Vaccination
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Toutes ces histoires de Jumeaux, c'est super fascinant....
Le coup de la couche....c'est très drôle.! Merci Luna, j'ai bien ri et ça fait du bien.!
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Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Premier décès de la rougeole depuis 2005
Premier décès de la rougeole depuis 2005
Une fillette de 12 ans, scolarisée dans un collège de Haute-Savoie, près de Saint-Julien-en-Genevois, est décédée le 29 janvier des suites d'une rougeole. « Aucun décès n'avait été rapporté par le système de surveillance en France depuis 2005 », a précisé la préfecture. « Les personnels, parents et élèves de l'établissement scolaire qu'elle fréquentait ont été informés. Les services de médecine scolaire vont procéder à une vérification des carnets de vaccination et une mise à jour sera proposée pour les enfants qui ne seraient pas complètement vaccinés », ajoute le communiqué.
Dans un point sur la maladie publié sur son site, l’Institut de veille sanitaire souligne que « les données de déclaration obligatoire de la rougeole traduisent une circulation active du virus de la rougeole en France, qui s’est intensifiée depuis octobre, malgré les mesures de sensibilisation à l’éviction des cas et à la vaccination mises en œuvre par les DDASS devant des cas groupés en communauté ou en collectivité ».
Les données récentes indiquent qu’en France, « il existe des communautés d’enfants et d’adolescents insuffisamment vaccinés qui sont propices à la survenue de foyers épidémiques avec un risque de transmission potentielle à des personnes à risque de rougeole grave », poursuit l’Institut. Le taux d’incidence national des cas de rougeole autochtone est de 8,59 cas pour 1 million d’habitants. Les départements les plus touchés (50 cas ou plus par million) sont la Vendée (92), l’Allier (84,7), les Deux-Sèvres (73,8) et la Savoie (50).
La maladie est susceptible d'entraîner des complications, notamment chez les personnes les plus fragiles (sujets immunodéprimés, nourrissons et femmes enceintes) et lorsqu'elle survient à l'âge adulte. Le vaccin n'est « pas obligatoire, mais fortement recommandé, et sa prise en charge est à 100 % pour les enfants jusqu'à 13 ans », rappellent les autorités.
› Dr L. A.
Quotimed.com (Quotidien du Médecin), le 30/01/2009
Voir aussi Le Figaro 2/2/2009
Une fillette de 12 ans, scolarisée dans un collège de Haute-Savoie, près de Saint-Julien-en-Genevois, est décédée le 29 janvier des suites d'une rougeole. « Aucun décès n'avait été rapporté par le système de surveillance en France depuis 2005 », a précisé la préfecture. « Les personnels, parents et élèves de l'établissement scolaire qu'elle fréquentait ont été informés. Les services de médecine scolaire vont procéder à une vérification des carnets de vaccination et une mise à jour sera proposée pour les enfants qui ne seraient pas complètement vaccinés », ajoute le communiqué.
Dans un point sur la maladie publié sur son site, l’Institut de veille sanitaire souligne que « les données de déclaration obligatoire de la rougeole traduisent une circulation active du virus de la rougeole en France, qui s’est intensifiée depuis octobre, malgré les mesures de sensibilisation à l’éviction des cas et à la vaccination mises en œuvre par les DDASS devant des cas groupés en communauté ou en collectivité ».
Les données récentes indiquent qu’en France, « il existe des communautés d’enfants et d’adolescents insuffisamment vaccinés qui sont propices à la survenue de foyers épidémiques avec un risque de transmission potentielle à des personnes à risque de rougeole grave », poursuit l’Institut. Le taux d’incidence national des cas de rougeole autochtone est de 8,59 cas pour 1 million d’habitants. Les départements les plus touchés (50 cas ou plus par million) sont la Vendée (92), l’Allier (84,7), les Deux-Sèvres (73,8) et la Savoie (50).
La maladie est susceptible d'entraîner des complications, notamment chez les personnes les plus fragiles (sujets immunodéprimés, nourrissons et femmes enceintes) et lorsqu'elle survient à l'âge adulte. Le vaccin n'est « pas obligatoire, mais fortement recommandé, et sa prise en charge est à 100 % pour les enfants jusqu'à 13 ans », rappellent les autorités.
› Dr L. A.
Quotimed.com (Quotidien du Médecin), le 30/01/2009
Voir aussi Le Figaro 2/2/2009
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"Devenue simple routine universelle, la vaccination pourrait cependant entraîner de graves maladies, jusqu'à la mort. Il faudrait davantage d'études scientifiques indépendantes à ce sujet, par exemple pour mieux identifier les gens à risque. Mais surtout, le corps médical ne devrait jamais prendre à la légère les personnes leur signalant des effets secondaires après avoir été inoculées.
C'est en gros le message qu'adresse dans son troublant documentaire Silence, on vaccine la cinéaste Lina B. Moreco, à l'issue d'une recherche fouillée sur près de trois ans. Le film de 86 minutes a été tourné au Québec, en France et aux États-Unis."
la suite
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/sh ... aladie.php
http://www.cyberpresse.ca/vivre/sante/2 ... rbaine.php
http://www.cyberpresse.ca/vivre/sante/2 ... accins.php
Une critique par des scientifiques :
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/op ... ilence.php
C'est en gros le message qu'adresse dans son troublant documentaire Silence, on vaccine la cinéaste Lina B. Moreco, à l'issue d'une recherche fouillée sur près de trois ans. Le film de 86 minutes a été tourné au Québec, en France et aux États-Unis."
la suite
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/sh ... aladie.php
http://www.cyberpresse.ca/vivre/sante/2 ... rbaine.php
http://www.cyberpresse.ca/vivre/sante/2 ... accins.php
Une critique par des scientifiques :
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/op ... ilence.php
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Vraiment troublant Jean.
Depuis le temps qu'on parle des vaccins.
Il ya eu une recherche sur le fait que ces vaccins (vu qu'ils ne sont plus au Thimersol depuis longtemps) ont peut etre un effet secondaire sur LA mutation du gene qui comprte le fameuse SHANK 3 que tout le monde en parle?
Je suis de la generation non vaccinés, mais j'ai eu la Rubeole (normalement on est vacciné par la maladie, et pourtant enceinte de Loic, je ne l'etait plus) cette maladie a attaqué mon systeme nerveux, donc le nerf occulaire et le nerf auditif.
Je pense que ca pourrait etre une piste a creuser.
En tout cas trés interessant.
Depuis le temps qu'on parle des vaccins.
