, pas eu le temps de tout lire ni d'aller sur le site que tu conseilles, qu'appelles-tu antispécisme ?
Pour moi l'humain est une espèce animale ni supérieur, ni inférieur aux autres espèces animales en rien. Elle est juste différente avec ses forces et ses faiblesses comme chaque espèce animale.Les cahiers antispécistes a écrit :Le spécisme
Le spécisme est à l'espèce ce que le racisme et le sexisme sont respectivement à la race et au sexe : la volonté de ne pas prendre en compte (ou de moins prendre en compte) les intérêts de certains au bénéfice d'autres, en prétextant des différences réelles ou imaginaires mais toujours dépourvues de lien logique avec ce qu'elles sont censées justifier.
En pratique, le spécisme est l'idéologie qui justifie et impose l'exploitation et l'utilisation des animaux par les humains de manières qui ne seraient pas acceptées si les victimes étaient humaines.
Les animaux sont élevés et abattus pour nous fournir de la viande ; ils sont pêchés pour notre consommation ; ils sont utilisés comme modèles biologiques pour nos intérêts scientifiques ; ils sont chassés pour notre plaisir sportif.
La lutte contre ces pratiques et contre l'idéologie qui les soutient est la tâche que se donne le mouvement de libération animale.
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
OK, expression intéressante à retenir.
3 enfants : une fille Asperger, un fils TED NS et le frère ... "sans étiquette" (traits autistiques + éléments de précocité)... !
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
Juste une paire d'articles d'une pure merveille de blog :
Un blog à creuser à volonté, il n'y a rien à jeter ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
Ouais, c'est bon pour ne pas tuer la poule dans l’œuf sans pour autant en faire tout un fromage.
Ouais, arrêtez de vous justifier, de croire en une justice naturelle, en un monde juste, en ledit principe de réciprocité. A-t-on vraiment ce qu'on "mérite" ?
Ouais, arrêtez de vous justifier, de croire en une justice naturelle, en un monde juste, en ledit principe de réciprocité. A-t-on vraiment ce qu'on "mérite" ?
Modifié en dernier par freeshost le mardi 10 juin 2014 à 16:59, modifié 1 fois.
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
Sans vouloir (re)lancer une quelconque polémique... L'homme tue des animaux pour se nourrir, et en élève dans le même but. On considère donc qu'il est "spéciste". Doit-on accuser les fourmis d'êtres "spécistes" car elles élèvent des pucerons ? Le fait de tuer des animaux pour se nourrir n'est pas propre à l'homme (celui de tuer/chasser par jeu non plus... les chats et les félins en général chassent pour se nourrir ET pour jouer. Ceux qui affirmeront le contraire n'ont jamais vu des cadavres d'animaux tués par des félins et laissés intacts juste parce que bah.. une fois morts ils ne bougent plus, c'est beaucoup moins rigolo!).
L'exploitation abusif et contraire à l'équilibre naturel (que ce soit la surpêche, l'élevage intensif, le massacre d'espèces juste pour utiliser qu'une partie (peau, ivoire etc) et donc en "gâchant" le reste (quitte à tuer un animal, autant qu'il permette à d'autres de survivre), là je suis tout à fait d'accord que c'est, justement, abusif, et parfois cruel.
J'ai juste le sentiment que l'emploi de "spécisme" est employé un peu rapidement en fait, un peu comme quand une personne noire va systématiquement qualifier de "racisme" la moindre action qui lui serait défavorable (ne pas être retenu à un job, se faire insulter, se faire doubler dans la queue du supermarché...).
Ou alors dans ce cas, il est propre à l'animal (du moins à pas mal d'espèces animales) de faire preuve de "spécisme", et donc ça en devient quelque chose de naturel et d'absolument pas propre à l'homme... Je doute que la fourmi se pense consciemment supérieure aux pucerons... Mais bon, je me trompe peut-être et il se peut qu'un jour les dauphins disparaissent de la terre en nous remerciant pour le poisson...
