qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
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qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
Bonjour,
Avant toute chose, pour ceux qui n'auraient pas suivi mon fil, je ne suis pas diagnostiquée asperger mais le suis peut-être, ou tout du moins en ai clairement quelques traits. Bref.
En ce qui me concerne, j'ai très très souvent l'impression d'être vide émotionnellement parlant, mais il arrive que je sois parfois "ultra-sensible/empathique", je m'explique en donnant un exemple :
Un repas de famille (ces "crises" ultra-sensibles/empathiques n'arrivent qu'ici), ma mère prévoit un jeu pensant que cela plaira, arrivé à l'instant t, personne ne veut jouer.
Rien de grave, ma mère ne semble pas touchée plus que cela, mais moi cela m'attriste énormément, je sais qu'elle s'en moque mais pourtant je suis très triste et blessée pour elle, j'y repense le soir et cela me fait momentanément déprimer.
Pareil pour des petites réflexions lancées, qui sont je le sais trois fois rien, mais qui dans mon esprit sont extrêmement blessantes pour la personne (mon père ou ma mère, les autres non) qui les a reçue alors qu'il n'en est vraisemblablement rien pour eux.
Ma question est donc : cela vous fait-il écho ? êtes vous 98% du temps à la limite de l'insensibilité mais parfois extrêmement sensible lorsqu'il s'agit de personne que vous appréciez ?
Avant toute chose, pour ceux qui n'auraient pas suivi mon fil, je ne suis pas diagnostiquée asperger mais le suis peut-être, ou tout du moins en ai clairement quelques traits. Bref.
En ce qui me concerne, j'ai très très souvent l'impression d'être vide émotionnellement parlant, mais il arrive que je sois parfois "ultra-sensible/empathique", je m'explique en donnant un exemple :
Un repas de famille (ces "crises" ultra-sensibles/empathiques n'arrivent qu'ici), ma mère prévoit un jeu pensant que cela plaira, arrivé à l'instant t, personne ne veut jouer.
Rien de grave, ma mère ne semble pas touchée plus que cela, mais moi cela m'attriste énormément, je sais qu'elle s'en moque mais pourtant je suis très triste et blessée pour elle, j'y repense le soir et cela me fait momentanément déprimer.
Pareil pour des petites réflexions lancées, qui sont je le sais trois fois rien, mais qui dans mon esprit sont extrêmement blessantes pour la personne (mon père ou ma mère, les autres non) qui les a reçue alors qu'il n'en est vraisemblablement rien pour eux.
Ma question est donc : cela vous fait-il écho ? êtes vous 98% du temps à la limite de l'insensibilité mais parfois extrêmement sensible lorsqu'il s'agit de personne que vous appréciez ?
Non-diag.
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
Bonjour,
Oui, cela fait écho. Pas nécessairement pour les personnes que j'apprécie (même si ce serait une raison pour une plus grande intensité), la différence se fait plus par les situations. Si pour quelqu'un se présente une situation que je sais désagréable (pour l'avoir vécue, par exemple), je risque d'éprouver ce genre d'hyper-empathie, très désagréable et peu productive. De façon assez amusante, je peux même le ressentir pour un personnage de fiction - les situations gênantes dans un film me font zapper ! En revanche, une situation même objectivement grave, si je n'ai jamais vécu quelque chose de similaire ou comparable, me laissera neutre.
L'intensité de ces sursauts d'empathie a eu une heureuse tendance à s'amoindrir avec les années. Maintenant, ils sont plus supportables. Aussi, depuis le diagnostic et beaucoup de recherche sur l'empathie (qui reste encore un mystère au centre de mes intérêts du moment), je comprends mieux le phénomène et sais mieux m'en servir. Généralement, ces sensations d'hyper-empathie sont signe d'une bonne et pertinente analyse de la situation. Ce qui manque, souvent, c'est d'y associer un comportement utile.