Il ya eu une recherche sur le fait que ces vaccins (vu qu'ils ne sont plus au Thimersol depuis longtemps) ont peut etre un effet secondaire sur LA mutation du gene qui comprte le fameuse SHANK 3 que tout le monde en parle?
Je suis de la generation non vaccinés, mais j'ai eu la Rubeole (normalement on est vacciné par la maladie, et pourtant enceinte de Loic, je ne l'etait plus) cette maladie a attaqué mon systeme nerveux, donc le nerf occulaire et le nerf auditif.
Je pense que ca pourrait etre une piste a creuser.
En tout cas trés interessant.
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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JE reviens de chez le médecin car Léo a une gastro....YOUPI.!
Elle a vu que sur son carnet de santé, je n'avais pas fait le rappel du ROR et avec l'actualité (une enfant décédée de la rougeole) les médecins flippent.! Du coup, elle me rappelle que je dois lui faire et j'ai été ferme: NON catégorique.!
Au bout d'un moment,je crois qu'elle a compris mon point de vue....Dans le doute, je m'abstiens.!Principe de PRECAUTION.!
Elle ne nous connait pas bien car elle remplace notre médecin parti en retraite.!...
Elle a vu que sur son carnet de santé, je n'avais pas fait le rappel du ROR et avec l'actualité (une enfant décédée de la rougeole) les médecins flippent.! Du coup, elle me rappelle que je dois lui faire et j'ai été ferme: NON catégorique.!
Au bout d'un moment,je crois qu'elle a compris mon point de vue....Dans le doute, je m'abstiens.!Principe de PRECAUTION.!
Elle ne nous connait pas bien car elle remplace notre médecin parti en retraite.!...
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
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Pour moi, le principe de précaution est de vacciner.Murielle a écrit :Principe de PRECAUTION.!
Des spécialistes rectifient le tir à propos des effets des vaccinsLe 8 février 2009
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JE peux comprendre Jean ton point de vue et sur certains vaccins qui ont suffisamment de recul....je suis ok.
Pour le ROR, c'est NIET pour moi.Je ne prends pas le risque d'aggraver les symptômes de Léo....Son attitude a vraiment été "bizarre" 2 mois après ce satané vaccin.!
Mais, ce n'est qu'un avis, bien sûr.!
Bises
Pour le ROR, c'est NIET pour moi.Je ne prends pas le risque d'aggraver les symptômes de Léo....Son attitude a vraiment été "bizarre" 2 mois après ce satané vaccin.!
Mais, ce n'est qu'un avis, bien sûr.!
Bises
Murielle,
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Effets secondaires
Ces vaccins qui blessent
http://impactcampus.qc.ca/article.jsp?i ... i-blessent
La vaccination: le débat est clos
Bruce Tapiéro M.D., chef du service des maladies infectieuses, CHU Sainte-Justine et professeur agrégé de pédiatrie, Université de Montréal + cosignataires
http://www.chu-sainte-justine.org/Accue ... LLES=51635
Ces vaccins qui blessent
http://impactcampus.qc.ca/article.jsp?i ... i-blessent
La vaccination: le débat est clos
Bruce Tapiéro M.D., chef du service des maladies infectieuses, CHU Sainte-Justine et professeur agrégé de pédiatrie, Université de Montréal + cosignataires
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Re: Vaccination
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Vaccination
Analyse parue dans le Monde TV daté du 6 et 7/12/2009
DOCUMENTAIRE : UNE ENQUÊTE INCOMPLÈTE SUR LES RISQUES DES VACCINATIONS
Les différents vaccins que nous recevons au cours de notre vie, et singulièrement au cours de notre enfance, feraient-ils plus de mal que de bien ? C'est, dans le climat d'inquiétude au sujet de la grippe A, la question posée par ce documentaire. Il tend à conclure que de plus en plus de personnes sont victimes d'effets indésirables imputés à la vaccination.
Lina B. Moreco a enquêté au Québec, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en France, et donne la parole à différents interlocuteurs. Côté victimes d'abord, avec des témoignages de parents d'enfants présentant des pathologies lourdes : autisme, lésions neurologiques, maladies auto-immunes... Pour eux, pas de doute : la vaccination est responsable des troubles apparus par la suite. Discutable, peut-être, mais difficile de ne pas être sensible à leur émotion. Chef du département de la pharmacovigilance à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, le docteur Carmen Kreft-Jaïs reconnaît que les effets indésirables graves " restent rares. On peut l'accepter pour une population. C'est un autre problème pour un individu. C'est très difficile à accepter. "
Tous les protagonistes ne remettent pas en cause le bien fondé de la vaccination, mais à l'évidence certaines des victimes n'auraient jamais dû être vaccinées en raison de contre-indication ou d'absence d'indication. Le documentaire illustre ainsi les déficiences de la prise en charge sociale et médicale des victimes, réelles ou supposées.
UN LOBBY PHARMACEUTIQUE TRÈS PUISSANT
Le film met en cause les pratiques des industriels, notamment sur certains conservateurs ou adjuvants et le laxisme dont auraient fait preuve les autorités sanitaires. On voit ainsi, lors d'une audition à Washington en 2004, des responsables de l'agence américaine du médicament, la FDA, et du Centre de contrôle des maladies, le CDC, patauger dans leur embarras face aux questions incisives d'un élu républicain, Dan Burton. Celui-ci affirme que le lobby pharmaceutique est " le groupe de pression le plus puissant à Washington ".
Silence... on vaccine présente toutefois des faiblesses. On regrette l'absence d'une évocation des effets des pathologies que la vaccination vise à prévenir, de même qu'un développement sur les difficultés à établir scientifiquement la responsabilité d'un facteur, en l'occurrence le vaccin. Plus gênante est la place donnée au médecin britannique Andrew Wakefield, qui affirmait avoir mis en évidence un lien entre le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons et l'autisme. Présenté comme une sorte de chevalier blanc, il a depuis été convaincu, entre autres fautes, d'avoir dissimulé des revenus de 400 000 livres sterling versés par les avocats des familles d'enfants autistes pour mener son étude, ce qui représente un conflit d'intérêts. Dix des douze coauteurs de la publication qu'il avait dirigée ont publié une rétractation dans The Lancet. Les tricheurs ne sont pas toujours du côté que l'on pense.
Paul Benkimoun
DOCUMENTAIRE : UNE ENQUÊTE INCOMPLÈTE SUR LES RISQUES DES VACCINATIONS
Les différents vaccins que nous recevons au cours de notre vie, et singulièrement au cours de notre enfance, feraient-ils plus de mal que de bien ? C'est, dans le climat d'inquiétude au sujet de la grippe A, la question posée par ce documentaire. Il tend à conclure que de plus en plus de personnes sont victimes d'effets indésirables imputés à la vaccination.
