Sorte de sondage sur votre vision du SA..
-
- Prolifique
- Messages : 3061
- Enregistré le : lundi 16 janvier 2012 à 7:15
- Localisation : region parisienne
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
ESt ce que c'est ce que pense la personne qui est importante ou la facon qu'elle va avoir de le comuniquer en utilisant tel ou tel vocabulaire???
Si on se concentre sur le vocabulaire plutot que l'idée on risque de passer a coté de la pensée de la personne sufit que le choix des mots soit maladroit.
C'est comme certain metier qui ont changé de nom , technicienne de surface pour femme de menage et encore precedement bonne. Hotesse de caisse pour caissiere...
Au final c'est la meme chose on change juste le mot pour designer car a un moment donné dire "bonne" deviens pejoratif, mais pourquoi? pourquoi un metier peux devenir pejoratif au point qu'on en change le nom?
Si on se concentre sur le vocabulaire plutot que l'idée on risque de passer a coté de la pensée de la personne sufit que le choix des mots soit maladroit.
C'est comme certain metier qui ont changé de nom , technicienne de surface pour femme de menage et encore precedement bonne. Hotesse de caisse pour caissiere...
Au final c'est la meme chose on change juste le mot pour designer car a un moment donné dire "bonne" deviens pejoratif, mais pourquoi? pourquoi un metier peux devenir pejoratif au point qu'on en change le nom?
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
Tous différents , tous humains!
-
- Prolifique
- Messages : 2508
- Enregistré le : vendredi 7 décembre 2012 à 22:15
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
Parce que la connotation négative a été donnée à un moment donné et qu'elle est restée...
D'acc avec toi, Mizton, perso, si le chemin n'était pas si long et mon âge avancé, j'aurais besoin de savoir qui je suis vraiment. Je sais que si je ne fais pas le geste, il me manquera toujours quelque chose. Parce que j'ai besoin que les choses soient dites et "à leur place". Mais priorité à ma fille.
Et oui, c'est bien ça, à force d'entendre dire "un dans la famille, c'est assez (plaisanterie douteuse sur son frangin)", "et c'est le gay de la famille qui ne porte pas de rose", il en vient à culpabiliser d'être qui il est. Mais il avoue lui même être aussi attiré par les filles, tout en se sentant homo. Pas facile, l'adolescence. Et surtout, pas facile, le regard des autres et l'intolérance ambiante.
D'acc avec toi, Mizton, perso, si le chemin n'était pas si long et mon âge avancé, j'aurais besoin de savoir qui je suis vraiment. Je sais que si je ne fais pas le geste, il me manquera toujours quelque chose. Parce que j'ai besoin que les choses soient dites et "à leur place". Mais priorité à ma fille.
Et oui, c'est bien ça, à force d'entendre dire "un dans la famille, c'est assez (plaisanterie douteuse sur son frangin)", "et c'est le gay de la famille qui ne porte pas de rose", il en vient à culpabiliser d'être qui il est. Mais il avoue lui même être aussi attiré par les filles, tout en se sentant homo. Pas facile, l'adolescence. Et surtout, pas facile, le regard des autres et l'intolérance ambiante.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
-
- Prolifique
- Messages : 1461
- Enregistré le : jeudi 31 janvier 2013 à 23:47
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
Pour ma part, j'ai coché la 1ère réponse. Je ne suis pas sûre si je devais où non participer à ce sondage, comme je ne suis pas encore officiellement diagnostiquée comme aspie. Disons que quel que soit le nom donné à mes particularités, elles font partie de moi et je ne les considère nullement comme une quelconque maladie à soigner, ou quelque chose à supprimer ou à corriger. Et essayer de faire ça, ou suggérer qu'il faudrait faire ça, pour moi, c'est comme si j'étais une erreur et qu'il fallait me corriger, d'une certaine manière. ça peut sembler un peut fort, mais c'est comme ça que je le ressent.
c'est une question intéressante! Est-ce que "on" trouve que ce sont des mauvais métiers et qu'on invente des nouveaux noms pour leur donner l'air moins pourris? J'en sais rien et j'avoue que je me demande souvent pourquoi on change les noms comme ça, ou pourquoi c'est péjoratif, en fait. Et puis, même si on change les noms, ça reste le même travail, les mêmes tâches ingrates. Et je ne suis pas convaincue que ceux qui les appellent hôtesse de caisse et technicienne de surface les respectent réellement plus que ceux qui les appellent caissière et femme de ménage......ESt ce que c'est ce que pense la personne qui est importante ou la facon qu'elle va avoir de le comuniquer en utilisant tel ou tel vocabulaire???
Si on se concentre sur le vocabulaire plutot que l'idée on risque de passer a coté de la pensée de la personne sufit que le choix des mots soit maladroit.
C'est comme certain metier qui ont changé de nom , technicienne de surface pour femme de menage et encore precedement bonne. Hotesse de caisse pour caissiere...
