théorie néanderthal de l'autisme/asperger
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je suis A- (et non testée), mes deux enfants Asperger sont pour ma fille A- aussi, et pour mon fils O+.
Mes deux autres filles sont A+ (atypiques non testées)
J'ai le groupe sanguin et facteur Rh de mon père, O était celui de mon grand père maternel, celui de ma sœur aussi (née avec spina bifida)
La "prédisposition" au SA semble plutôt venir du coté de ma famille paternelle (d'autres personnes seraient vraiment à tester, pour certaines, c'est évident, de toute façon, je ne crois pas qu'il y ai de NT de ce coté de l'arbre familial)
Mes deux autres filles sont A+ (atypiques non testées)
J'ai le groupe sanguin et facteur Rh de mon père, O était celui de mon grand père maternel, celui de ma sœur aussi (née avec spina bifida)
La "prédisposition" au SA semble plutôt venir du coté de ma famille paternelle (d'autres personnes seraient vraiment à tester, pour certaines, c'est évident, de toute façon, je ne crois pas qu'il y ai de NT de ce coté de l'arbre familial)
Maman de 4 enfants atypiques, dont 2 ont un diagnostique de Syndrome d'Asperger.
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Chez nous, nous sommes tous Rh +, Léo est A+ comme moi et comme mon mari....
Il a (pour son âge , dixit le dermato) beaucoup de grains de beauté, mais pas de tâches de rousseur.Il a la peau claire et les yeux noisettes.....
Je ne sais trop que penser de ton lien Bernard, si ce n'est de le prendre comme "une belle histoire" en effet.!
Il a (pour son âge , dixit le dermato) beaucoup de grains de beauté, mais pas de tâches de rousseur.Il a la peau claire et les yeux noisettes.....
Je ne sais trop que penser de ton lien Bernard, si ce n'est de le prendre comme "une belle histoire" en effet.!
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Je suis d'accord Bernard....Il se peut qu'à force d'observer, d'écouter les diverses théories...on découvrira la bonne ?????
Si tant est qu'il en existe une.!!!!
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Murielle,
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Un article sur Neanderthal
NEANDERTHAL, L’AUTRE HUMANITÉ. ELLE AURAIT ETE ANEANTIE PAR HOMO SAPIENS VOICI 40 000 ANS
http://fredericjoignot.blog.lemonde.fr/ ... 0-000-ans/
NEANDERTHAL, L’AUTRE HUMANITÉ. ELLE AURAIT ETE ANEANTIE PAR HOMO SAPIENS VOICI 40 000 ANS
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Super intéressant cet article. Pleins de détails, comme je les aime.
C'est pas moi qui ait laissé un commentaire par contre.
Même si la description : un peu lourd, plus de 80 kg, aimant manger de la viande (sorry Luna), avec une grosse tête, portait des mocassins, avait le culte de l'ours...
Pour ceux (autre que Sue) qui n'ont pas trouvé, en ancien germanique, ours (ber) et fort, courageux (hard).
Un gros nounours quoi !
C'est pas moi qui ait laissé un commentaire par contre.
Même si la description : un peu lourd, plus de 80 kg, aimant manger de la viande (sorry Luna), avec une grosse tête, portait des mocassins, avait le culte de l'ours...
Pour ceux (autre que Sue) qui n'ont pas trouvé, en ancien germanique, ours (ber) et fort, courageux (hard).
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Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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franchement, je préfère de loin me dire néanderthalienne, rien que pour la blague
bon, j'arrête de blaguer.
Moi ça va La description me convient tout à fait. Peau blanche, aimant manger de la viande, costaud, endurant, ... en fait même le culte de l'ours me va à merveilleNéanderthal le trapu, l’autre humanité, a vécu sur Terre pendant 300.000 ans, grâce à une constitution plus robuste que la nôtre, montrant une capacité d’adaptation éprouvée et une intelligence inventive. C’était un peuple composé de chasseurs émérites, des grands mangeurs de viande, des nomades qui découpaient les peaux et s’en couvraient, entretenaient des foyers, développaient des rituels funéraires, portaient des parures.
pareil. D'ailleurs l'agressivité m'a toujours profondément répugné.Il n’extermine pas les troupeaux, il ne tue pas les femelles enceintes. Il respecte certaines règles qui limitent la chasse. Curieusement, il n’utilise jamais les crocs, les cornes, les armes naturelles des animaux pour fabriquer ses propres armes, comme le fait Homo Sapiens. Ce sont des nomades pacifiques, fondus dans la nature, suivant les troupeaux, ayant des rapports épisodiques. Je crois qu’ils ont senti la présence des Sapiens. Imaginez leur stress et leur étonnement de découvrir des êtres comme eux, intelligents et féroces, eux qui régnaient sur le monde depuis 300.000 ans, parfaitement adaptés. “
bon, j'arrête de blaguer.