Lina B. Moreco a enquêté au Québec, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en France, et donne la parole à différents interlocuteurs. Côté victimes d'abord, avec des témoignages de parents d'enfants présentant des pathologies lourdes : autisme, lésions neurologiques, maladies auto-immunes... Pour eux, pas de doute : la vaccination est responsable des troubles apparus par la suite. Discutable, peut-être, mais difficile de ne pas être sensible à leur émotion. Chef du département de la pharmacovigilance à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, le docteur Carmen Kreft-Jaïs reconnaît que les effets indésirables graves " restent rares. On peut l'accepter pour une population. C'est un autre problème pour un individu. C'est très difficile à accepter. "
Tous les protagonistes ne remettent pas en cause le bien fondé de la vaccination, mais à l'évidence certaines des victimes n'auraient jamais dû être vaccinées en raison de contre-indication ou d'absence d'indication. Le documentaire illustre ainsi les déficiences de la prise en charge sociale et médicale des victimes, réelles ou supposées.
UN LOBBY PHARMACEUTIQUE TRÈS PUISSANT
Le film met en cause les pratiques des industriels, notamment sur certains conservateurs ou adjuvants et le laxisme dont auraient fait preuve les autorités sanitaires. On voit ainsi, lors d'une audition à Washington en 2004, des responsables de l'agence américaine du médicament, la FDA, et du Centre de contrôle des maladies, le CDC, patauger dans leur embarras face aux questions incisives d'un élu républicain, Dan Burton. Celui-ci affirme que le lobby pharmaceutique est " le groupe de pression le plus puissant à Washington ".
Silence... on vaccine présente toutefois des faiblesses. On regrette l'absence d'une évocation des effets des pathologies que la vaccination vise à prévenir, de même qu'un développement sur les difficultés à établir scientifiquement la responsabilité d'un facteur, en l'occurrence le vaccin. Plus gênante est la place donnée au médecin britannique Andrew Wakefield, qui affirmait avoir mis en évidence un lien entre le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons et l'autisme. Présenté comme une sorte de chevalier blanc, il a depuis été convaincu, entre autres fautes, d'avoir dissimulé des revenus de 400 000 livres sterling versés par les avocats des familles d'enfants autistes pour mener son étude, ce qui représente un conflit d'intérêts. Dix des douze coauteurs de la publication qu'il avait dirigée ont publié une rétractation dans The Lancet. Les tricheurs ne sont pas toujours du côté que l'on pense.
Paul Benkimoun
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Vaccination
Nouvelles de la BBC du 28 janvier 2010 (extraits)
http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/8483865.stm
Le médecin de la crainte du ROR a agi contrairement à l'éthique, juge la commission d’enquête
MMR scare doctor 'acted unethically', panel finds
Par Nick Triggle Reporter Santé, BBC
Le médecin qui a le premier suggéré un lien entre la vaccination ROR et l'autisme a agi contrairement à l'éthique : c’est le jugement du régulateur médical officiel.
Le General Medical Council a jugé qu'il avait agi "de façon malhonnête et irresponsable" en faisant sa recherche.
Par la suite, le Dr Wakefield a dit que les déclarations étaient «infondées et injustes".
L’étude du GMC n'a pas examinée si les conclusions du Dr Wakefield étaient vraies ou fausses, elle était plutôt centrés sur les méthodes de recherche.
Pendant les deux ans et demi d'auditions - une des plus longues de l'histoire de l'organisme de réglementation - il a été incriminé d'une série de chef d'accusations.
Le verdict, lu par le président du comité Dr Surendra Kumar, a critiqué le Dr Wakefield pour les tests invasifs, tels que des ponctions lombaires, qui ont été menés sur des enfants et qui ont été jugés contraires à leur intérêt clinique.
La commission d’enquête a déclaré que le Dr Wakefield, qui travaillait au Royal Free Hospital de Londres comme gastro-entérologue à l'époque, n'avait pas les agréments d'éthique ou les conditions appropriées pour de tels examens.
Le GMC a également désapprouvé la façon dont il a rassemblé des échantillons de sang. Le Dr Wakefield a versé 5 Livres à des enfants pour des échantillons lors de la fête d'anniversaire de son fils.
Le Dr Kumar a dit qu'il avait agi avec «un mépris absolu pour la détresse et la douleur que les enfants pourraient endurer». (...)
http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/8483865.stm
Le médecin de la crainte du ROR a agi contrairement à l'éthique, juge la commission d’enquête
MMR scare doctor 'acted unethically', panel finds
Par Nick Triggle Reporter Santé, BBC
Le médecin qui a le premier suggéré un lien entre la vaccination ROR et l'autisme a agi contrairement à l'éthique : c’est le jugement du régulateur médical officiel.
- L'HISTOIRE WAKEFIELD
Le ROR est un vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole qui a été introduit dans les années 1980.
En 1998, le Lancet a publié une étude, dirigée par le Dr Andrew Wakefield, qui liait l’apparition de l'autisme et la maladie intestinale
Cette étude a depuis été mise en doute et la revue The Lancet a déclaré qu'elle n’aurait pas du être publiée.
Un journal a par la suite produit des allégations sur la façon dont la recherche a été effectuée
Le GMC a lancé une enquête, qui a ensuite mené à une série de chef d'accusations et des audience pendant 2,5 ans.
Le General Medical Council a jugé qu'il avait agi "de façon malhonnête et irresponsable" en faisant sa recherche.
Par la suite, le Dr Wakefield a dit que les déclarations étaient «infondées et injustes".
L’étude du GMC n'a pas examinée si les conclusions du Dr Wakefield étaient vraies ou fausses, elle était plutôt centrés sur les méthodes de recherche.
Pendant les deux ans et demi d'auditions - une des plus longues de l'histoire de l'organisme de réglementation - il a été incriminé d'une série de chef d'accusations.
Le verdict, lu par le président du comité Dr Surendra Kumar, a critiqué le Dr Wakefield pour les tests invasifs, tels que des ponctions lombaires, qui ont été menés sur des enfants et qui ont été jugés contraires à leur intérêt clinique.
La commission d’enquête a déclaré que le Dr Wakefield, qui travaillait au Royal Free Hospital de Londres comme gastro-entérologue à l'époque, n'avait pas les agréments d'éthique ou les conditions appropriées pour de tels examens.
Le GMC a également désapprouvé la façon dont il a rassemblé des échantillons de sang. Le Dr Wakefield a versé 5 Livres à des enfants pour des échantillons lors de la fête d'anniversaire de son fils.