Au final c'est la meme chose on change juste le mot pour designer car a un moment donné dire "bonne" deviens pejoratif, mais pourquoi? pourquoi un metier peux devenir pejoratif au point qu'on en change le nom?
"L'autisme n'est pas contagieux et je trouve que c'est bien dommage d'ailleurs!" J. Schovanec
Diagnostiquée asperger
Diagnostiquée asperger
-
- Prolifique
- Messages : 910
- Enregistré le : vendredi 13 janvier 2012 à 14:18
- Localisation : Nantes
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
Oui c'est clair et c'est pour ça que le "politiquement correct" est souvent critiqué.
Après, est-ce mal de ne plus appeler les noirs des "négros" ? Je ne pense pas.... ^^'
Si, par exemple, quelqu'un se sent aspie et voit cela comme un fonctionnement particulier, mais qu'il emploie le mauvais vocabulaire, qu'il considère comme interchangeable les termes de "souffrant du syndrome d'asperger" ou "ayant un fonctionnement différent, asperger", alors il a beau ne pas se sentir "malade" ou quoi, ce qu'il transmettra et communiquera c'est qu'il est "souffrant du syndrome blabla". Et ça n'amènera jamais les gens à le voir autrement que comme il se définit. (surtout si cette définition correspond à celle de la Médecine Toute Puissante (...) .... :/)
Je le constate quand je reprends les gens parlant de "transsexuels" (parfois même en omettant un des S, ce qui montre bien l'incompréhension totale du terme d'ailleurs -_-). Quand on se met à expliquer ce que le terme "transsexuel" implique, ce qu'il signifie, ce qu'il induit comme malentendus, comme erreurs d'interprétations etc, ils finissent généralement par se rendre compte qu'effectivement, le terme n'a aucune espèce de valeur et qu'au contraire, il participe fortement aux idées reçues, amalgames et fantasmes populaires.... Alors qu'employer un vocabulaire plus adéquat change tout....
Le vocabulaire en générale, mais encore plus la façon dont on parle de soi, sont à mon sens primordiaux. A quoi bon penser si on est incapable de se faire comprendre ? La maladresse existe c'est évident, mais penser pouvoir s'en contenter est je pense une grave erreur... On dit bien aux enfants qu'aller à l'école c'est pas juste pour emmagasiner du savoir... C'est avant tout pouvoir maitriser la langue, et qui maitrise la langue et les connaissances se trouve à même de pouvoir se défendre, de pouvoir s'élever etc. On le constate bien malheureusement... Ceux qui ne savent pas lire ni écrire se retrouvent bien plus facilement arnaqués, manipulés etc. Les masses qui se font entourlouper par les politiques, ceux qui se font broyer par les systèmes judiciaires pourris (car ne "savent pas", et donc se font avoir en beauté) etc... :/
Enfin bref.. Pardon si je m'étale un peu trop, je trouve le sujet passionnant ^^'
Nath : Pas évident effectivement pour ce garçon, vu la pression qu'il subit dans sa propre famille déjà... :/ Faut qu'il fasse ses expériences, et qu'il arrive à se détacher de l'emprise familiale aussi (parce que bon, ce serait pas la première fois qu'un gamin gay se conforme à ce qu'on attend de lui par besoin/envie d'être "normal" ou "comme on veut qu'il soit"... S'il comprend déjà que rien ne sert de se labourer le cerveau de questionnements dans le genre : qu'il soit amoureux de filles ou de garçons, ou bien attirés que par les filles romantiquement mais par les garçons sexuellement (ou vice versa bien entendu), dans tous les cas, c'est OK... Qu'il n'a juste qu'à ne pas se brider dans ses attirances... la vie lui semblera soudain bien plus facile je pense ! ça serait chouette qu'il puisse trouver un peu de soutien auprès d'assos de jeunes lgbt (une très bien à Paris si jamais..)
Après, est-ce mal de ne plus appeler les noirs des "négros" ? Je ne pense pas.... ^^'
Le vocabulaire est pourtant l'outil de communication principal, or si cet outil est mal maitrisé, la communication nous échappe. Si l'intention (ou la pensée) de la personne n'est pas comprise, n'est pas transmise convenablement, alors elle a beau exister, elle n'existe que pour celui qui la pense.... et est donc passablement inutile...ESt ce que c'est ce que pense la personne qui est importante ou la facon qu'elle va avoir de le comuniquer en utilisant tel ou tel vocabulaire???
Si on se concentre sur le vocabulaire plutot que l'idée on risque de passer a coté de la pensée de la personne sufit que le choix des mots soit maladroit.