L'exploitation abusif et contraire à l'équilibre naturel (que ce soit la surpêche, l'élevage intensif, le massacre d'espèces juste pour utiliser qu'une partie (peau, ivoire etc) et donc en "gâchant" le reste (quitte à tuer un animal, autant qu'il permette à d'autres de survivre), là je suis tout à fait d'accord que c'est, justement, abusif, et parfois cruel.
J'ai juste le sentiment que l'emploi de "spécisme" est employé un peu rapidement en fait, un peu comme quand une personne noire va systématiquement qualifier de "racisme" la moindre action qui lui serait défavorable (ne pas être retenu à un job, se faire insulter, se faire doubler dans la queue du supermarché...).
Ou alors dans ce cas, il est propre à l'animal (du moins à pas mal d'espèces animales) de faire preuve de "spécisme", et donc ça en devient quelque chose de naturel et d'absolument pas propre à l'homme... Je doute que la fourmi se pense consciemment supérieure aux pucerons... Mais bon, je me trompe peut-être et il se peut qu'un jour les dauphins disparaissent de la terre en nous remerciant pour le poisson...
Compagnon NPTT (neuro-pas-très-typique) d'aspicot -> HPI confirmé
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
Mizton, ces questions sont abordées de façon très
pertinente dans le blog proposé par Lou Morgan, et
que j'ai rappelé ci-dessus : les mots qui composent ...
Essaie de trouver cinq minutes pour le parcourir,
vraiment, c'est intéressant pour se faire une idée ...
pertinente dans le blog proposé par Lou Morgan, et
que j'ai rappelé ci-dessus : les mots qui composent ...
Essaie de trouver cinq minutes pour le parcourir,
vraiment, c'est intéressant pour se faire une idée ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
J'ai lu tes liens Tugdual, c'était intéressant.
Je ne sais pas si ça intéresse quelqu'un ici mais depuis cet éprouvant sujet et l'intervention à mes yeux quasi-divine de Lou Morgan (que je prie tous les soirs désormais de m'avoir apporté la Lumière ), j'ai décidé de sauter le pas et je fais depuis peu mes courses dans un magasin bio où je teste tout plein de produits et recettes 100% végétales. Plus sérieusement, ces questions m'intéressaient et ce sujet m'a permis de me renseigner un bon coup et de répondre la majeure partie des questions que je me posais.
Toujours dans l'hypothèse que ça pourrait intéresser quelqu'un ici, je raconte un peu. Je précise que je décris mon vécu tel que je l'ai ressenti, ne voyez pas de message implicite ou de provocation envers d'autres personnes.
Avant cet épisode, je mangeais de moins en moins de viande et je boycottais certains produits (foie gras), mais j'étais encore dans l'ensemble mal renseignée. Au fil de ce sujet, je me rendais compte qu'il existait des questions élémentaires que je ne m'étais pas posées (comment on produit du lait par exemple) et des informations pourtant essentielles que j'ignorais (organisme frugivore des humains par exemple). Ce que j'ai appris depuis toute petite était-il à ce point erroné et mensonger ?
Est venu Lou Morgan et ses sites, qui ont répondu à un certain nombre de mes questions. Je ne connaissais pas le mot "spécisme", je l'appliquais plus ou moins sans le savoir mais pas entièrement. Ce qui m'a profondément interrogé, c'est la question du choix. L'Humain n'a pas besoin de produits animaux pour être en bonne santé (c'est même le contraire). A partir de là, l'exploitation animale est un choix, pas une obligation. On peut tourner le problème dans le sens qu'on veut, nature, normalité, tradition, goût... ça ne supprime à aucun moment le fait que produire de la viande ou pêcher un poisson est un choix. Ai-je choisi jusqu'à présent de contribuer à la torture des animaux, à la destruction de l'environnement ? Difficile de répondre, car si on dit "oui", alors on est "obligé" de passer au végétal. Tant qu'on répond "non", on conserve un certain confort.
Disons que j'étais prête à m'entendre dire "oui, j'ai choisi de torturer, de tuer et de saccager la nature". Une fois ce constat posé, il ne reste qu'à ouvrir les choix qu'on ne faisait pas jusqu'alors.