Le Dr Kumar a dit qu'il avait agi avec «un mépris absolu pour la détresse et la douleur que les enfants pourraient endurer». (...)
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Vaccination
Une enquête du Sunday Times a constaté que des données falsifiées étaient derrière la peur de la vaccination au long de la décennie
http://www.timesonline.co.uk/tol/life_a ... 683643.ece
8 février 2009 - A Sunday Times investigation has found that altered data was behind the decade-long scare over vaccination
Cet article est l’objet d’une plainte en cours à la Commission des plaintes de la presse.
Un lundi matin en Février 1997, un taxi a quitté l'hôpital Royal Free, à Hampstead, au nord-ouest de Londres. Il a abandonné le parking et s’est dirigé vers le très réputé Institut de recherche sur le cancer, six miles au sud-ouest, Fulham.
À l'arrière du taxi était assis un homme d'affaires de Californie, dont les intérêts commerciaux résident dans la galvanoplastie, mais dont la croisade personnelle était l'autisme. Sur ses genoux était un pot en plastique, dans lequel des biopsies de tissus humains flottaient dans du formol protecteur.
Les biopsies ont été prises dans l'intestin de son fils de cinq ans, puis un patient sous la garde de l'hôpital Malcolm. Le garçon, « Enfant Onze », comme il est connu pour protéger la vie privée, avait été inscrit dans un programme pour étudier les risques présumés du vaccin « trois-en-un » contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR).
«Je suis un ingénieur,» a déclaré M. « Onze ». «Et mon médecin ici [en Californie] m'a proposé de faire vérifier les résultats du Royal Free avec un autre laboratoire. Juste pour être sûr. "
L’Enfant Onze faisait partie d'une douzaine d'enfants qui étaient inscrits dans ce programme à l'hôpital. Cette recherche a causé l'une des plus grandes agitations dans la médecine moderne l'histoire quand les résultats ont été publiés dans la revue médicale The Lancet. L’article de cinq pages suggérait un lien possible entre le vaccin ROR et ce que les médecins appelaient un «syndrome» d’autisme et une maladie intestinale inflammatoire.
Les enfants n'étaient pas désignés dans les tableaux des résultats. Onze garçons et une fille, âgés entre 2 ½ et 9 ½, étaient déclarés, pour la plupart, comme ayant un diagnostic d'autisme régressif, où les enfants semblent se développer assez normalement, mais ensuite, de façon terrifiante, perdent leurs compétences de langage. La maladie de l'intestin était décrite comme une colite non spécifique, une forme grave d'inflammation.
La dynamite dans The Lancet était le fait que leur était pourrait être lié au vaccin ROR, qui avait été administré à tous ces 12 enfants.
Selon l’article, publié le 28 Février 1998, les parents de huit des enfants déclaraient que leur enfant "auparavant normal" avait développé des«symptômes comportementaux "dans les jours suivant la piqûre.
«Dans ces huit enfants, l'intervalle moyen entre l'exposition et les premiers symptômes comportementaux était de 6,3 jours », disait l’article.
À première vue, ces résultats ont été plus que des motifs de la panique qui s’est enflée au sujet du ROR. Si de tels résultats alarmants étaient obtenus à partir des deux tiers d'un groupe d'enfants auparavant normaux dans un centre médical précisément un seul hôpital, qu’est-ce qui pouvait se passer, non déclaré, partout dans le monde? Cela pouvait être le premier instantané d'une catastrophe cachée, une épidémie secrète de dommages vaccinaux.
Pour lancer ces conclusions, le Royal Free a tenu une conférence de presse, et a fait paraître des nouvelles par vidéo. Le chef des chercheurs, le Dr Andrew Wakefield, 41 ans, a été catégorique dans ses commentaires aux médias assemblés.
"C'est une question morale pour moi", disait-il. «Je ne peux pas appuyer l'utilisation poursuivie de ces trois vaccins, administrés en association, tant que cette question n’a pas été résolue ".
Onze ans plus tard, les retombées persistent partout dans le monde. L’article a déclenché une crise de santé publique. En Grande-Bretagne, les taux d'immunisation se sont effondrés de 92% avant que l’article du Lancet soit publié, à 80% au pic de l’alarme en Grande-Bretagne. La rougeole est redevenue officiellement "endémique".
Avec moins de 95% de la population vaccinée, la Grande-Bretagne a perdu son immunité collective contre la maladie. En 1998 il y a eu 56 cas signalés; l’année dernière 1348, selon les chiffres publiés la semaine dernière qui ont montré une augmentation de 36% par rapport à 2007. Deux enfants britanniques sont morts de la rougeole, et d'autres ont été mis en réanimation, tandis que de nombreux parents d'enfants autistes se torturent eux-mêmes pour avoir laissé un fils ou une fille recevoir l'injection.
"Il ne s’est pas passé une journée où je ne pleure pas à cause de ce qui s'est passé », dit la mère d'une fille de 12 ans gravement handicapées . «Je ne le lui aurais pas fait prendre [pour le ROR], et vous savez que tout le monde va dire: «Ne vous le reprochez pas, mais je le fais. Je me le reproche. "
Pourtant, la connaissance reste un problème. Les chercheurs n'avaient pas été en mesure de répliquer les résultats produits par l'équipe de Wakefield dans l'étude du Lancet.
Certains ont utilisé des statistiques pour voir si l'autisme avait décollé en 1988, lorsque le ROR a été introduit. Cela n’était pas les cas. D'autres ont utilisé la virologie pour voir si le ROR causait une maladie de l'intestin, une suggestion de base dans l’article. Ce n’était pas le cas. Bien plus, les examens de Wakefield ont été exactement reproduits. Ils ont montré qu’il n’y avait rien de tel qu'il disait.
Wakefield lui-même, cependant, s'en tient à ses résultats, insistant sur le fait qu'un lien entre le vaccin ROR et l'autisme mérite enquête. Les 12 autres médecins dont les noms ont été joints à l’article du Lancet, qui a été écrit par Wakefield, n'avaient pas été impliqués dans la préparation des données utilisées.
«Cette étude a fait sensation auprès du public : il a été impossible d’aller à son encontre, en dépit de preuves accablantes du contraire », explique le professeur Gary Freed, directeur de l'unité de recherche de santé de l'enfant à l'Université de Michigan, qui a observé l’envol de la panique en Amérique.