Si, par exemple, quelqu'un se sent aspie et voit cela comme un fonctionnement particulier, mais qu'il emploie le mauvais vocabulaire, qu'il considère comme interchangeable les termes de "souffrant du syndrome d'asperger" ou "ayant un fonctionnement différent, asperger", alors il a beau ne pas se sentir "malade" ou quoi, ce qu'il transmettra et communiquera c'est qu'il est "souffrant du syndrome blabla". Et ça n'amènera jamais les gens à le voir autrement que comme il se définit. (surtout si cette définition correspond à celle de la Médecine Toute Puissante (...) .... :/)
Je le constate quand je reprends les gens parlant de "transsexuels" (parfois même en omettant un des S, ce qui montre bien l'incompréhension totale du terme d'ailleurs -_-). Quand on se met à expliquer ce que le terme "transsexuel" implique, ce qu'il signifie, ce qu'il induit comme malentendus, comme erreurs d'interprétations etc, ils finissent généralement par se rendre compte qu'effectivement, le terme n'a aucune espèce de valeur et qu'au contraire, il participe fortement aux idées reçues, amalgames et fantasmes populaires.... Alors qu'employer un vocabulaire plus adéquat change tout....
Le vocabulaire en générale, mais encore plus la façon dont on parle de soi, sont à mon sens primordiaux. A quoi bon penser si on est incapable de se faire comprendre ? La maladresse existe c'est évident, mais penser pouvoir s'en contenter est je pense une grave erreur... On dit bien aux enfants qu'aller à l'école c'est pas juste pour emmagasiner du savoir... C'est avant tout pouvoir maitriser la langue, et qui maitrise la langue et les connaissances se trouve à même de pouvoir se défendre, de pouvoir s'élever etc. On le constate bien malheureusement... Ceux qui ne savent pas lire ni écrire se retrouvent bien plus facilement arnaqués, manipulés etc. Les masses qui se font entourlouper par les politiques, ceux qui se font broyer par les systèmes judiciaires pourris (car ne "savent pas", et donc se font avoir en beauté) etc... :/
Enfin bref.. Pardon si je m'étale un peu trop, je trouve le sujet passionnant ^^'
Nath : Pas évident effectivement pour ce garçon, vu la pression qu'il subit dans sa propre famille déjà... :/ Faut qu'il fasse ses expériences, et qu'il arrive à se détacher de l'emprise familiale aussi (parce que bon, ce serait pas la première fois qu'un gamin gay se conforme à ce qu'on attend de lui par besoin/envie d'être "normal" ou "comme on veut qu'il soit"... S'il comprend déjà que rien ne sert de se labourer le cerveau de questionnements dans le genre : qu'il soit amoureux de filles ou de garçons, ou bien attirés que par les filles romantiquement mais par les garçons sexuellement (ou vice versa bien entendu), dans tous les cas, c'est OK... Qu'il n'a juste qu'à ne pas se brider dans ses attirances... la vie lui semblera soudain bien plus facile je pense ! ça serait chouette qu'il puisse trouver un peu de soutien auprès d'assos de jeunes lgbt (une très bien à Paris si jamais..)
Compagnon NPTT (neuro-pas-très-typique) d'aspicot -> HPI confirmé
Et Annihilator assumé :p
Et Annihilator assumé :p
-
- Prolifique
- Messages : 2508
- Enregistré le : vendredi 7 décembre 2012 à 22:15
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
Mode HS On "ou bien attirés que par les filles romantiquement mais par les garçons sexuellement", je crois que c'est ça pour lui. On est hélas, en bonne cambrousse bien rigoureuse. Je pense qu'il a compris qu'ici, il aurait une oreille attentive, pas jugeante. J'espère que ça lui servira. Il a tellement de qualités, ce môeme et déjà tant de passif à gérer derrière lui (anorexie entre autres) que ce serait bien qu'au moins sur ce sujet, il puisse vivre comme il sent être.
Bon, vous aurez compris que moi et l'intolérance, ça fait 2
Merci Mizton, si nécessaire, je reviendrai vers toi en MP. J'ai des amis homos adultes, mais de ma génération, qui le vivent plus ou moins bien et en parlent peu, je ne pense pas pouvoir avoir d'aide de leur part pour aider ce très jeune homme (pff quand j'écris cette expression, je me rends compte qu'on pourrait décrire mon grand comme ça.... ce que le temps passe vite...)
Mode HS Off
Bon, vous aurez compris que moi et l'intolérance, ça fait 2
Merci Mizton, si nécessaire, je reviendrai vers toi en MP. J'ai des amis homos adultes, mais de ma génération, qui le vivent plus ou moins bien et en parlent peu, je ne pense pas pouvoir avoir d'aide de leur part pour aider ce très jeune homme (pff quand j'écris cette expression, je me rends compte qu'on pourrait décrire mon grand comme ça.... ce que le temps passe vite...)
Mode HS Off
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
-
- Prolifique
- Messages : 910
- Enregistré le : vendredi 13 janvier 2012 à 14:18
- Localisation : Nantes
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
HS keep going
N'hésite pas Nath en effet à me contacter si besoin est. Je te filerai mon mail sans problème s'il veut discuter.
Même parmi les "jeunes", qu'il existe une différence entre "attirance romantique" et "attirance sexuelle/physique" est mal compris, parfois complètement ignoré ou jugé comme irrecevable. Et si on a le malheur de dire que l'on est bi, on te sort comme une évidence : "ha donc tu te cherches quoi." ... _...ben... non. Je viens de te dire que j'étais bi !