Là vient la frustration, celle de ne pouvoir agir en faveur de la personne que l'on sent blessée. C'est cette frustration que je trouve désagréable, d'autant qu'il me faut du temps (et quand je dis du temps, ça se compte parfois en jours) pour pouvoir commencer à imaginer un comportement adapté à la situation.
Oui, cela fait écho. Pas nécessairement pour les personnes que j'apprécie (même si ce serait une raison pour une plus grande intensité), la différence se fait plus par les situations. Si pour quelqu'un se présente une situation que je sais désagréable (pour l'avoir vécue, par exemple), je risque d'éprouver ce genre d'hyper-empathie, très désagréable et peu productive. De façon assez amusante, je peux même le ressentir pour un personnage de fiction - les situations gênantes dans un film me font zapper ! En revanche, une situation même objectivement grave, si je n'ai jamais vécu quelque chose de similaire ou comparable, me laissera neutre.
L'intensité de ces sursauts d'empathie a eu une heureuse tendance à s'amoindrir avec les années. Maintenant, ils sont plus supportables. Aussi, depuis le diagnostic et beaucoup de recherche sur l'empathie (qui reste encore un mystère au centre de mes intérêts du moment), je comprends mieux le phénomène et sais mieux m'en servir. Généralement, ces sensations d'hyper-empathie sont signe d'une bonne et pertinente analyse de la situation. Ce qui manque, souvent, c'est d'y associer un comportement utile.
Là vient la frustration, celle de ne pouvoir agir en faveur de la personne que l'on sent blessée. C'est cette frustration que je trouve désagréable, d'autant qu'il me faut du temps (et quand je dis du temps, ça se compte parfois en jours) pour pouvoir commencer à imaginer un comportement adapté à la situation.
(Diagnostiqué autiste en 2013, à 40 ans)
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
Merci de ta réponse WilsonWolfe.
Disons que ce qui est perturbant, c'est que cela semble me blesser beaucoup plus pour la personne que la dite personne directement concernée qui, elle, s'en moque un peu finalement.
Pour ce qui est du comportement utile dont tu parles, je pense que souvent il n'y a rien à faire, en fait.
Disons que ce qui est perturbant, c'est que cela semble me blesser beaucoup plus pour la personne que la dite personne directement concernée qui, elle, s'en moque un peu finalement.
Pour ce qui est du comportement utile dont tu parles, je pense que souvent il n'y a rien à faire, en fait.
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
n°2 je ressens très bien ce que tu dis et comme Winstonwolfe, cette hyper-sensibilité peut se produire pour n'importe qui et pas seulement pour les proches. C'est comme un immense malaise qui s'installe.
En réaction, il m'est souvent arrivé de prendre la défense de personnes qui n'avait rien demandé et de me sentir encore plus mal à l'aise.
Pour ma part ça s'aggrave en vieillissant
J'ai mis ça sur le compte du hpi et de l'hyper-sensibilité associée.
En réaction, il m'est souvent arrivé de prendre la défense de personnes qui n'avait rien demandé et de me sentir encore plus mal à l'aise.
Pour ma part ça s'aggrave en vieillissant
J'ai mis ça sur le compte du hpi et de l'hyper-sensibilité associée.
Neuro pas du tout typique, diagnostiquée hqi, ne souhaite pas faire de diagnostic SA
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
Bonjour Cosima,
En ce qui me concerne cela ne m'arrive que face aux personnes que j'apprécie, qui sont proches de moi, tout du moins "à ce point là".
Pour les autres, les moins proches, voire les inconnus, je vais également prendre leur défense mais je ne vais pas y penser des heures et des heures par la suite, ne ressentirais pas une profonde tristesse.
Je me rends compte que je n'arrive pas à tenir un fil de discussion, même ici.
Je parle toujours de "moi, moi, moi", n'y voyez pas là un égocentrisme exacerbé, cela me dérange, mais je n'arrive pas à réellement vous inclure dans mes réponses. J'espère que cela n'est pas mal perçu.