"Sans la liberté de lier, il n’est point d’internet."
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C'est pas une blague?
Eh oui Ber Hard, j'ai bien vue!!
Alors je te fait l'inventaire de nounours chez nous? a Commencer avec le mien (53 ans le pauvre!!!) accompagner par des centaines de colocataires ( tous a ma fille)
Le seul chose qui m'embete (Luna ) c'est la viande!! J'etais née pour etre vegé, mais ma mere ne voulait pas. Si je ne mangeais pas ma viande a midi, elle me la resservait le soir..... et ensuite.... heureusement mon ame soeur de coeur, qui est une de mes vraies soeurs la prenait et la filait au chien!!
Eh oui Ber Hard, j'ai bien vue!!
Alors je te fait l'inventaire de nounours chez nous? a Commencer avec le mien (53 ans le pauvre!!!) accompagner par des centaines de colocataires ( tous a ma fille)
Le seul chose qui m'embete (Luna ) c'est la viande!! J'etais née pour etre vegé, mais ma mere ne voulait pas. Si je ne mangeais pas ma viande a midi, elle me la resservait le soir..... et ensuite.... heureusement mon ame soeur de coeur, qui est une de mes vraies soeurs la prenait et la filait au chien!!
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Le recherches sur le génome des neanderthalien tendent à montrer que les Néanderthaliens et les Homo-Sapiens étaient des espèces trop éloignées pour pouvoir procréer ensemble.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Homme_de_N%C3%A9andertal
Des ossements d'un enfant présumé hybride découverts au Portugal, sont toujours sujet à controverse.
Emmanuël - Homme moderne avec cependant des caractères archaïques
http://fr.wikipedia.org/wiki/Homme_de_N%C3%A9andertal
Des ossements d'un enfant présumé hybride découverts au Portugal, sont toujours sujet à controverse.
Emmanuël - Homme moderne avec cependant des caractères archaïques
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suspense
Suspense ... insoutenable ... ils vont décrypter le génome...
Un groupe de généticiens et d'anthropologues européens et américains ont achevé une ébauche du séquençage du génome de l'homme de Neandertal, considéré comme le plus proche ancêtre de l'humain moderne. Si ces travaux aboutissent, ils devraient apporter un éclairage sur l'évolution de cet hominidé, éteint il y a environ 30 000 ans, et celle de l'humain d'aujourd'hui.
Les scientifiques de l'Institut Max Planck en Allemagne et de la firme 454 Life Sciences Corp, une filiale du groupe suisse Roche basée aux Etats-Unis, ont séquencé plus de trois milliards de paires de base d'ADN extraits de trois fossiles de Neandertal grâce à une nouvelle technique spécialement élaborée pour ce projet. Le résultat, c'est l'obtention de 60 % du génome entier de l'homme de Neandertal.
AFP
Un groupe de généticiens et d'anthropologues européens et américains ont achevé une ébauche du séquençage du génome de l'homme de Neandertal, considéré comme le plus proche ancêtre de l'humain moderne. Si ces travaux aboutissent, ils devraient apporter un éclairage sur l'évolution de cet hominidé, éteint il y a environ 30 000 ans, et celle de l'humain d'aujourd'hui.
Les scientifiques de l'Institut Max Planck en Allemagne et de la firme 454 Life Sciences Corp, une filiale du groupe suisse Roche basée aux Etats-Unis, ont séquencé plus de trois milliards de paires de base d'ADN extraits de trois fossiles de Neandertal grâce à une nouvelle technique spécialement élaborée pour ce projet. Le résultat, c'est l'obtention de 60 % du génome entier de l'homme de Neandertal.
AFP
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Re: suspense
Il y a du Neandertal en nousJean a écrit :Suspense ... insoutenable ... ils vont décrypter le génome...
Un groupe de généticiens et d'anthropologues européens et américains ont achevé une ébauche du séquençage du génome de l'homme de Neandertal, considéré comme le plus proche ancêtre de l'humain moderne. Si ces travaux aboutissent, ils devraient apporter un éclairage sur l'évolution de cet hominidé, éteint il y a environ 30 000 ans, et celle de l'humain d'aujourd'hui.