HS off.
N'hésite pas Nath en effet à me contacter si besoin est. Je te filerai mon mail sans problème s'il veut discuter.
Même parmi les "jeunes", qu'il existe une différence entre "attirance romantique" et "attirance sexuelle/physique" est mal compris, parfois complètement ignoré ou jugé comme irrecevable. Et si on a le malheur de dire que l'on est bi, on te sort comme une évidence : "ha donc tu te cherches quoi." ... _...ben... non. Je viens de te dire que j'étais bi !
HS off.
Compagnon NPTT (neuro-pas-très-typique) d'aspicot -> HPI confirmé
Et Annihilator assumé :p
Et Annihilator assumé :p
-
- Prolifique
- Messages : 2508
- Enregistré le : vendredi 7 décembre 2012 à 22:15
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
Pas de souci
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
-
- Passionné
- Messages : 392
- Enregistré le : mercredi 6 février 2013 à 22:30
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
Je suis d'accord globalement avec ce que tu dis, là n'est pas la question.Nath62 a écrit :Je préfère savoir mon ami homo heureux en couple que de savoir qu'une de mes connaissances est hétéro mais battue pas son mari.
Mais je ne comprends pas vraiment le parallèle.
Ce n'est pas comparable, si ?
Ta connaissance hétéro aurait pu trouver un autre homme avec lequel elle aurait été plus heureuse. Ca n'a rien à voir avec son orientation sexuelle...
Enfin, j'ai pas compris le parallèle, pardon ^^.
Donc, pour moi, c'est mieux un homo heureux avec un conjoint du même sexe qu'un homo qui se renie s'obstinant à vivre une vie d'hétéro alors que cela ne le rend pas heureux.
Concernant le sondage, j'ai coché la 1ère case.
J'ai un fonctionnement particulier, c'est moi. Je suis comme ça, je suis aspie. J'ai des difficultés relatives à mon fonctionnement peu commun parce que le monde dans lequel je vis n'est pas en adéquation avec ce que je suis.
Nul doute que mes difficultés seraient considérablement amoindries si le monde étaient fait par et pour les aspies (j'y réfléchissais hier, je me demandais ce qui serait différent).
Ce n'est pas une maladie (encore qu'il existerait un médicament pour devenir un peu plus normal en gros ? J'ai cru lire ça quelque part sans y prêter réellement attention).
On peut peut être optimiser notre fonctionnement pour vivre une vie pas trop douloureuse dans le monde (fait par et pour des neuro-typiques) dans lequel vous vivons.
Ah mince, je n'avais pas vu qu'il y avait une page 2 avant de poster
Je suis d'accord.ESt ce que c'est ce que pense la personne qui est importante ou la facon qu'elle va avoir de le comuniquer en utilisant tel ou tel vocabulaire???
Si on se concentre sur le vocabulaire plutot que l'idée on risque de passer a coté de la pensée de la personne sufit que le choix des mots soit maladroit.
Mais malheureusement, j'ai l'impression que ce qui prime c'est la forme avant le fond.
On me saute souvent dessus pour la forme qui est trop abrupte, les gens se braquent et zappent le fond de ma pensée...
Donc c'est mon trésor secret ma pensée, celui que je n'ai jamais vraiment réussi à partager... Parce que même quand on passe outre la forme, le fond paraît étrange. Etrange parce que j'aime bien constater, je rassemble les éléments que je vois et j'essaie de les lier les uns aux autres (mais c'est compliqué). J'ai remarqué que les autres sont plus dans le jugement que dans la constatation (simple constatation de ma part ), alors ma façon de parler du fond n'est pas comprise dans la majorité des cas.
Diagnostiquée Aspie, hpi et tda au cra fin 2013 à 29 ans.
1 enfant de 9 ans - Diag aspie au CRA en 2015
1 enfant de 9 ans - Diag aspie au CRA en 2015
-
- Habitué
- Messages : 88
- Enregistré le : dimanche 29 janvier 2012 à 1:59
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
C'est peut-être hors-sujet mais je crois que dans ce cas précis le vocabulaire "politiquement correct" en vigueur c'est "personne de couleur" ce qui est, à mon sens d'une stupidité sans nom.Mizton a écrit :Oui c'est clair et c'est pour ça que le "politiquement correct" est souvent critiqué.
Après, est-ce mal de ne plus appeler les noirs des "négros" ? Je ne pense pas.... ^^'
Ça ne précise pas la couleur, concrètement on s'en fout de la couleur en général, et surtout, on a tous une couleur, si tous les "noirs" avaient la peau de la même pigmentation ça se saurait, ainsi que les "blancs", "jaunes", bleus etc etc.
(Quand j'étais petit j'ai souvent dit "mais pourquoi "noir"? Il est pas noir le monsieur, il est marron" Bon évidemment je me faisais enguirlander parce que "ça ne se dit pas" mais souvent le monsieur en question lui ça le faisait sourire.