Mais je me disais encore que ça allait être difficile de changer mes habitudes. Il faut remplacer des aliments qui sont fréquents dans les repas, modifier les recettes existantes, faire attention à ce que l'alimentation soit équilibrée... Ce qui est en fait simple. Protéines, fer, etc > légumineuses, calcium > oléagineux. Côté texture, œufs > ça dépend des recettes mais c'est facile, lait > ben du lait végétal, beurre > margarine, crème > crème végétale, miel > sirop d'agave ou d'érable.
Je précise que j'ai décidé d'aller vers le végétalisme directement, sans passer par l'étape végétarisme, c'est pour cela que j'écris aussi à propos des œufs et des produits laitiers (et du miel).
J'ai donc commencé à effectuer les remplacements et je me suis acheté un livre de recettes végétales pour végétaliens débutants (100% végétal de Marie Laforêt (son blog)). Peu après, je passais la porte d'un magasin bio et j'y découvrais une ambiance très différente de celle des supermarchés, ainsi qu'une variété de produits impressionnante. J'ai acheté des articles que je ne connaissais pas, des ingrédients à recettes végétales et d'autres produits du quotidien (entre autres, du shampoing, dont j'ai cherché longuement la liste des ingrédients avant de comprendre qu'elle se résumait à quatre produits naturels).
Ce week-end, j'ai cuisiné des lasagnes à la tomate et des cookies. J'ai pu constater par moi-même que finalement, la cuisine végétale n'a rien d'extravagant ou de compliqué. J'ai réalisé la Bechamel végétale de la même façon que j'aurais fait de la Bechamel classique. Ce n'est pas plus long, ce n'est pas plus compliqué, la texture est la même et le goût est très proche. Même constat pour les cookies, le processus est le même que d'habitude et je pense que si on ne sait pas que c'est végétal, ni l'aspect ni le goût ne permettent de le deviner. Par ailleurs, ces cookies étaient délicieux, les meilleurs que j'ai mangé dans ma vie !
Le végétal s'est installé dans mon quotidien et je vis vraisemblablement de la même façon qu'avant. Je ne passe pas trois heures par jour devant mes casseroles, je ne me prive pas, je ne mange pas de trucs tristes sans goût (clairement pas), bref je me porte bien. Je découvre des aliments, des plats et des saveurs et je sens que même dans six mois je n'en aurai pas fait le tour. Quant aux plats d'"avant", ils n'ont pas disparu. Je tartine toujours du fromage sur du pain quand j'ai envie de grignoter, sauf qu'il est végétal. Texture identique, goût particulièrement ressemblant, même le packaging est habituel. Hier, je me suis fait des pâtes bolognaise. Pâtes complètes, coulis de tomate bio, haché de fausse viande (tofu) et voilà mon assiette sans grande différence avec les anciennes. J'ai presque l'impression que je triche tellement c'est simple.
J'imagine que ça va être un peu plus délicat pour les restaurants, les repas de famille et les "on commande un pizza ?", mais jusque là on est quand même loin du chamboulement du quotidien. Je me disais que si je devenais végétalienne d'ici deux ans, ce serait déjà très bien. Aujourd'hui, ça ne fait que quelques semaines que j'ai vraiment commencé la transition et elle est déjà presque terminée.
Je pense que le végétarisme/lisme, c'est bien moins une question d'adaptation alimentaire que de réflexion personnelle. Pendant qu'on se demande si ce chemin est le bon, s'il nous convient, ce qu'il signifie, on avance. Et le jour où on se sent prêt, on s'aperçoit qu'on a parcouru 90% de la route et qu'il ne reste presque qu'à tendre les bras pour toucher le drapeau d'arrivée.
Je ne regrette pas du tout mon choix, c'est un vrai plaisir de redécouvrir la cuisine. Je me sens aussi plus en accord avec moi-même, plus respectueuse de mes valeurs et de ma liberté (puisque la prise de conscience passe par l'information, on est alors plus lucide sur le jeu de l'industrie et de la société). De toute façon, il vient un moment où on n'a plus envie de viande (ou autre). Ou la perspective d'un "bon steak" n'est plus enthousiasmante, parce qu'on s'imagine la bête.