Les scientifiques de l'Institut Max Planck en Allemagne et de la firme 454 Life Sciences Corp, une filiale du groupe suisse Roche basée aux Etats-Unis, ont séquencé plus de trois milliards de paires de base d'ADN extraits de trois fossiles de Neandertal grâce à une nouvelle technique spécialement élaborée pour ce projet. Le résultat, c'est l'obtention de 60 % du génome entier de l'homme de Neandertal.
LE MONDE
Il y a du Neandertal en nous. Du moins si nous sommes "non africains". Dans ce cas, 1 % à 4 % de notre matériel génétique a pour origine Homo neanderthalensis. Nous nous croyions simples cousins, issus d'un ancêtre commun. Nous nous découvrons aussi métissés avec cet humain disparu. C'est la conclusion la plus spectaculaire tirée de l'étude de l'ADN prélevé sur trois os de néandertaliens vieux d'environ 40 000 ans, issus d'une grotte croate.
Pour la première fois, le génome nucléaire d'un homme fossile est séquencé, à hauteur de 60%. Son analyse est publiée, au terme de quatre années d'efforts, dans la revue Science, vendredi 7 mai, sous la direction de Svante Pääbo, de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste de Leipzig. C'est à lui que l'on doit la première analyse génétique d'un néandertalien, en 1997.
Il s'agissait d'ADN mitochondrial (ADNmt), transmis par la mère, d'extraction bien plus aisée que l'ADN nucléaire. En 2004, M. Pääbo et ses collègues avaient conclu que cet ADNmt ne révélait aucun croisement entre Homo sapiens, l'homme moderne et celui de Neandertal.
Conclusion aujourd'hui invalidée par les mêmes chercheurs, qui ne cachent d'ailleurs pas leur surprise. "L'équipe était contre cette hypothèse, ce qui, d'une certaine manière, renforce nos résultats", rappelle David Reich (MIT et Harvard), cosignataire de l'étude. Et de rappeler les précautions méthodologiques prises pour se prémunir contre les contaminations par l'ADN des expérimentateurs, éliminer celui des microbes présents dans les échantillons, qui représentaient au départ plus de 95 % des éléments séquencés.
COUSIN SULFUREUX
Il a aussi fallu trouver les moyens de comparer l'ADN attribué à Neandertal à celui d'hommes actuels – un Français, un Han chinois, un Papou de Nouvelle-Guinée, un San d'Afrique de l'Ouest et un Yoruba d'Afrique de l'Ouest – et à celui d'un chimpanzé. Pourquoi ? "Parce que les variations génétiques non partagées avec Neandertal éclairent l'histoire évolutive de l'homme", répond Ed Green, premier signataire de l'article de Science.
Ces comparaisons ont donc mis en évidence la présence de 1 % à 4 % d'ADN d'origine néandertalienne dans le génome de nos contemporains d'Eurasie, alors qu'un tel héritage est absent chez les deux Africains. Impossible à ce stade de décrire le rôle fonctionnel de cet ADN transfuge. Mais sa mise en évidence met fin à une controverse scientifique vieille de plusieurs décennies sur d'éventuels croisements entre les deux espèces.
Mais sans doute faut-il rappeler qui est Neandertal, et pourquoi il constitue un cousin sulfureux. En 1856, sont découverts près de Düsseldorf une calotte crânienne et des os longs bientôt attribués (1864) à une nouvelle espèce, baptisée Homo neanderthalensis.
En 1859, la publication de L'Origine des espèces par Darwin banalise l'homme au sein du règne animal. Double choc pour les contemporains. Le mythe de la Genèse est ébranlé, la "création" compte soudain une nouvelle espèce humaine. Pire, on découvre, à La Chapelle-aux-Saints (Corrèze), en 1908, un squelette de Neandertal enterré par ses congénères: ces primitifs avaient-ils le souci de l'au-delà ?
Depuis lors, ces questions n'ont cessé de tarauder les paléoanthropologues, et d'autres se sont posées au fil des découvertes : Neandertal est le seul hominidé apparu en Europe, il y a environ 400 000 ans, descendant d'Homo plus archaïques venus d'Afrique ? A-t-il été rayé de la carte, il y a 30 000 ans, par Homo sapiens lui-même sorti d'Afrique il y a 50 000 ans ? Quid de la nature des relations entre les deux espèces, qui ont pu avoir des contacts pendant quelques millénaires ? Ces questionnements s'accompagnent de querelles sur le degré d' "intelligence" et d'humanité qu'il convient d'accorder à ce perdant de l'évolution.