(Et sinon, bon encore hors-sujet désolé , mais dire malentendant pour sourd oui c'est n'importe quoi ( à mon sens) , mais parfois on dit malentendant parce que la personne est malentendante et pas sourde...
Sinon oui, souvent tant qu'ils n'y ont pas été confrontés ou n'y ont pas réfléchi intelligemment, la plupart des gens a une idée faussée du handicap quel qu'il soit ou de la différence quelle qu'elle soit, et tout ces trucs de lissage de vocabulaire dans les campagnes de "sensibilisation" n'aident pas. Combien de gens croient que "personne à mobilité réduite" inclue forcément une chaise roulante? Alors que non.
Ou même juste "untel est handicapé" et ils s'attendent à le voir arriver en chaise roulante encore , alors que non pas forcément, voire s'étonnent sans aucun respect de la personne, qu'il ou elle marche, enfin là c'est moi qui m'égare sur le problème des handicaps invisibles... Pardon)
Pour ton sondage Mizton, je n'ai pas répondu parce que je ne sais pas, c'est trop excluant ou incluant pour moi.
Si on m'avait dit enfant que j'avais ou que j'étais Asperger déjà ça aurait été pas mal peu importe l'auxiliaire !
Si on m'avait expliqué que plein de trucs ne disparaîtraient jamais mais qu'éventuellement au prix d'un travail d'un acharnement considérable et considérablement épuisant je pourrai sans les faire disparaître les contenir un peu et si on m'avait expliqué comment plutôt que de me laisser tout seul comprendre tout ça et trouver les parades plus ou moins maladroitement.
Déjà ça aurait été bien mieux.
La langue, le vocabulaire, c'est important je suis d'accord, souvent je suis comparé à un "rain man de la linguistique" (parce que les chiffres non c'est pas dans mes composantes) mais là , bon je ne suis pas assez calé en anglais donc pardonnez moi si je dis une grosse bêtise, mais j'ai l'impression que c'est propre à la langue anglaise justement. Qu'on ne peut pas baser une réflexion en la traduisant mot pour mot en français.
Après, comme le dit Lita, je suis comme ça et j'ai des difficultés, donc en somme c'est un peu des deux. C'est indissociable.
Et oui, dans l'idéal je préférerais que ça puisse disparaître moi, mais c'est impossible donc je dois m'accepter comme je suis avec les trucs que j'ai que ça engendre. (Difficultés ou "avantages").
(Désolé si c'est brouillon je suis très fatigué et pressé là )
Bonne journée,
Someone.
-
- Prolifique
- Messages : 910
- Enregistré le : vendredi 13 janvier 2012 à 14:18
- Localisation : Nantes
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
Effectivement, le terme de "personne de couleur" est pas franchement utile ni fonctionnel, vu qu'il englobe finalement tout être humain (même un albinos a une "couleur"..).
Pour la réflexion de base, je trouve justement qu'elle n'est pas propre à l'anglais. On voit bien qu'en français elle s'utilise aussi "j'ai le syndrome d'asperger" ou "je suis aspie" (tout comme "je suis trans" et "j'ai le syndrome de benjamin".) Étrangement il n'y a aucun terme pathologisant pour parler des surdoués (on est surdoué, ça personne ne s'est jamais dit que ça pouvait être une tare...!! Pourtant niveau difficultés, ça en entraine pas mal !)
Donc ces divergences d'expression ne sont pas propres à l'anglais
Someone, dans ton post je lis que tu exprimes pas mal de regret de n'avoir pu mettre un mot sur ta différence auparavant, et/ou de n'avoir reçu d'aide, d'avoir été "détecté" etc.
Ceci dit, toutes ces choses sont encore possibles pour toi, tu ne crois pas ? Apprendre à "contenir" comme tu dis, entre autres. ça n'efface pas le passé, mais ça n'empêche pas non plus le futur.
Pour la réflexion de base, je trouve justement qu'elle n'est pas propre à l'anglais. On voit bien qu'en français elle s'utilise aussi "j'ai le syndrome d'asperger" ou "je suis aspie" (tout comme "je suis trans" et "j'ai le syndrome de benjamin".) Étrangement il n'y a aucun terme pathologisant pour parler des surdoués (on est surdoué, ça personne ne s'est jamais dit que ça pouvait être une tare...!! Pourtant niveau difficultés, ça en entraine pas mal !)
Donc ces divergences d'expression ne sont pas propres à l'anglais
Someone, dans ton post je lis que tu exprimes pas mal de regret de n'avoir pu mettre un mot sur ta différence auparavant, et/ou de n'avoir reçu d'aide, d'avoir été "détecté" etc.
Ceci dit, toutes ces choses sont encore possibles pour toi, tu ne crois pas ? Apprendre à "contenir" comme tu dis, entre autres. ça n'efface pas le passé, mais ça n'empêche pas non plus le futur.
Compagnon NPTT (neuro-pas-très-typique) d'aspicot -> HPI confirmé
Et Annihilator assumé :p
Et Annihilator assumé :p
-
- Habitué
- Messages : 88
- Enregistré le : dimanche 29 janvier 2012 à 1:59
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
Ah d'accord, comme je le disais je ne suis pas assez calé en anglais donc ce n'était qu'une impression.