En ce qui me concerne cela ne m'arrive que face aux personnes que j'apprécie, qui sont proches de moi, tout du moins "à ce point là".
Pour les autres, les moins proches, voire les inconnus, je vais également prendre leur défense mais je ne vais pas y penser des heures et des heures par la suite, ne ressentirais pas une profonde tristesse.
Je me rends compte que je n'arrive pas à tenir un fil de discussion, même ici.
Je parle toujours de "moi, moi, moi", n'y voyez pas là un égocentrisme exacerbé, cela me dérange, mais je n'arrive pas à réellement vous inclure dans mes réponses. J'espère que cela n'est pas mal perçu.
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
Bonjour,
Ne t'en fais pas pour ça, tu te poses des questions sur toi et, en le faisant dans un forum, tu éclaires aussi les lecteurs. Alors continue, c'est toujours un plaisir de te lire !
Ne t'en fais pas pour ça, tu te poses des questions sur toi et, en le faisant dans un forum, tu éclaires aussi les lecteurs. Alors continue, c'est toujours un plaisir de te lire !
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
On en est tou(te)s un peu là ...evolution650HBn°2 a écrit :Je me rends compte que je n'arrive pas à tenir un fil de discussion, même ici.
Je parle toujours de "moi, moi, moi", n'y voyez pas là un égocentrisme exacerbé, cela me dérange, mais je n'arrive pas à réellement vous inclure dans mes réponses. J'espère que cela n'est pas mal perçu.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
J'ai aussi cette impression, et j'utilise trop le "Je" ....evolution650HBn°2 a écrit :Bonjour Cosima,
En ce qui me concerne cela ne m'arrive que face aux personnes que j'apprécie, qui sont proches de moi, tout du moins "à ce point là".
Pour les autres, les moins proches, voire les inconnus, je vais également prendre leur défense mais je ne vais pas y penser des heures et des heures par la suite, ne ressentirais pas une profonde tristesse.
Je me rends compte que je n'arrive pas à tenir un fil de discussion, même ici.
Je parle toujours de "moi, moi, moi", n'y voyez pas là un égocentrisme exacerbé, cela me dérange, mais je n'arrive pas à réellement vous inclure dans mes réponses. J'espère que cela n'est pas mal perçu.
Mais je partage aussi cette réaction. Je suis 90% du temps insensible aux sentiments des autres mais je peux devenir l'inverse.
Un exemple quand j'étais ado. Mon frère et des copains jouaient dans la rue. Un type plus âgé les ennuyait en passant en vélo et en piquant le ballon. J'ai eu subitement une bouffée de tristesse, de pitié qui est devenue colère. Alors que j'étais dedans en train de regarder par la fenêtre, je suis sorti comme un fou et j'ai attrapé le type pour le descendre de son vélo et le tabasser.
Alors que je ne suis pas sensible aux films de type romantique, j'ai pleuré comme une madeleine devant "le premier jour du reste de ta vie". Mais voir les dégâts du dernier typhon ne me fait rien. Enfin si .... je suis triste de ne pas pouvoir être triste pour eux !
En fait il n'y a pas de demi-mesure. Est-ce une déformation professionnelle : 0 ou 1 ? Je discrétise !
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
Merci pour vos réponses, tant mieux si cela n'est pas mal perçu.
Charles, c'est plutôt bien que tu réussisses à agir en conséquent et que ça ne reste pas juste bloqué dans ta tête.
Je n'ai pas vu "le dernier jour du reste de ta vie".
Pour ce qui est des drames, c'est pareil cela me laisse totalement de marbre, mais je me demande s'il n'en est pas pour tout le monde de même, finalement. Souvent on entend dire "c'est affreux, c'est horrible, quelle horreur", je pourrais également le dire et trouve ça normal de le dire. Pour ce qui est de le ressentir c'est autre chose...