«Des preuves biologiques et épidémiologiques écrasantes ont démontré péremptoirement qu'il n'y a pas d'association entre le vaccin ROR et l'autisme, et pourtant cette chose se passe. "
Des aspects du projet sont maintenant devant le Conseil de l’Ordre des Médecins (GMC), l’organe disciplinaire des médecins. Wakefield et deux professeurs, John Walker-Smith, 72 ans, et Simon Murch, 52 ans, sont mis en accusation pour avoir menés des recherches non autorisées sur les 12 enfants. Les accusations, qu’ils ont vivement niées, ont trait à l'éthique du traitement des 12 enfants, et non aux résultats de la recherche.
Dans les documents soumis au GMC, cependant, il est apparu des explications possibles sur la façon dont Wakefield a été en mesure d'obtenir ses résultats. Ces preuves, combinées à un accès sans précédent aux dossiers médicaux, une masse de documents confidentiels et la collaboration des parents au cours de l’enquête menée par ce journal, a montré que ce sont l'information sélective et la modification des conclusions qui ont permis qu’on puisse faire valoir un lien entre le vaccin ROR et l'autisme.
La course de taxi de M. Onze a été un petit tour dans sa quête désespérée pour trouver une réponse pour l'état de son fils. Aujourd'hui, l’Enfant Onze s'est beaucoup amélioré: à 17 ans, c'est un étudiant formidable, bien qu’il soit trop nerveux pour conduire.
Les tests supplémentaires sur ses biopsies ont obtenu des résultats remarquables. Son père a demandé à l'Institut du cancer de rechercher les virus de la rougeole, qui est au cœur des préoccupations de Wakefield sur le vaccin. Selon une théorie qui étayait l’étude, ce virus dans le vaccin ROR était la cause de la maladie intestinale, qui a ensuite fait des dommages au cerveau des enfants.
«Il a fallu une grande bataille pour obtenir l'information", a déclaré M. Onze. «Ils m'ont dit qu’il n'y avait pas de virus de la rougeole. J'ai eu des examens répétés trois fois dans différents laboratoires aux Etats-Unis, et ils sont tous revenus négatifs ».
Cela a fait entendre une note différente de ce que Wakefield a suggéré lors de la description de sa recherche au monde.
"Nous n'aurions pas présenté cet article à la revue The Lancet si nous n'avions pas déjà entrepris d'importantes études virologiques », a-t-il déclaré à la conférence de presse en 1998.
À première vue, il s'agit d'une anomalie. En science, cependant, celles-ci sont infinies et peuvent parfois être finalement expliquées. C'est pourquoi des études sont généralement reproduites. Mais au coeur des résultats de Wakefield, le Sunday Times a trouvé plus de divergences, d’incohérences et de modifications.
La première, dans les tableaux du Lancet, concernait le premier enfant dans l’article: l’Enfant Un, de Cottesmore, Leicestershire. Il avait 3 ans et demi et était le fils d'un pilote de l’armée de l’air. En novembre 1995, ses parents avaient été ravagés après avoir reçu un diagnostic d'autisme.
"La plus récente inquiétude de M. et Mme [Un] est que la vaccination ROR faite à leur fils peut être responsable ", a dit leur médecin à l'hôpital dans une lettre.
Dans le document de cette revendication serait adopté, à Wakefield et son équipe indiquant que l'enfant ses parents a déclaré: «les troubles du comportement» a commencé à "un semaine "après avoir reçu le ROR.
Le dossier médical du garçon révèle une histoire subtilement différente, familière aux mères et aux pères d'enfants autistes. À l'âge de 9 mois et demi, 10 semaines avant sa piqûre, sa mère a commencé à se faire du souci qu'il n'entendait pas correctement : le premier symptôme classique présenté par les personnes souffrant d'autisme.
L’Enfant Un était parmi les huit signalés avec une début apparent et soudain de cet état. Comme ceci était l’enfant suivant à être reconnu.
Il s'agissait de l’Enfant Deux, huit ans, garçon de Peter-borough, Cambridgeshire, diagnostiqué avec un autisme régressif, qui, selon l’article du Lancet, a commencé "deux semaines" après sa piqûre.
Toutefois, les dossiers médicaux de cet enfant, renforcés par de nombreuses évaluations spécialisées, indiquent que ses problèmes ont commencé trois à cinq mois plus tard.
La différence entre 14 jours et quelques mois est significative, selon les experts. L’autisme se révèle généralement dans la deuxième année de vie, quand la vaccin est administré systématiquement. S'il n'y a pas d'apparition brutale après l'injection du ROR, comme cela était soutenu pour le "syndrome", l'état pourrait être imputé à un schéma classique.
Plus d'anomalies apparentes se cachaient parmi les 10 enfants suivants, alors qu’ils arrivaient à l'hôpital Royal Free entre Septembre 1996 et Février 1997.
Un seul était une fille, l’Enfant Huit, 3 ans, de Whitley Bay, Tyne & Wear. Elle a été signalé dans la revue comme ayant subi un préjudice au cerveau « deux semaines » après le ROR.
Son dossier médical ne soutient pas cela. Avant qu’elle soit admise, elle avait été vue par des spécialistes locaux, et son médecin parlait au Royal Free de "vives inquiétudes quant à son développement, quelques mois avant qu’elle ait son ROR".
L’Enfant Six, 5 ans, et l’Enfant Sept, 3 ans, auraient été diagnostiqués avec un autisme régressif, avec une apparition des symptômes "une semaine" et "24 heures" après la piqûre, respectivement.
Mais les dossiers médicaux montrent qu’aucun garçon n’était « auparavant normal», comme l’article du Lancet décrivait tous les enfants, et que tous les deux avaient déjà été hospitalisés pour des problèmes de cerveau avant leur ROR.
L’Enfant Six a reçu son vaccin à l'âge de 14 mois, mais avait par deux fois déjà été admis pour des crises.
L’Enfant Sept a reçu le sien à l'âge de 20 mois, mais, là encore, des problèmes s’étaient déjà manifestés.
«Il s'est bien développé, avait un sourire social et réagissait bien à sa mère », écrit un psychiatre. "Mais il commençait à avoir des épisodes de pâleur et de petit mal ? [sic] [convulsions], et a eu un EEG [électroencéphalogramme, un examen habituel pour l'épilepsie] fait à 15 mois, qui était anormal. "
En attendant, aucun n’a été diagnostiqué avec autisme régressif, ou même un autisme classique non-régressif. Trois des enfants ont reçu un diagnostic de syndrome d'Asperger, dans lequel le langage n'est pas perdu, et qui n'est pas régressif : rien de tel que ce qui frappait Un et Deux. Ce fut aussi le diagnostic pour l’ Enfant Douze dans la série, un garçon de 6 ans, de Burgess Hill, West Sussex.