Désolée pour la longueur du message, j'ai essayé de le raccourcir autant que possible. J'ai fini.
Je ne sais pas si ça intéresse quelqu'un ici mais depuis cet éprouvant sujet et l'intervention à mes yeux quasi-divine de Lou Morgan (que je prie tous les soirs désormais de m'avoir apporté la Lumière ), j'ai décidé de sauter le pas et je fais depuis peu mes courses dans un magasin bio où je teste tout plein de produits et recettes 100% végétales. Plus sérieusement, ces questions m'intéressaient et ce sujet m'a permis de me renseigner un bon coup et de répondre la majeure partie des questions que je me posais.
Toujours dans l'hypothèse que ça pourrait intéresser quelqu'un ici, je raconte un peu. Je précise que je décris mon vécu tel que je l'ai ressenti, ne voyez pas de message implicite ou de provocation envers d'autres personnes.
Avant cet épisode, je mangeais de moins en moins de viande et je boycottais certains produits (foie gras), mais j'étais encore dans l'ensemble mal renseignée. Au fil de ce sujet, je me rendais compte qu'il existait des questions élémentaires que je ne m'étais pas posées (comment on produit du lait par exemple) et des informations pourtant essentielles que j'ignorais (organisme frugivore des humains par exemple). Ce que j'ai appris depuis toute petite était-il à ce point erroné et mensonger ?
Est venu Lou Morgan et ses sites, qui ont répondu à un certain nombre de mes questions. Je ne connaissais pas le mot "spécisme", je l'appliquais plus ou moins sans le savoir mais pas entièrement. Ce qui m'a profondément interrogé, c'est la question du choix. L'Humain n'a pas besoin de produits animaux pour être en bonne santé (c'est même le contraire). A partir de là, l'exploitation animale est un choix, pas une obligation. On peut tourner le problème dans le sens qu'on veut, nature, normalité, tradition, goût... ça ne supprime à aucun moment le fait que produire de la viande ou pêcher un poisson est un choix. Ai-je choisi jusqu'à présent de contribuer à la torture des animaux, à la destruction de l'environnement ? Difficile de répondre, car si on dit "oui", alors on est "obligé" de passer au végétal. Tant qu'on répond "non", on conserve un certain confort.
Disons que j'étais prête à m'entendre dire "oui, j'ai choisi de torturer, de tuer et de saccager la nature". Une fois ce constat posé, il ne reste qu'à ouvrir les choix qu'on ne faisait pas jusqu'alors.
Mais je me disais encore que ça allait être difficile de changer mes habitudes. Il faut remplacer des aliments qui sont fréquents dans les repas, modifier les recettes existantes, faire attention à ce que l'alimentation soit équilibrée... Ce qui est en fait simple. Protéines, fer, etc > légumineuses, calcium > oléagineux. Côté texture, œufs > ça dépend des recettes mais c'est facile, lait > ben du lait végétal, beurre > margarine, crème > crème végétale, miel > sirop d'agave ou d'érable.
Je précise que j'ai décidé d'aller vers le végétalisme directement, sans passer par l'étape végétarisme, c'est pour cela que j'écris aussi à propos des œufs et des produits laitiers (et du miel).
J'ai donc commencé à effectuer les remplacements et je me suis acheté un livre de recettes végétales pour végétaliens débutants (100% végétal de Marie Laforêt (son blog)). Peu après, je passais la porte d'un magasin bio et j'y découvrais une ambiance très différente de celle des supermarchés, ainsi qu'une variété de produits impressionnante. J'ai acheté des articles que je ne connaissais pas, des ingrédients à recettes végétales et d'autres produits du quotidien (entre autres, du shampoing, dont j'ai cherché longuement la liste des ingrédients avant de comprendre qu'elle se résumait à quatre produits naturels).