En fait, comme je le disais dans mon post de présentation, j'ai souvent l'impression que les gens font semblant de ressentir ce qu'ils ressentent ; qu'ils ne sont pas vraiment tristes, pas vraiment heureux, pas vraiment amoureux. Je n'arrive pas à concevoir comment cela peut-être vraiment vrai en fait (vous me pardonnerez cette tautologie), comme s'ils se mentaient à eux-même, qu'ils pensent être amoureux mais qu'ils ne le sont en fait pas, qu'ils pensent être révolté mais qu'en réalité non..
Charles, c'est plutôt bien que tu réussisses à agir en conséquent et que ça ne reste pas juste bloqué dans ta tête.
Je n'ai pas vu "le dernier jour du reste de ta vie".
Pour ce qui est des drames, c'est pareil cela me laisse totalement de marbre, mais je me demande s'il n'en est pas pour tout le monde de même, finalement. Souvent on entend dire "c'est affreux, c'est horrible, quelle horreur", je pourrais également le dire et trouve ça normal de le dire. Pour ce qui est de le ressentir c'est autre chose...
En fait, comme je le disais dans mon post de présentation, j'ai souvent l'impression que les gens font semblant de ressentir ce qu'ils ressentent ; qu'ils ne sont pas vraiment tristes, pas vraiment heureux, pas vraiment amoureux. Je n'arrive pas à concevoir comment cela peut-être vraiment vrai en fait (vous me pardonnerez cette tautologie), comme s'ils se mentaient à eux-même, qu'ils pensent être amoureux mais qu'ils ne le sont en fait pas, qu'ils pensent être révolté mais qu'en réalité non..
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
evolution650HBn°2 a écrit :Bonjour,
Ma question est donc : cela vous fait-il écho ? êtes vous 98% du temps à la limite de l'insensibilité mais parfois extrêmement sensible lorsqu'il s'agit de personne que vous appréciez ?
Oui, ça fait écho en moi (mais je ne suis pas diagnostiquée non plus).
D'ailleurs je suis moi-même bouleversée par ce qui m'arrive à ces moments-là, je ne me comprends/reconnais pas.
Diagnostic positif reçu en mai au CRA de Limoges !
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
Je sais même plus quoi dire tellement je me sens en adéquation avec tout ça...
Pleurer devant Alien4, ne pas verser une larme à l'enterrement de la grand-mère...
¨Me révolter pour une autre, et ne pas agir pour des gens proches.
Je, je, je, et la honte de cet égocentrisme ensuite.
Ah et puis.. même le coup de ne pas pouvoir suivre un fil de discussion passé un moment, même combat (sans parler de mes crises de nerf me rendant totalement connasse et inapte à parler même, tellement mon associabilité se traduit par une bêtise crasse... j'ai honte encore..)
Pleurer devant Alien4, ne pas verser une larme à l'enterrement de la grand-mère...
¨Me révolter pour une autre, et ne pas agir pour des gens proches.
Je, je, je, et la honte de cet égocentrisme ensuite.
Ah et puis.. même le coup de ne pas pouvoir suivre un fil de discussion passé un moment, même combat (sans parler de mes crises de nerf me rendant totalement connasse et inapte à parler même, tellement mon associabilité se traduit par une bêtise crasse... j'ai honte encore..)
Maman d'un enfant TED diagnostiqué au CRA de Reims.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
Puisque ce fil est remonté, j'en profite pour poser une question en rapport et avec cette discussion, et à l'arrivée non-désirable de personnes chez moi ce matin.
J'ai écris sur mon post de présentation que les gens qui ne préviennent pas de leur arrivée m'angoissent, me dégoûtent etc. Seulement, comment dire cela.. si l'on me voyait actuellement, personne ne pourrait s'en douter, j'ai l'impression que tout se passe dans ma tête, cette colère, cette incompréhension, mais que rien ne transparait ; je ne vais pas piquer une crise en cassant tout, non, je pique une crise dans ma tête, voilà.
Qu'en est-il pour vous ?