Et Sept sera diagnostiqué avec une état de comportement étrange appelé «syndrome pathologique d'évitement de la demande". Cela se manifeste généralement par une absence de manipulations sociales, et pas du tout comme le «syndrome» prétendu. C'est parfois indiqué pour un enfant mettant ses mains sur ses oreilles, en chantant «Lah-lah-lah, je ne vous entends pas".
(à suivre)
http://www.timesonline.co.uk/tol/life_a ... 683643.ece
8 février 2009 - A Sunday Times investigation has found that altered data was behind the decade-long scare over vaccination
Cet article est l’objet d’une plainte en cours à la Commission des plaintes de la presse.
Un lundi matin en Février 1997, un taxi a quitté l'hôpital Royal Free, à Hampstead, au nord-ouest de Londres. Il a abandonné le parking et s’est dirigé vers le très réputé Institut de recherche sur le cancer, six miles au sud-ouest, Fulham.
À l'arrière du taxi était assis un homme d'affaires de Californie, dont les intérêts commerciaux résident dans la galvanoplastie, mais dont la croisade personnelle était l'autisme. Sur ses genoux était un pot en plastique, dans lequel des biopsies de tissus humains flottaient dans du formol protecteur.
Les biopsies ont été prises dans l'intestin de son fils de cinq ans, puis un patient sous la garde de l'hôpital Malcolm. Le garçon, « Enfant Onze », comme il est connu pour protéger la vie privée, avait été inscrit dans un programme pour étudier les risques présumés du vaccin « trois-en-un » contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR).
«Je suis un ingénieur,» a déclaré M. « Onze ». «Et mon médecin ici [en Californie] m'a proposé de faire vérifier les résultats du Royal Free avec un autre laboratoire. Juste pour être sûr. "
L’Enfant Onze faisait partie d'une douzaine d'enfants qui étaient inscrits dans ce programme à l'hôpital. Cette recherche a causé l'une des plus grandes agitations dans la médecine moderne l'histoire quand les résultats ont été publiés dans la revue médicale The Lancet. L’article de cinq pages suggérait un lien possible entre le vaccin ROR et ce que les médecins appelaient un «syndrome» d’autisme et une maladie intestinale inflammatoire.
Les enfants n'étaient pas désignés dans les tableaux des résultats. Onze garçons et une fille, âgés entre 2 ½ et 9 ½, étaient déclarés, pour la plupart, comme ayant un diagnostic d'autisme régressif, où les enfants semblent se développer assez normalement, mais ensuite, de façon terrifiante, perdent leurs compétences de langage. La maladie de l'intestin était décrite comme une colite non spécifique, une forme grave d'inflammation.
La dynamite dans The Lancet était le fait que leur était pourrait être lié au vaccin ROR, qui avait été administré à tous ces 12 enfants.
Selon l’article, publié le 28 Février 1998, les parents de huit des enfants déclaraient que leur enfant "auparavant normal" avait développé des«symptômes comportementaux "dans les jours suivant la piqûre.
«Dans ces huit enfants, l'intervalle moyen entre l'exposition et les premiers symptômes comportementaux était de 6,3 jours », disait l’article.
À première vue, ces résultats ont été plus que des motifs de la panique qui s’est enflée au sujet du ROR. Si de tels résultats alarmants étaient obtenus à partir des deux tiers d'un groupe d'enfants auparavant normaux dans un centre médical précisément un seul hôpital, qu’est-ce qui pouvait se passer, non déclaré, partout dans le monde? Cela pouvait être le premier instantané d'une catastrophe cachée, une épidémie secrète de dommages vaccinaux.
Pour lancer ces conclusions, le Royal Free a tenu une conférence de presse, et a fait paraître des nouvelles par vidéo. Le chef des chercheurs, le Dr Andrew Wakefield, 41 ans, a été catégorique dans ses commentaires aux médias assemblés.
"C'est une question morale pour moi", disait-il. «Je ne peux pas appuyer l'utilisation poursuivie de ces trois vaccins, administrés en association, tant que cette question n’a pas été résolue ".
Onze ans plus tard, les retombées persistent partout dans le monde. L’article a déclenché une crise de santé publique. En Grande-Bretagne, les taux d'immunisation se sont effondrés de 92% avant que l’article du Lancet soit publié, à 80% au pic de l’alarme en Grande-Bretagne. La rougeole est redevenue officiellement "endémique".
Avec moins de 95% de la population vaccinée, la Grande-Bretagne a perdu son immunité collective contre la maladie. En 1998 il y a eu 56 cas signalés; l’année dernière 1348, selon les chiffres publiés la semaine dernière qui ont montré une augmentation de 36% par rapport à 2007. Deux enfants britanniques sont morts de la rougeole, et d'autres ont été mis en réanimation, tandis que de nombreux parents d'enfants autistes se torturent eux-mêmes pour avoir laissé un fils ou une fille recevoir l'injection.
"Il ne s’est pas passé une journée où je ne pleure pas à cause de ce qui s'est passé », dit la mère d'une fille de 12 ans gravement handicapées . «Je ne le lui aurais pas fait prendre [pour le ROR], et vous savez que tout le monde va dire: «Ne vous le reprochez pas, mais je le fais. Je me le reproche. "
Pourtant, la connaissance reste un problème. Les chercheurs n'avaient pas été en mesure de répliquer les résultats produits par l'équipe de Wakefield dans l'étude du Lancet.
Certains ont utilisé des statistiques pour voir si l'autisme avait décollé en 1988, lorsque le ROR a été introduit. Cela n’était pas les cas. D'autres ont utilisé la virologie pour voir si le ROR causait une maladie de l'intestin, une suggestion de base dans l’article. Ce n’était pas le cas. Bien plus, les examens de Wakefield ont été exactement reproduits. Ils ont montré qu’il n’y avait rien de tel qu'il disait.
Wakefield lui-même, cependant, s'en tient à ses résultats, insistant sur le fait qu'un lien entre le vaccin ROR et l'autisme mérite enquête. Les 12 autres médecins dont les noms ont été joints à l’article du Lancet, qui a été écrit par Wakefield, n'avaient pas été impliqués dans la préparation des données utilisées.
«Cette étude a fait sensation auprès du public : il a été impossible d’aller à son encontre, en dépit de preuves accablantes du contraire », explique le professeur Gary Freed, directeur de l'unité de recherche de santé de l'enfant à l'Université de Michigan, qui a observé l’envol de la panique en Amérique.