Ce week-end, j'ai cuisiné des lasagnes à la tomate et des cookies. J'ai pu constater par moi-même que finalement, la cuisine végétale n'a rien d'extravagant ou de compliqué. J'ai réalisé la Bechamel végétale de la même façon que j'aurais fait de la Bechamel classique. Ce n'est pas plus long, ce n'est pas plus compliqué, la texture est la même et le goût est très proche. Même constat pour les cookies, le processus est le même que d'habitude et je pense que si on ne sait pas que c'est végétal, ni l'aspect ni le goût ne permettent de le deviner. Par ailleurs, ces cookies étaient délicieux, les meilleurs que j'ai mangé dans ma vie !
Le végétal s'est installé dans mon quotidien et je vis vraisemblablement de la même façon qu'avant. Je ne passe pas trois heures par jour devant mes casseroles, je ne me prive pas, je ne mange pas de trucs tristes sans goût (clairement pas), bref je me porte bien. Je découvre des aliments, des plats et des saveurs et je sens que même dans six mois je n'en aurai pas fait le tour. Quant aux plats d'"avant", ils n'ont pas disparu. Je tartine toujours du fromage sur du pain quand j'ai envie de grignoter, sauf qu'il est végétal. Texture identique, goût particulièrement ressemblant, même le packaging est habituel. Hier, je me suis fait des pâtes bolognaise. Pâtes complètes, coulis de tomate bio, haché de fausse viande (tofu) et voilà mon assiette sans grande différence avec les anciennes. J'ai presque l'impression que je triche tellement c'est simple.
J'imagine que ça va être un peu plus délicat pour les restaurants, les repas de famille et les "on commande un pizza ?", mais jusque là on est quand même loin du chamboulement du quotidien. Je me disais que si je devenais végétalienne d'ici deux ans, ce serait déjà très bien. Aujourd'hui, ça ne fait que quelques semaines que j'ai vraiment commencé la transition et elle est déjà presque terminée.
Je pense que le végétarisme/lisme, c'est bien moins une question d'adaptation alimentaire que de réflexion personnelle. Pendant qu'on se demande si ce chemin est le bon, s'il nous convient, ce qu'il signifie, on avance. Et le jour où on se sent prêt, on s'aperçoit qu'on a parcouru 90% de la route et qu'il ne reste presque qu'à tendre les bras pour toucher le drapeau d'arrivée.
Je ne regrette pas du tout mon choix, c'est un vrai plaisir de redécouvrir la cuisine. Je me sens aussi plus en accord avec moi-même, plus respectueuse de mes valeurs et de ma liberté (puisque la prise de conscience passe par l'information, on est alors plus lucide sur le jeu de l'industrie et de la société). De toute façon, il vient un moment où on n'a plus envie de viande (ou autre). Ou la perspective d'un "bon steak" n'est plus enthousiasmante, parce qu'on s'imagine la bête.
Désolée pour la longueur du message, j'ai essayé de le raccourcir autant que possible. J'ai fini.
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
Le terme d'élevage concernant le rapport entre la fourmis et les pucerons est un raccourcie, on devrait plus parler d'esclavage et encore c'est trop extrême, je préfère parler de féodalité. Les pucerons nourrissent les fourmis avec un fluide dont elles sont friandes en échange de protection. Il n'y a pas de gestion de la natalité des pucerons, ni de mise à mort de puceron pour se repaitre de leurs chaires. Ce n'est pas du specisme, car les fourmis ne défendent pas l'idée d'une supériorité de leur espèce sur celle des pucerons (en tout cas j'en ai pas discuter avec elle) mais d'un rapport d'interdépendance. Chacune des deux espèces à une caractéristique ou une compétence qui comblent celle de l'autre. Il y a une vraie communication entre fourmis et pucerons qu'il n'y a pas entre nous et le bétail, je pense pas qu'on demande au vache si elle veulent bien se faire "violée" pour nous permettre de lui retirer son petit pour boire son lait en échange de... Euh... Je sais pas trop l'avantage qu'elle en tire en fait.Mizton a écrit :Doit-on accuser les fourmis d'êtres "spécistes" car elles élèvent des pucerons ?