Pour la douance, je ne sais pas, j'ai déjà entendu "être atteint de douance" ce qui est différent de "être surdoué", mais c'est vrai que c'était UNE fois, et UN médecin et que le reste du temps j'entends "être surdoué" en effet ...
(Et puis ce n'est pas non plus pareil que "avoir", "être atteint" sous-entend autre chose mais au moins inclu le fait que c'est pas un état si simple ou avantageux.)
Et pourtant non ce n'est pas si évident de l'être ou de l'avoir cette douance, j'en suis bien conscient.
Effectivement j'ai des regrets (ou j'en suis devenu un regret ? je ne sais pas ), pour rester poli.
Non il n'est jamais trop tard etc etc mais bon contenir et compagnie j'ai du apprendre seul (comme beaucoup) bref me débrouiller tout seul entre décodages et adaptation (voire sur adaptation qui maintenant peut avoir des conséquences parfois handicapantes en un sens mais c'est un autre sujet).
Tant qu'on est pas mort, rien n'empêche le "futur" .
Mais ce futur se fera avec tout ce qui implique d'être ou d'avoir Asperger et rien que ça, ça aurait été bénéfique qu'on me prévienne plutôt que je ne le comprenne seul (parce que ça aussi ça a des conséquences, autre sujet encore...)
Encore plus pressé que tout à l'heure, désolé!
Bon après-midi,
Someone.
Pour la douance, je ne sais pas, j'ai déjà entendu "être atteint de douance" ce qui est différent de "être surdoué", mais c'est vrai que c'était UNE fois, et UN médecin et que le reste du temps j'entends "être surdoué" en effet ...
(Et puis ce n'est pas non plus pareil que "avoir", "être atteint" sous-entend autre chose mais au moins inclu le fait que c'est pas un état si simple ou avantageux.)
Et pourtant non ce n'est pas si évident de l'être ou de l'avoir cette douance, j'en suis bien conscient.
Effectivement j'ai des regrets (ou j'en suis devenu un regret ? je ne sais pas ), pour rester poli.
Non il n'est jamais trop tard etc etc mais bon contenir et compagnie j'ai du apprendre seul (comme beaucoup) bref me débrouiller tout seul entre décodages et adaptation (voire sur adaptation qui maintenant peut avoir des conséquences parfois handicapantes en un sens mais c'est un autre sujet).
Tant qu'on est pas mort, rien n'empêche le "futur" .
Mais ce futur se fera avec tout ce qui implique d'être ou d'avoir Asperger et rien que ça, ça aurait été bénéfique qu'on me prévienne plutôt que je ne le comprenne seul (parce que ça aussi ça a des conséquences, autre sujet encore...)
Encore plus pressé que tout à l'heure, désolé!
Bon après-midi,
Someone.
-
- Prolifique
- Messages : 3061
- Enregistré le : lundi 16 janvier 2012 à 7:15
- Localisation : region parisienne
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
C'est clair que c'est encore plus marqué pour la douance, entre surdoué, EIP, HP, zebre... a chacun d'inventer le mot le plus politiquement correct du moment car l'autre et trop connoté ceci ou cela. On discute pendans des heures du terme a bien employé... Au final en attendant ca n'avances pas le shmilblick des probleme rencontré par les surdoués.
Quasiement tous les bouquin sur le sujet commence par un chapitre sur le terme a utiliser et la conotation...
Est ce par ce que j'ai du mal a m'exprimer que je devrait m'arreter de penser , non je ne pense pas, par contre en effet je communique peu sur ce que je pense car toujours compris de travers et mal pris. Si les gens s'interesse plus a ma facon de communiquer qu'a ce que je pense a quoi bon me casser la tête a leur parler??
N'y a t'il que les grands orateurs qui ont le droit d'avoir des idées et de penser. Il y'a des personnes qui communiquent mal mais qui peuvent avoir de bonnes idées.
Quasiement tous les bouquin sur le sujet commence par un chapitre sur le terme a utiliser et la conotation...
Je suis de ceux qui ont des difficultés de communication, qu'on n'ecoute pas trop ce que je raconte justement en se focalisant sur un mot une expression mal choisie dans ecouter le reste du discour. Tout simplement par ce que les mots doivent être mal ranger dans ma tête je ne sais pas, il ne viennent pas de maniere fluide. J'ai pas envie dans chaque phrase de devoir reflechir 5min sur chaque mot a la connotation que pourrait prendre tel ou tel expression dans la tête de mon interlocuteur en essayant de ma baser sur ce que je connais de sa culture et des eventuelles conotations qui pourrait lui venir en tête. Je trouve ca extremement fatigant et difficile, pennant la communication, et en effet je me fait bouffer et decendre constament a cause de ca.Mizton a écrit :
Le vocabulaire en générale, mais encore plus la façon dont on parle de soi, sont à mon sens primordiaux. A quoi bon penser si on est incapable de se faire comprendre ?