Avec ses bourrelets sus-orbitaires et son chignon crânien, l'incroyable robustesse de son squelette et de sa musculature, mais son gros cerveau, n'était-il qu'un balourd simiesque ? C'est aussi une créature politique : certains chercheurs en font un bon sauvage, victime des mœurs colonialistes incoercibles de l'homme moderne, d'autres soulignent les proximités entre les deux espèces, qui se seraient fondues l'une dans l'autre.
"C'est un sujet explosif, car la notion de différence biologique est délicate à manier dès lors qu'on s'approche de l'humain", note le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin, lui aussi de l'Institut Max-Planck de Leipzig, pour qui la recherche, féconde, de différences avec ces espèces disparues n'a rien de commun avec celle d'une hiérarchie entre d'hypothétiques "races" au sein de l'espèce humaine.
La génétique vient donc d'apporter son grain de sel dans ces polémiques souvent vives. Doit-on continuer à parler de deux espèces, si leur hybridation a donné lieu à une descendance aussi fertile ? "Je laisse à d'autres le choix de se quereller à ce sujet", répond Svante Pääbo, qui juge la discussion "assez vaine" et se contente de souligner qu'il y a bien eu croisements, même à une échelle modeste. Les populations en jeu ne dépassaient pas quelques milliers d'individus. Il a suffi de quelques dizaines d'accouplements pour que l'empreinte de Neandertal marque notre patrimoine génétique.
"PÊCHE" AUX GÈNES
Certains chercheurs n'ont pas attendu les généticiens pour se forger une conviction. C'est le cas du paléoanthropologue Erik Trinkaus (Washington University, Saint Louis, Missouri), pour qui "il existe déjà en abondance des preuves paléontologiques montrant des flux de gènes entre néandertaliens et hommes modernes, résultant de l'absorption des populations des premiers par l'expansion des seconds, il y a environ 40 000 ans".
Sauf, répond Jean-Jacques Hublin, que la génétique suggère des métissages plus anciens, puisque tous les Eurasiens, et pas seulement les Européens de l'Ouest, en portent la marque : "Probablement ont-ils eu lieu du côté de l'actuel Israël, où la frontière entre populations de néandertaliens et d'hommes modernes a été fluctuante entre 120 000 et 50 000 ans", soit avant qu' Homo sapiens n'entame sa marche triomphale à travers le globe.
Ce qui a fait ce succès évolutif, Jean-Jacques Hublin espère le trouver non seulement du côté des os – sa spécialité – ou de l'archéologie, mais aussi de celui des gènes. L'article de Science ouvre en effet d'autres perspectives fascinantes : disposer du génome de Neandertal offre un aperçu de ce qui fait la spécificité d'Homo sapiens.
L'équipe internationale a ainsi mis en évidence quelques gènes uniques à notre espèce, qui ont la particularité de jouer un rôle dans le développement cognitif et le métabolisme énergétique. Lorsqu'ils sont endommagés, certains sont impliqués aujourd'hui dans la trisomie 21, l'autisme ou encore la schizophrénie. Un autre l'est dans la forme du crâne, de la clavicule et de la cage thoracique.
Erik Trinkaus est critique vis-à-vis de cette "expédition de pêche" aux gènes, "qui ne nous disent rien sur la biologie ou le comportement" de Neandertal. Bruno Maureille (CNRS-UMR Pacea, Bordeaux) juge au contraire "très intéressante" cette nouvelle étape de la paléogénétique, qui va s'intéresser aux produits des gènes, les protéines. Il note cependant que les moyens techniques "évoluent beaucoup plus vite que les capacités de la communauté scientifique à en intégrer les résultats".
La paléogénéticienne Eva-Maria Geigl (Institut Jacques-Monod) souligne, elle aussi, qu'il faudra du temps "avant que tout le monde soit convaincu". D'autant que la génomique n'en est qu'à ses débuts : "On va certainement s'apercevoir que la diversité génétique est beaucoup plus importante qu'on le pense", dit-elle, tant entre les espèces humaines qu'à l'intérieur de celles-ci.
A Leipzig, on en est déjà à la prochaine étape pour caractériser les gènes qui font le propre de l'homme : le séquençage du génome d'Homo sapiens contemporains des derniers Neandertal est lancé.
Hervé Morin
Article paru dans l'édition du Monde du 08.05.10
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: théorie néanderthal de l'autisme/asperger
Un coin du voile se soulève ...
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)