Utiliser une espèce avec des caractéristiques et des compétences différentes comme référentiel comparatif à l'Homme peut être perçu comme fallacieux ou plutôt spécieux. Le chat est un prédateur, nous n'en somme pas (griffe vs ongle plat, dentition ect...), ensuite un chat domestique joue avec sa nourriture car il a encore ,malgré les manipulations génétiques de l'Homme pour adoucir ses traits sauvages, gardé des "instincts" de chasse alors même qu'il est rassasié. Ensuite parler de jeu, là où dans la vie sauvage, l'acte sers à attendrir la proie, c'est un déplacement dans le mauvais sens : l'apprentissage des actes primaires pour répondre à nos besoins (nous nourrir, nous défendre, communiquer, faire ses besoins...) chez toute les espèces animales passe par le jeu. L'animale domestique garde une certaine immaturité dans son développement dut justement à nos efforts pour les domestiquer. Bref, là n'est pas le sujet.
L'Homme a le choix de ne pas consommer de viande, elle n'est pas nécessaire à sa survie, à son équilibre alimentaire, ni à sa bonne santé, ce choix limite la souffrance de beaucoup d'autre espèce mais aussi notre impact écologique sans oublier la souffrance qu'elle provoque sur les autres membres de notre propre espèce.
Qu'est-ce qui reste si ce n'est le plaisir gustatif ?
J'ai un peu dévié de la question de base concernant le specisme. En gros, les autres espèces reconnaissent leur différence de caractéristique et de compétence, certaines espèce vivent harmonieusement avec cela dans un rapport équilibré d'interdépendance mais elle ne s'auto-congratule pas d'une supériorité spéciste et ne traite pas les autres espèces comme des êtres machines ou être objet, même lorsqu'il s'agit de leur proie. (Priviligie la consommation de membre sacrifié par les autres membres d'une espèce consommable : les petits d'un troupeau de vache, les vieux mourant ou les membres malades).
Mais comme l'a dit Tugdual, le mieux est d'aller sur le blog lesquestioncomposent car cette jeune femme qui a étudié le comportement et la biologie animalière et qui a aussi beaucoup réfléchie, rechercher et composer sur ce sujet là est bien plus apte à répondre avec justesse et précision à toutes ces questions.
Ensuite
Modération (Tugdual) : Correction de balise.
Diagnostiqué(e) en février 2014.
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Re: Végétarisme, pourquoi faire ?
Dès le moment où l'on sait que tout procès d'intention peut aboutir à une malsaine théorie de complot, on peut plus facilement se dire que l'acte ne nous révèle pas l'intention, s'il y en a une (peut-être que certaines personnes neurotypiques croient que c'est aussi "simple"). L'acte de manger de la viande (ou une fruit) n'implique pas l'existence de la volonté de tuer l'animal (ou la fleur). Cela (me) paraît évident dès le moment où l'on sait que le mangeur n'est pas le "tueur" (dans les abattoirs, il y a des tueurs en série ).
Pour ce qui est des magasins bio, ce qui m'y avait amené au début, c'était le NON aux pesticides, herbicides. Bon... c'est plus difficile si un champ bio se trouve à côté d'un champ qui empeste le pesticide.
Pour remplacer le foie gras, il y a le faux gras. (déjà goûté ! ; voir aussi ici ; sans oublier le site AlterEco, qui prend aussi en compte les conditions sanitaires, salariales des producteurs)
En fait, on peut au moins se poser les questions suivantes (dont les réponses ne sont pas corrélées entre elles) :
- Est-ce que ce produit est "bio" (sans pesticide ; agriculture en cycle fermé ; sans colorants, édulcorants, agents conservateurs, exhausteurs de goûts, etc.) ?
- Dans quoi a-t-il été emballé ?
- Combien de kilomètres a-t-il parcouru ?
- Est-ce que ce produit est bon pour ma santé ?
- Est-ce que les producteurs sont bien rémunérés ?
- Est-il respectueux de la vie et de la dignité ? Est-ce que le processus évite autant que possible les souffrances ?