J'ai écris sur mon post de présentation que les gens qui ne préviennent pas de leur arrivée m'angoissent, me dégoûtent etc. Seulement, comment dire cela.. si l'on me voyait actuellement, personne ne pourrait s'en douter, j'ai l'impression que tout se passe dans ma tête, cette colère, cette incompréhension, mais que rien ne transparait ; je ne vais pas piquer une crise en cassant tout, non, je pique une crise dans ma tête, voilà.
Qu'en est-il pour vous ?
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
j'ai aussi répondu dans ton fil.
ça ne me dérange pas de passer pour méchant : je ne les laisserai pas rentrer, et je vais même leur reprocher de ne pas avoir prévenu. ça marche que comme ça avec moi, depuis le temps, ils pourraient l'avoir compris (d'ailleurs, c'est le cas maintenant )
ça peux passer pour un manque de savoir vivre (c'est sans doute le cas), et que je suis antiphatique, sans gène et sans sentiment. bah, c'est pas completement faux, mais ... j'ai la paix j'assume.
ça ne me dérange pas de passer pour méchant : je ne les laisserai pas rentrer, et je vais même leur reprocher de ne pas avoir prévenu. ça marche que comme ça avec moi, depuis le temps, ils pourraient l'avoir compris (d'ailleurs, c'est le cas maintenant )
ça peux passer pour un manque de savoir vivre (c'est sans doute le cas), et que je suis antiphatique, sans gène et sans sentiment. bah, c'est pas completement faux, mais ... j'ai la paix j'assume.
TSA
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
Had, comme je le disais dans mon post, c'est bon, ils sont partis (et j'habite encore chez mes parents).
Je prenais ceci à titre d'exemple, mais il est vrai pour presque tout le reste.
Je suis contente dans ma tête, triste dans ma tête, en colère dans ma tête, très peu de choses sont transparentes chez moi, tout est intériorisé.
Je prenais ceci à titre d'exemple, mais il est vrai pour presque tout le reste.
Je suis contente dans ma tête, triste dans ma tête, en colère dans ma tête, très peu de choses sont transparentes chez moi, tout est intériorisé.
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Re: qu'en est-il de la sensibilité chez les aspergers ?
Bonjour Evolution,
Je connais Had, si , il est sympathique.!!!
Mais en tant que "bon aspie", il n'aime pas les surprises, il n'a pas eu le temps de se préparer ou avait prévu autre chose.!
J'ai bien compris cela avec mon fils et beaucoup d'adultes Aspies que je fréquente.! Savoir à l'avance est essentiel pour éviter toute angoisse et colère, pour pouvoir laisser le temps de se préparer.
Lorsque mon fils était plus jeune par exemple, et que quelqu'un téléphonait pour lui parler, on l'appelait en lui disant: "viens quelqu'un veut te parler au téléphone"...C'est qui? demandait-il, et nous -qui n'avions à l'époque rien compris- "une surprise".!!! Il parait en courant et refusait de parler.!
Le jour où on lui a dit "c'est untel qui veut te parler", dans 80% des cas, il acceptait de répondre.!
Je connais Had, si , il est sympathique.!!!
Mais en tant que "bon aspie", il n'aime pas les surprises, il n'a pas eu le temps de se préparer ou avait prévu autre chose.!
J'ai bien compris cela avec mon fils et beaucoup d'adultes Aspies que je fréquente.! Savoir à l'avance est essentiel pour éviter toute angoisse et colère, pour pouvoir laisser le temps de se préparer.
Lorsque mon fils était plus jeune par exemple, et que quelqu'un téléphonait pour lui parler, on l'appelait en lui disant: "viens quelqu'un veut te parler au téléphone"...C'est qui? demandait-il, et nous -qui n'avions à l'époque rien compris- "une surprise".!!! Il parait en courant et refusait de parler.!
Le jour où on lui a dit "c'est untel qui veut te parler", dans 80% des cas, il acceptait de répondre.!
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.