Est ce par ce que j'ai du mal a m'exprimer que je devrait m'arreter de penser , non je ne pense pas, par contre en effet je communique peu sur ce que je pense car toujours compris de travers et mal pris. Si les gens s'interesse plus a ma facon de communiquer qu'a ce que je pense a quoi bon me casser la tête a leur parler??
N'y a t'il que les grands orateurs qui ont le droit d'avoir des idées et de penser. Il y'a des personnes qui communiquent mal mais qui peuvent avoir de bonnes idées.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
Tous différents , tous humains!
-
- Prolifique
- Messages : 910
- Enregistré le : vendredi 13 janvier 2012 à 14:18
- Localisation : Nantes
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
Bidouille, je n'ai jamais dit que si on communique mal, il faut s'arrêter de penser ! Je dis juste que bien communiquer c'est le seul moyen de bien transmettre sa pensée.
Comment veux-tu qu'on te comprenne si tu emploies des termes qui ne correspondent pas à ce que tu penses ? Je ne t'attaque pas hein, en disant ça, mais juste, je ne vois pas comment c'est possible. On ne peut pas deviner ce qui se passe dans ta tête, et le seul moyen que tu as de le faire savoir, c'est en communiquant.
Quelqu'un qui t'écoute, même s'il fait attention au fond, si la forme que tu emploies ne lui permet pas d'accéder à ce fond, il ne pourra pas te comprendre... Surtout si tu emploies des termes qui peuvent choquer/insulter etc par exemple.
Exemple : mon copain ce soir rentre, j'étais en train de faire à manger. Il voulait faire un gâteau en speed pour son taff demain, bref, mais il savait pas quoi. Je fais des propositions, il les rejette. Ok. Je lui demande s'il a faim ou pas, pour savoir si je fais quelque chose en plus à manger ou pas, et il s'énerve parce que là, il veut faire son gâteau donc pas le temps de manger............... Et à un moment, il a le culot de me balancer sèchement : "ben si tu m'aidais, déjà..!!!!"
Alors que je faisais à manger (!). Comme si je me devais de l'aider, déjà, alors que bon, il aurait pu y penser avant à son gâteau.. et comme si j'étais pas déjà en train de me bouger le cul pour qu'on mange ce soir etc quoi.
Alors peut-être qu'il ne voulait pas sous entendre tout ça. Sauf que d'hab il me parle pas comme ça, là il était énervé, et paf il me parle mal, soudainement. Donc quoi ? Je dois "ne pas me baser sur la forme" et me dire que tout ce qu'il veut c'est de l'aide (aide que je m'efforçais de lui apporter en suggérant des idées de gâteaux, tout en étant en train de finir ce que je faisais...) et me laisser me faire envoyer paître et parler comme un chien ? Uniquement parce qu'il est maladroit avec la forme ?
Ben on fait ce qu'on peut, on prend sur soi, mais ya des limites aussi quoi.
Alors là pour le coup, l'exemple est une "forme agressive" (pour un fond qui est une demande d'aide). Sauf que moi, on me dit : "est-ce que tu veux bien prendre un instant pour m'aider là parce que ça me stresse de pas trouver d'idée de gâteau" ou "ben si tu m'aidais déjà ça irait plus vite !!!!!!!!" .... avec le ton qui va avec bien sûr.... ben ça n'a pas du tout la même conséquence sur ma réaction ou mes intentions. Dans le premier cas je n'ai qu'une envie, c'est de l'aider. Dans le second cas, j'ai juste envie de lui dire de se démerder et d'aller se faire voir. Parce que je suis pas son chien.
Donc la forme est on ne peut plus importante dans la communication... Et pas besoin d'aller jusqu'à être un "grand orateur". Juste savoir être clair et utiliser les termes adéquats pour se faire comprendre.
ça veut dire s'adapter à la personne qu'on a en face (on va pas utiliser le même vocabulaire et les mêmes formulations avec des enfants, des gens peu éduqués/cultivés, ou des gens au savoir très pointu dans le domaine à aborder, spécialistes etc....
Après, si tu as des problèmes de communication, peut-être sont-ils moins présents à l'écrit, car ça t'offre le temps de relire, de pouvoir poser tes mots comme tu le souhaites. Et donc dans ce cas, si le problème se situe à l'oral, ben tu peux toujours en informer tes interlocuteurs.. Je préviens souvent qu'à l'oral je suis une brelle, sans répartie, que j'arrive mal à poser mes argumentations et tout de façon construite et tout. ça peut peut-être éviter les malentendus, non ?
Comment veux-tu qu'on te comprenne si tu emploies des termes qui ne correspondent pas à ce que tu penses ? Je ne t'attaque pas hein, en disant ça, mais juste, je ne vois pas comment c'est possible. On ne peut pas deviner ce qui se passe dans ta tête, et le seul moyen que tu as de le faire savoir, c'est en communiquant.