- Est-ce que ce produit m'est vraiment nécessaire ? ne puis-je pas m'en passer ? ou le remplacer par un autre produit ?
- Combien de temps peut-il être conservé ? (histoire d'éviter d'en acheter trop, puis de devoir être contraint d'en jeter)
Bon... les trucs végétaux, ce n'est pas parce que c'est écrit "végétal" qu'il faut baisser la vigilance. L'huile de palme est aussi végétale et...
Autrement, il y a de bons tofus ! tout ce qui est à base de céréales complètes (pain, pâtes, etc.).
Pour le restaurant, il y a quelques - moins ? - rares restaurants vegan et/ou bio. Mais le préférable est d'aller moins au restaurant, et continuer à cuisiner nous-mêmes.
Sinon, il existe des fitness vegan (je vous laisse chercher). Bon, le bodybuilding ne m'intéresse pas du tout.
Pour ce qui est des magasins bio, ce qui m'y avait amené au début, c'était le NON aux pesticides, herbicides. Bon... c'est plus difficile si un champ bio se trouve à côté d'un champ qui empeste le pesticide.
Pour remplacer le foie gras, il y a le faux gras. (déjà goûté ! ; voir aussi ici ; sans oublier le site AlterEco, qui prend aussi en compte les conditions sanitaires, salariales des producteurs)
En fait, on peut au moins se poser les questions suivantes (dont les réponses ne sont pas corrélées entre elles) :
- Est-ce que ce produit est "bio" (sans pesticide ; agriculture en cycle fermé ; sans colorants, édulcorants, agents conservateurs, exhausteurs de goûts, etc.) ?
- Dans quoi a-t-il été emballé ?
- Combien de kilomètres a-t-il parcouru ?
- Est-ce que ce produit est bon pour ma santé ?
- Est-ce que les producteurs sont bien rémunérés ?
- Est-il respectueux de la vie et de la dignité ? Est-ce que le processus évite autant que possible les souffrances ?
- Est-ce que ce produit m'est vraiment nécessaire ? ne puis-je pas m'en passer ? ou le remplacer par un autre produit ?
- Combien de temps peut-il être conservé ? (histoire d'éviter d'en acheter trop, puis de devoir être contraint d'en jeter)
Il n'y a pas beaucoup de personnes qui arrivent à faire un aussi grand saut d'un coup, tout comme il n'y a pas beaucoup de personnes qui passent directement de Windows à Trisquel (étape intermédiaire de familiarisation : Ubuntu).Suriciole a écrit :Je précise que j'ai décidé d'aller vers le végétalisme directement, sans passer par l'étape végétarisme, c'est pour cela que j'écris aussi à propos des œufs et des produits laitiers (et du miel).
Oui, l'inconnu nous paraît plus compliqué que ce qu'il est vraiment. Beaucoup de personnes croient aussi, à tort, que GNU/Linux est compliqué. En fait, nous devenons simplement un peu plus do-it-yourself (bricoleurs ; hackers) au lieu de ready-to-consum (consommateur).Suriciole a écrit :Ce week-end, j'ai cuisiné des lasagnes à la tomate et des cookies. J'ai pu constater par moi-même que finalement, la cuisine végétale n'a rien d'extravagant ou de compliqué.
Bon... les trucs végétaux, ce n'est pas parce que c'est écrit "végétal" qu'il faut baisser la vigilance. L'huile de palme est aussi végétale et...
Autrement, il y a de bons tofus ! tout ce qui est à base de céréales complètes (pain, pâtes, etc.).
Pour le restaurant, il y a quelques - moins ? - rares restaurants vegan et/ou bio. Mais le préférable est d'aller moins au restaurant, et continuer à cuisiner nous-mêmes.
Sinon, il existe des fitness vegan (je vous laisse chercher). Bon, le bodybuilding ne m'intéresse pas du tout.
J'aurais voulu qu'il soit plus long.Suriciole a écrit :Désolée pour la longueur du message, j'ai essayé de le raccourcir autant que possible. J'ai fini.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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