«Des preuves biologiques et épidémiologiques écrasantes ont démontré péremptoirement qu'il n'y a pas d'association entre le vaccin ROR et l'autisme, et pourtant cette chose se passe. "
Des aspects du projet sont maintenant devant le Conseil de l’Ordre des Médecins (GMC), l’organe disciplinaire des médecins. Wakefield et deux professeurs, John Walker-Smith, 72 ans, et Simon Murch, 52 ans, sont mis en accusation pour avoir menés des recherches non autorisées sur les 12 enfants. Les accusations, qu’ils ont vivement niées, ont trait à l'éthique du traitement des 12 enfants, et non aux résultats de la recherche.
Dans les documents soumis au GMC, cependant, il est apparu des explications possibles sur la façon dont Wakefield a été en mesure d'obtenir ses résultats. Ces preuves, combinées à un accès sans précédent aux dossiers médicaux, une masse de documents confidentiels et la collaboration des parents au cours de l’enquête menée par ce journal, a montré que ce sont l'information sélective et la modification des conclusions qui ont permis qu’on puisse faire valoir un lien entre le vaccin ROR et l'autisme.
La course de taxi de M. Onze a été un petit tour dans sa quête désespérée pour trouver une réponse pour l'état de son fils. Aujourd'hui, l’Enfant Onze s'est beaucoup amélioré: à 17 ans, c'est un étudiant formidable, bien qu’il soit trop nerveux pour conduire.
Les tests supplémentaires sur ses biopsies ont obtenu des résultats remarquables. Son père a demandé à l'Institut du cancer de rechercher les virus de la rougeole, qui est au cœur des préoccupations de Wakefield sur le vaccin. Selon une théorie qui étayait l’étude, ce virus dans le vaccin ROR était la cause de la maladie intestinale, qui a ensuite fait des dommages au cerveau des enfants.
«Il a fallu une grande bataille pour obtenir l'information", a déclaré M. Onze. «Ils m'ont dit qu’il n'y avait pas de virus de la rougeole. J'ai eu des examens répétés trois fois dans différents laboratoires aux Etats-Unis, et ils sont tous revenus négatifs ».
Cela a fait entendre une note différente de ce que Wakefield a suggéré lors de la description de sa recherche au monde.
"Nous n'aurions pas présenté cet article à la revue The Lancet si nous n'avions pas déjà entrepris d'importantes études virologiques », a-t-il déclaré à la conférence de presse en 1998.
À première vue, il s'agit d'une anomalie. En science, cependant, celles-ci sont infinies et peuvent parfois être finalement expliquées. C'est pourquoi des études sont généralement reproduites. Mais au coeur des résultats de Wakefield, le Sunday Times a trouvé plus de divergences, d’incohérences et de modifications.
La première, dans les tableaux du Lancet, concernait le premier enfant dans l’article: l’Enfant Un, de Cottesmore, Leicestershire. Il avait 3 ans et demi et était le fils d'un pilote de l’armée de l’air. En novembre 1995, ses parents avaient été ravagés après avoir reçu un diagnostic d'autisme.
"La plus récente inquiétude de M. et Mme [Un] est que la vaccination ROR faite à leur fils peut être responsable ", a dit leur médecin à l'hôpital dans une lettre.
Dans le document de cette revendication serait adopté, à Wakefield et son équipe indiquant que l'enfant ses parents a déclaré: «les troubles du comportement» a commencé à "un semaine "après avoir reçu le ROR.
Le dossier médical du garçon révèle une histoire subtilement différente, familière aux mères et aux pères d'enfants autistes. À l'âge de 9 mois et demi, 10 semaines avant sa piqûre, sa mère a commencé à se faire du souci qu'il n'entendait pas correctement : le premier symptôme classique présenté par les personnes souffrant d'autisme.
L’Enfant Un était parmi les huit signalés avec une début apparent et soudain de cet état. Comme ceci était l’enfant suivant à être reconnu.
Il s'agissait de l’Enfant Deux, huit ans, garçon de Peter-borough, Cambridgeshire, diagnostiqué avec un autisme régressif, qui, selon l’article du Lancet, a commencé "deux semaines" après sa piqûre.
Toutefois, les dossiers médicaux de cet enfant, renforcés par de nombreuses évaluations spécialisées, indiquent que ses problèmes ont commencé trois à cinq mois plus tard.
La différence entre 14 jours et quelques mois est significative, selon les experts. L’autisme se révèle généralement dans la deuxième année de vie, quand la vaccin est administré systématiquement. S'il n'y a pas d'apparition brutale après l'injection du ROR, comme cela était soutenu pour le "syndrome", l'état pourrait être imputé à un schéma classique.
Plus d'anomalies apparentes se cachaient parmi les 10 enfants suivants, alors qu’ils arrivaient à l'hôpital Royal Free entre Septembre 1996 et Février 1997.
Un seul était une fille, l’Enfant Huit, 3 ans, de Whitley Bay, Tyne & Wear. Elle a été signalé dans la revue comme ayant subi un préjudice au cerveau « deux semaines » après le ROR.
Son dossier médical ne soutient pas cela. Avant qu’elle soit admise, elle avait été vue par des spécialistes locaux, et son médecin parlait au Royal Free de "vives inquiétudes quant à son développement, quelques mois avant qu’elle ait son ROR".
L’Enfant Six, 5 ans, et l’Enfant Sept, 3 ans, auraient été diagnostiqués avec un autisme régressif, avec une apparition des symptômes "une semaine" et "24 heures" après la piqûre, respectivement.
Mais les dossiers médicaux montrent qu’aucun garçon n’était « auparavant normal», comme l’article du Lancet décrivait tous les enfants, et que tous les deux avaient déjà été hospitalisés pour des problèmes de cerveau avant leur ROR.
L’Enfant Six a reçu son vaccin à l'âge de 14 mois, mais avait par deux fois déjà été admis pour des crises.
L’Enfant Sept a reçu le sien à l'âge de 20 mois, mais, là encore, des problèmes s’étaient déjà manifestés.
«Il s'est bien développé, avait un sourire social et réagissait bien à sa mère », écrit un psychiatre. "Mais il commençait à avoir des épisodes de pâleur et de petit mal ? [sic] [convulsions], et a eu un EEG [électroencéphalogramme, un examen habituel pour l'épilepsie] fait à 15 mois, qui était anormal. "
En attendant, aucun n’a été diagnostiqué avec autisme régressif, ou même un autisme classique non-régressif. Trois des enfants ont reçu un diagnostic de syndrome d'Asperger, dans lequel le langage n'est pas perdu, et qui n'est pas régressif : rien de tel que ce qui frappait Un et Deux. Ce fut aussi le diagnostic pour l’ Enfant Douze dans la série, un garçon de 6 ans, de Burgess Hill, West Sussex.