Quelqu'un qui t'écoute, même s'il fait attention au fond, si la forme que tu emploies ne lui permet pas d'accéder à ce fond, il ne pourra pas te comprendre... Surtout si tu emploies des termes qui peuvent choquer/insulter etc par exemple.
Exemple : mon copain ce soir rentre, j'étais en train de faire à manger. Il voulait faire un gâteau en speed pour son taff demain, bref, mais il savait pas quoi. Je fais des propositions, il les rejette. Ok. Je lui demande s'il a faim ou pas, pour savoir si je fais quelque chose en plus à manger ou pas, et il s'énerve parce que là, il veut faire son gâteau donc pas le temps de manger............... Et à un moment, il a le culot de me balancer sèchement : "ben si tu m'aidais, déjà..!!!!"
Alors que je faisais à manger (!). Comme si je me devais de l'aider, déjà, alors que bon, il aurait pu y penser avant à son gâteau.. et comme si j'étais pas déjà en train de me bouger le cul pour qu'on mange ce soir etc quoi.
Alors peut-être qu'il ne voulait pas sous entendre tout ça. Sauf que d'hab il me parle pas comme ça, là il était énervé, et paf il me parle mal, soudainement. Donc quoi ? Je dois "ne pas me baser sur la forme" et me dire que tout ce qu'il veut c'est de l'aide (aide que je m'efforçais de lui apporter en suggérant des idées de gâteaux, tout en étant en train de finir ce que je faisais...) et me laisser me faire envoyer paître et parler comme un chien ? Uniquement parce qu'il est maladroit avec la forme ?
Ben on fait ce qu'on peut, on prend sur soi, mais ya des limites aussi quoi.
Alors là pour le coup, l'exemple est une "forme agressive" (pour un fond qui est une demande d'aide). Sauf que moi, on me dit : "est-ce que tu veux bien prendre un instant pour m'aider là parce que ça me stresse de pas trouver d'idée de gâteau" ou "ben si tu m'aidais déjà ça irait plus vite !!!!!!!!" .... avec le ton qui va avec bien sûr.... ben ça n'a pas du tout la même conséquence sur ma réaction ou mes intentions. Dans le premier cas je n'ai qu'une envie, c'est de l'aider. Dans le second cas, j'ai juste envie de lui dire de se démerder et d'aller se faire voir. Parce que je suis pas son chien.
Donc la forme est on ne peut plus importante dans la communication... Et pas besoin d'aller jusqu'à être un "grand orateur". Juste savoir être clair et utiliser les termes adéquats pour se faire comprendre.
ça veut dire s'adapter à la personne qu'on a en face (on va pas utiliser le même vocabulaire et les mêmes formulations avec des enfants, des gens peu éduqués/cultivés, ou des gens au savoir très pointu dans le domaine à aborder, spécialistes etc....
Après, si tu as des problèmes de communication, peut-être sont-ils moins présents à l'écrit, car ça t'offre le temps de relire, de pouvoir poser tes mots comme tu le souhaites. Et donc dans ce cas, si le problème se situe à l'oral, ben tu peux toujours en informer tes interlocuteurs.. Je préviens souvent qu'à l'oral je suis une brelle, sans répartie, que j'arrive mal à poser mes argumentations et tout de façon construite et tout. ça peut peut-être éviter les malentendus, non ?
Compagnon NPTT (neuro-pas-très-typique) d'aspicot -> HPI confirmé
Et Annihilator assumé :p
Et Annihilator assumé :p
-
- Prolifique
- Messages : 3061
- Enregistré le : lundi 16 janvier 2012 à 7:15
- Localisation : region parisienne
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
oui mais si quelqun dit "je suis atteint du SA" il dit juste qu'il est aspie, si toi tu pars dans l'interpretation , que si il dit ca c'est par ce qu'il pense que le SA est une maladie sinon il l'aurait dit autrement.... tu interpretes au dela de ce qu'il veut dire. Car tu te bloque sur le mot "atteints" et pas sur le fond de la phrase.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
Tous différents , tous humains!
-
- Intarissable
- Messages : 7750
- Enregistré le : dimanche 19 mai 2013 à 12:03
- Localisation : En haut à gauche
Re: Sorte de sondage sur votre vision du SA..
Par rapport au post initial :
Dans un forum anglophone, on m'a corrigé sur ce point : apparemment les anglophones ne disent pas I'm Asperger mais I have Asperger's
Mais j'utilise toujours le verbe être en français, car je ne pense pas que ce soit une maladie dont je serais éventuellement atteint, à corriger, mais comme une façon d'être à accepter telle quelle (sans 'traitement' contre l'autisme etc ...)
Dans un forum anglophone, on m'a corrigé sur ce point : apparemment les anglophones ne disent pas I'm Asperger mais I have Asperger's
Mais j'utilise toujours le verbe être en français, car je ne pense pas que ce soit une maladie dont je serais éventuellement atteint, à corriger, mais comme une façon d'être à accepter telle quelle (sans 'traitement' contre l'autisme etc ...)
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"