Et Sept sera diagnostiqué avec une état de comportement étrange appelé «syndrome pathologique d'évitement de la demande". Cela se manifeste généralement par une absence de manipulations sociales, et pas du tout comme le «syndrome» prétendu. C'est parfois indiqué pour un enfant mettant ses mains sur ses oreilles, en chantant «Lah-lah-lah, je ne vous entends pas".
(à suivre)
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Vaccination
Vaccin ROR-autisme: une recherche entachée de fautes graves
Ariane Krol
En matière de paranoïa anti-vaccins, le médecin britannique Andrew Wakefield est une référence. Il s’est rendu célèbre en cosignant un papier sur le vaccin ROR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole) dans la prestigieuse médicale The Lancet en 1998. Le hic, c’est que sa recherche qui a affolé tant de parents était entachée de graves problèmes éthiques. C’est ce que vient de démontrer, dans un rapport accablant de plus de 140 pages, l’organisme qui régit la profession médicale au Royaume-Uni. Un clou de plus dans le cercueil de cette fumeuse théorie.
Le but du General Medical Council (GMC) n’était pas de déterminer s’il existe ou non un lien entre le vaccin ROR et l’autisme, mais de voir si la recherche que le Dr Wakefield a menée, et qui a servi de base à son article, comportait des irrégularités. Oh que oui!
Le médecin a notamment soumis des enfants à des examens invasifs dont ils n’avaient pas besoin, comme des ponctions lombaires et des colonoscopies, sans avoir obtenu l’accord d’un comité d’éthique. Il a aussi obtenu des échantillons de sang d’amis de son fils dans une fête d’anniversaire, et les a payés cinq livres sterling chacun. Il a même plaisanté là-dessus lors d’une présentation en Californie. Vous trouverez d’autres exemples, y compris de conflits d’intérêts, dans ce compte rendu du Guardian.
L’article original du Lancet, et les commentaires personnels du Dr Wakefield lors de son lancement, ont déclenché un vaste mouvement de panique au Royaume-Uni. Le taux de vaccination ROR a connu un recul dramatique, passant de 92% (en 1995) à 81% en 2004. Deux ans plus tard, un jeune ado est mort de la rougeole au Royaume-Uni. Ça ne s’était pas vu depuis 14 ans!
Dix des 13 auteurs de l’article original ont publié une rétractation dans The Lancet en 2004. Le Dr Wakefield n’en faisait pas partie. Le compte rendu de la conférence de presse qui a mis le feu aux poudres en 1998 est fascinant. Les médias ont une part de responsabilité dans ce délire, mais la communauté scientifique aussi, souligne une spécialiste. En ne faisant pas entendre une voix forte et unie, les scientifiques ont laissé le champ libre aux anti-vaccins, dit-elle. Leur propagande a fait tache d’huile, bien au-delà des frontières du Royaume-Uni.
Le Dr Wakefield, qui pratique maintenant aux États-Unis, saura en avril s’il est radié dans son pays d’origine. Plusieurs parents sont venus l’appuyer lorsqu’il s’est présenté devant le GMC la semaine dernière. C’est le plus désespérant de toute cette histoire. Malgré tout le discrédit jeté sur ces travaux vieux de plus de 10 ans, et bien que de nombreuses autres recherches de grande n’aient trouvé aucun lien entre l’autisme et le vaccin ROR depuis, beaucoup de gens continuent à s’accrocher à cette idée dangereuse. Que faudra-t-il pour les faire décrocher? Trouver les vraies causes de l’autisme?
Ariane Krol
En matière de paranoïa anti-vaccins, le médecin britannique Andrew Wakefield est une référence. Il s’est rendu célèbre en cosignant un papier sur le vaccin ROR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole) dans la prestigieuse médicale The Lancet en 1998. Le hic, c’est que sa recherche qui a affolé tant de parents était entachée de graves problèmes éthiques. C’est ce que vient de démontrer, dans un rapport accablant de plus de 140 pages, l’organisme qui régit la profession médicale au Royaume-Uni. Un clou de plus dans le cercueil de cette fumeuse théorie.
Le but du General Medical Council (GMC) n’était pas de déterminer s’il existe ou non un lien entre le vaccin ROR et l’autisme, mais de voir si la recherche que le Dr Wakefield a menée, et qui a servi de base à son article, comportait des irrégularités. Oh que oui!
Le médecin a notamment soumis des enfants à des examens invasifs dont ils n’avaient pas besoin, comme des ponctions lombaires et des colonoscopies, sans avoir obtenu l’accord d’un comité d’éthique. Il a aussi obtenu des échantillons de sang d’amis de son fils dans une fête d’anniversaire, et les a payés cinq livres sterling chacun. Il a même plaisanté là-dessus lors d’une présentation en Californie. Vous trouverez d’autres exemples, y compris de conflits d’intérêts, dans ce compte rendu du Guardian.
L’article original du Lancet, et les commentaires personnels du Dr Wakefield lors de son lancement, ont déclenché un vaste mouvement de panique au Royaume-Uni. Le taux de vaccination ROR a connu un recul dramatique, passant de 92% (en 1995) à 81% en 2004. Deux ans plus tard, un jeune ado est mort de la rougeole au Royaume-Uni. Ça ne s’était pas vu depuis 14 ans!
Dix des 13 auteurs de l’article original ont publié une rétractation dans The Lancet en 2004. Le Dr Wakefield n’en faisait pas partie. Le compte rendu de la conférence de presse qui a mis le feu aux poudres en 1998 est fascinant. Les médias ont une part de responsabilité dans ce délire, mais la communauté scientifique aussi, souligne une spécialiste. En ne faisant pas entendre une voix forte et unie, les scientifiques ont laissé le champ libre aux anti-vaccins, dit-elle. Leur propagande a fait tache d’huile, bien au-delà des frontières du Royaume-Uni.
Le Dr Wakefield, qui pratique maintenant aux États-Unis, saura en avril s’il est radié dans son pays d’origine. Plusieurs parents sont venus l’appuyer lorsqu’il s’est présenté devant le GMC la semaine dernière. C’est le plus désespérant de toute cette histoire. Malgré tout le discrédit jeté sur ces travaux vieux de plus de 10 ans, et bien que de nombreuses autres recherches de grande n’aient trouvé aucun lien entre l’autisme et le vaccin ROR depuis, beaucoup de gens continuent à s’accrocher à cette idée dangereuse. Que faudra-t-il pour les faire décrocher? Trouver les vraies causes de l’autisme?
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans